Cette année je n’ai pas de peine à supporter la chaleur. Pourvu que cela dure. Je la préfère au froid, mais je sais aussi quels méfaits elle peut entraîner avec les feux de forêts. À deux reprises j’ai été pris par les flammes. La première fois c’était dans la région de Grasse, où nous étions en vacances ma femme et moi. Je ne sais pas ce qui m’a pris, mais je me sentais attiré par le feu. Au lieu de rester loin de l’incendie, je me suis décidé de me rendre en voiture près du drame. Sur la petite route de campagne, je fus tout à coup pris au piège. De toute part l’enfer. Si je n’avais pas réagi, je ne serais pas en mesure des décennies plus tard d’écrire cet article. Je mis les gaz et traversai à toute vitesse le rempart de feu qui se dressait devant nous. C’est lorsque je me retrouvai dans une zone non boisée que je me rendis compte à quel point cela avait été de la folie. Le deuxième incendie que je vécus directement, a été dans un village de Corse lors d’un tournage. Le village, où je me trouvais était comme pris dans un étau. Inutile de vouloir le quitter. Nous profitions pour tourner ce qui s’y passait. Les pins calcinés en quelque seconde, la fumée qui se propageait dans les rues. Les regards angoissés des habitants, la lutte presque vaine des pompiers pour sauver ce qu’il y avait encore à sauver. Quelle désolation. Je dois penser à la Grèce, où il y a eu jusqu’à présent 82 victimes. Je suis malheureusement sûr que ce nombre augmentera. Une fois de plus ce drame a été causé par la faute des hommes. Un grand nombre de villas, de cabanons ont été construits au noir, dans des zones non compatibles, sans infrastructure. Souvent des rues en terre battue qui aboutissent dans des culs-de-sac. Des pièges mortels pour tous ceux qui veulent s’échapper. Un phénomène malheureusement courant autour de la Méditerranée. Weiterlesen

Wir wollen einmal über die sogenannten „Reichsbürger“ reden. Der rechten, ja sektenartigen Vereinigung wird die Leugnung des Holocausts und der Existenz der Bundesrepublik Deutschland vorgeworfen, nicht zuletzt auch Gewaltbereitschaft (vgl. die Schüsse auf Polizeibeamte in Mittelfranken vor rund zwei Jahren).

Worauf berufen sich die Reichsbürger eigentlich?

Die wichtigsten Argumente der ‚Reichsbürger‘ sind: das Deutsche Reich bestünde fort; das Grundgesetz sei keine Verfassung, weil es nicht durch einen Volksentscheid verabschiedet wurde oder – auch das wird behauptet – weil es nur auf Druck der Alliierten und nach ihren Vorgaben zustande gekommen sei. Ferner wird teilweise angenommen, nach dem Beitritt der ostdeutschen Bundesländer sei das Grundgesetz außer Kraft getreten. Es hätte zumindest zu dieser Zeit einer Volksabstimmung bedurft. Einzelprüfung:

1. Der Untergang des Deutschen Reiches

Nach Kriegsende war die staatliche Organisation in Deutschland zusammengebrochen und nicht mehr handlungsfähig. Noch lebende Mitglieder der Reichsregierung waren verhaftet, die alliierten Streitkräfte übernahmen die Staatsgewalt. Sie stützten sich dabei – zu Recht – auf den völkerrechtlichen Grundsatz der Besatzungshoheit nach der Haager Landkriegsordnung von 1899/1907. Auf dessen Grundlage beschlossen die Westalliierten die Gründung eines westdeutschen Teilstaates, der Bundesrepublik. Diese sollte die Rechtsnachfolge des Deutschen Reiches – jedenfalls auf dem Gebiet der Bundesrepublik – antreten. Ein Teil des Deutschen Reiches wurde quasi – gewandelter Staatsform – neu strukturiert.

2. Die Verabschiedung des Grundgesetzes

Richtig ist, dass es keinen Volksentscheid über das Grundgesetz gegeben hat. Das entsprach auch nicht deutscher Verfassungstradition. Weder die Verfassung von 1871, noch die Weimarer Reichsverfassung, auf die die „Reichsbürger“ sich beziehen, waren durch Volksentscheid verabschiedet worden. Eine Verfassung kann durch Volksentscheid, aber auch auf anderem Wege demokratische Legitimation erfahren. Für das Grundgesetz hat man sich wie folgt entschieden:

Es wurde im Gremium des Parlamentarischen Rates ausgearbeitet und beschlossen, das aus gewählten Abgeordneten der Landtage der westdeutschen Bundesländer zusammengesetzt war. Ferner wurde es von diesen Landtagen selbst – mit Ausnahme von Bayern – angenommen. Schließlich konnte es sich auf die faktische Zustimmung der großen Mehrheit der Wahlbürger stützen, die sich an der ersten Wahl zum Deutschen Bundestag beteiligten und dabei fast ausschließlich Parteien wählten, die das Grundgesetz unterstützen – allein CDU, CSU, SPD und FDP erhielten damals über 70 Prozent der Stimmen.
Die Alliierten gaben der verfassungsgebenden Versammlung im Wesentlichen drei Punkte vor: demokratische Strukturen, föderaler Aufbau (Gliederung in Bundesländer) und den Schutz individueller Freiheiten (Grundrechte). Das war sicherlich eine richtige Reaktion auf den Nationalsozialismus.

3. Die Folgen des Beitritts der ostdeutschen Bundesländer

Der Beitritt hat zunächst keine Folgen für die Wirksamkeit des Grundgesetzes, vielmehr wurde – erkennbar in der Präambel – sein Geltungsbereich auf die neuen Länder erweitert. Auch wurde Art. 146 geändert, der nunmehr lautet:

„Dieses Grundgesetz, das nach Vollendung der Einheit und Freiheit Deutschlands für das gesamte deutsche Volk gilt, verliert seine Gültigkeit an dem Tage, an dem eine Verfassung in Kraft tritt, die von dem deutschen Volke in freier Entscheidung beschlossen worden ist“.

Dieser Text enthält zwei Aussagen: Zum einen ‚gilt‘ das Grundgesetz auch nach dem Beitritt (1. Halbsatz); zum anderen tritt es außer Kraft, sobald eine neue Verfassung vom Volk beschlossen wird (2. Halbsatz). Letzteres ist eigentlich eine staatsrechtliche Selbstverständlichkeit: Natürlich kann das Volk als die verfassungsgebende Gewalt jederzeit eine neue Verfassung beschließen. Solange das aber nicht der Fall ist gilt das Grundgesetz unbestreitbar.

Das Grundgesetz sah für den Beitrittsfall keine Volksabstimmung vor. Für den Fall einer Neugliederung des Bundesgebiets ist zwar nach Art. 29 GG ein Volksentscheid erforderlich. Das heißt: für die bestehende Republik, nicht für deren Vergrößerung. Die Wirksamkeit des Beitritts der neuen Bundesländer steht dadurch nicht in Zweifel.

Jean-Claude Juncker et Donald Trump sont arrivés à un cessez-le-feu. Il n’y aura pour l’instant pas de taxes douanières de 25 % pour les automobiles. Le but sera d’arriver à un taux zéro pour tous les produits industriels. Ce résultat était totalement imprévu. Le monde économique s’attendait à la poursuite, sinon à une recrudescence de la guerre commerciale. Cela aurait été au détriment de l’économie mondiale dans son ensemble. L’industrie américaine a œuvré afin que le président ne continue pas à pousser aux nues l’isolationnisme, qui n’est pas une fin en soi. La raison semble l’avoir emporté. Les deux rivaux n’ont pas perdu la face. Cet accord, qui nous accorde une trêve, devrait nous amener à réfléchir sur les méfaits de la mondialisation. À côté de ses avantages, elle n’est souvent pas la panacée pour les plus faibles. Il est clair qu’un grand nombre d’emplois sont menacés, si ses lois sont appliquées à la lettre. Pour essayer de réguler ce déséquilibre, il sera nécessaire aussi à l’avenir de subventionner des projets, qui devraient freiner tout au moins l’hémorragie, sinon mettre un terme à certaines injustices. Ce système aux vases-communicants ne peut pas rester livré à lui-même. Si le libéralisme du monde économique apporte de la disette, il y a quelque chose de bancal dans ce système. Dans les écrits qu’on lit, il est question que la mondialisation puisse un jour combattre efficacement la misère, permettre aux plus démunis d’avoir plus d’espoir en l’avenir. Je salue cette intention, mais pour qu’elle puisse se réaliser il s’agira de se pourvoir des moyens pour voir se réaliser ce rêve. L’accord de Washington démontre aussi qu’il est impossible de faire marche-arrière. Weiterlesen

Même si j’avais d’autres chats à fouetter, je serais un mauvais chroniqueur si je laissais complètement de côté l’affaire Benalla. Hier le Président de la République s’est exprimé pour la première fois au sujet de cette affaire devant un « tapecul » des députés de « la République en marche » pour fêter la clôture de la session parlementaire à la Maison de l’Amérique Latine à Paris. Je le cite :  Ce qui s’est passé le 1er mai est grave, sérieux. Et ça a été pour moi une déception, une trahison. Personne, personne auprès de moi ou dans mon cabinet n’a jamais été protégé ou soustrait aux règles, aux lois de la république, au droit de tous les citoyens. S’ils cherchent un responsable, le seul responsable, c’est moi et moi seul. C’est moi qui ai fait confiance à Alexandre Benalla. C’est moi qui ai confirmé la sanction. Ça n’est pas la république des fusibles, la république de la haine. On ne peut pas être chef par beau temps. S’ils veulent un responsable, il est devant vous. Qu’ils viennent le chercher. Je réponds au peuple français. » Il a en outre dit d’une manière ironique qu’Alexandre Benalla n’était pas son amant. Ce qui s’est passé-là fait partie de l’apprentissage de sa fonction. Un chef d’État n’est à l’abri de rien. Il est évident que les coups de poing du 1er mai sont du pain blanc pour ses détracteurs. L’opinion publique a voulu l’entendre. Elle a été servie ! Il est évident que tous politiciens ayant de grandes responsabilités portent toujours la responsabilité politique d’actes qu’ils n’ont pas commis expressément. Il a bien fait de l’avoir dit. Ce qu’on lui reproche, c’est de ne pas l’avoir fait au début mai, c’est à dire peu de jours après cet incident malheureux. Weiterlesen

Sklaven sind noch Teil unseres Alltags, man glaubt es kaum! Es dürfte in der Öffentlichkeit kaum bekannt sein, wie aktuell das Thema in Europa ist, lässt doch das Stichwort Sklaverei in der kollektiven Erinnerung der westlichen Welt in der Regel an Arbeitskräfte aus Afrika auf Plantagen in den amerikanischen Südstaaten denken.

Es sei daran erinnert, dass es Verschleppungen und Zwangsarbeit nicht nur schon gab, als die Menschen gerade erst sesshaft geworden waren, sondern auch, dass es sie so gut wie überall gab.

Die Geschichte der Sklaverei ist eine Reise durch deren gesamte Historie in allen Regionen der Welt. Bislang einer größeren Öffentlichkeit eher unbekannte Stationen auf diesem Weg dürften chinesische Kindersklaven, osmanische Elitesklaven oder die „Hofmohren“ in preußischen Residenzstädten sein.

Von da aus spannt man den Bogen bis in die Gegenwart, in der Menschen auch weiterhin wie Waren behandelt und gehandelt werden – von Zwangsprostituierten bis Kindersoldaten.

Woher kommt diese Stringenz? Warum gibt es Sklaverei, den Besitz von Menschen, obwohl offiziell weltweit abgeschafft und verboten, in vielen Teilen der Welt immer noch? Wie kam und kommt es zu diesem globalen Phänomen – heute genauso wie durch die gesamte Weltgeschichte hindurch?

Bei der Suche nach Antworten auf diese Fragen hilft zunächst die Definition von Sklaverei, da sie zugleich die Bereiche und Märkte beschreibt, in denen Sklaverei bis heute eine Rolle spielt: Es geht hier um Gewalt von Menschen über den Körper anderer Menschen, es geht in den allermeisten Fällen um körperlichen Zwang zu schwersten und schmutzigsten Arbeiten oder zu Dienstleistungen.

Hinzu kommen sämtliche Formen und Folgen von Statusdegradierungen, wie besonders der entwürdigende Kauf und Verkauf von Menschen. Dabei existieren einzelne dieser Dimensionen – auch in Kombinationen – weiterhin. Heute werden sie in der Regel nicht mehr begründet mit der falschen Theorie von eingefrorener äußerer Statusdegradierung im Sinne von Rassismus, sondern eher durch andere soziale oder ethnische Rangzuschreibungen.

Sexuelle Verfügung ist sogar noch immer verbunden mit einem der Hauptmerkmale formeller Sklaverei – dem Kauf und Verkauf sowie der des Zur-Ware-Werdens menschlicher Körper, oft im Rahmen irgendeiner Art illegaler Verschleppung oder Entführung. Jedoch bedeutet Sklaverei in Zeuskes Definition nicht nur sexualisierte Gewalt.

Auch die schlicht durch exzessive Gewalt erzwungene Arbeit für die jeweiligen Halter mache die Opfer zu Sklaven. Dies ist heute meist keinen Medienbericht mehr wert. Allerdings erscheint diese Kritik nicht vollends berechtigt angesichts der regelmäßigen Berichterstattung zumindest westlicher Medien über menschenunwürdige Arbeitsbedingungen irgendwo auf der Welt.

Was in der Tat nicht mehr existiert, ist die Legitimierung und Institutionalisierung von Sklaverei durch formale Rechtssysteme sowie der Anspruch, ein einmal erworbenes Eigentum über das Mutterrecht – „Sklavenbauch gebiert Sklaven“ – sozusagen legal zu verewigen. Selbst dies gilt aber nur bedingt, womit man zum fundamentalen Problem vordringt: Sklaverei und Sklavenstatus scheinen ein nicht-evolutionäres Phänomen der Welt- und Globalgeschichte zu sein.

Sklaverei ist zwar in bestimmten Gesellschaften stärker in vorherrschende Wirtschaftssektoren wie Hauswirtschaft, Bergbau oder Plantagen eingebunden und wurde entsprechend geregelt, in der Antike etwa oder auf den Südstaatenplantagen. Nicht institutionalisiert hat sie jedoch in allen Gesellschaften bis heute existiert und tut dies auch weiterhin.

Sklavereien und unfreie Arbeit trieben wie ein Motor aus menschlichen Körpern die Dynamiken von Wirtschaft und Reichtum an. Demnach gibt es keine Epoche der Sklavereigesellschaft, die ein für allemal überwunden ist, sondern nur Gesellschaften mit mehr oder weniger ausgeprägten, mehr oder weniger institutionalisierten Sklavereien. Grund genug, Alarm zu schlagen, nicht nur für den Europarat.

Menschenhandel zum Zwecke der Ausbeutung der Arbeitskraft nimmt in Europa zu. In einigen europäischen Ländern hat er die sexuelle Ausbeutung als häufigste Form von Menschenhandel abgelöst. Die offiziellen Zahlen unterschätzen das wahre Ausmaß des Problems, während die Strafverfolgungen nur begrenzte Ergebnisse nach sich ziehen und einschlägige Verurteilungen selten sind (www.coe.int).

Il y a des événements bien plus graves que l’affaire Benalla. Ce qui passe inaperçue à cause d’un pugilat entre un proche collaborateur d’Emmanuel Macron et deux manifestants du 1er Mai à Paris, est la crise à l’échelle mondiale en ce qui concerne l’Iran. Il y a un risque réel que Téhéran prenne la décision de bloquer le Golf Persique. Cela déclencherait une crise pétrolière à l’échelle mondiale. Une partie non négligeable du pétrole de la péninsule arabique ne pourrait plus être acheminée vers l’Europe ou ailleurs. Sans parler de la production iranienne qui n’est pas négligeable. Je pense que le président Trump ne se laissera pas intimider par de telles menaces. Il se laisserait plutôt entraîner dans un conflit qui pourrait être le début d’une troisième guerre mondiale. Je comprends parfaitement la hargne de l’Iran après la rupture par les USA de l’accord pour l’arrêt des efforts faits par ce pays, en ce qui concerne les armes atomiques. Mais je pense qu’aussi Hassan Rohani, le chef d’État iranien, ferait bien d’être plus diplomatique envers le guignol de la Maison Blanche. Ce n’est pas dans son intérêt qu’une guerre soit déclenchée, d’où il sortira en fin de compte perdant. Et ceci même s’il a le soutien des Russes. Ce serait au Président de la République d’intervenir au plus vite auprès de ses collègues européens afin qu’ils essaient d’inciter les belligérants à tempérer leur agressivité. Mais comme Alexandre Benalla le handicape comme un boulet de plomb au pied, je crains qu’il ait la tête ailleurs. « Il y a urgence, Monsieur le Président ! » Indépendamment d’une crise financière sans précédent, c’est la guerre qui nous pend au nez. Il faudrait au plus vite tenter de mettre les belligérants autour d’une table, afin de trouver des solutions acceptables. Weiterlesen

Ob Nelson Mandelas Eltern ahnten, welch treffenden Namen sie ihrem Sohn gaben, als er am 18. Juli 1918 in dem Dorf Mvezo im Osten Südafrikas geboren wurde? Den Namen Nelson bekommt er erst zum Schuleintritt von einer Lehrerin. Als er das Licht der Welt erblickte, erhielt er den Namen Rolihlahla – was im Volksmund „Unruhestifter“ bedeutet. Und die sollte er im wahrsten Sinne des Wortes stiften – als Kämpfer gegen soziale Unterdrückung, als inhaftierter Aktivist, als Friedensnobelpreisträger, als erster schwarzer Präsident Südafrikas.

Gemeinsam mit zwölf Geschwistern wuchs Mandela in relativem Wohlstand auf. Nach dem frühen Tod seines Vaters – er war gerade zwölf Jahre alt – wurde er vom Stammesoberhaupt adoptiert. In den Stammesversammlungen unter Leitung seines Adoptivvaters lernt Mandela schon als Kind, so schreibt er in seiner Biografie, „seine Gegner zu bezwingen, ohne sie zu entehren“. In den Versammlungen kann jeder Mann, egal ob arm oder reich, seine Anliegen vortragen, darunter auch Kritik am Regenten. Der Anführer hört zunächst kommentarlos zu und bemüht sich anschließend, eine Lösung zu finden.

An der Universität macht Nelson Mandela seinem eigentlichen Namen alle Ehre: Weil er in einem Streit mit dem Dekan von Fort Hare, der damals einzigen Universität für Schwarze, darauf beharrt, im Recht zu sein, wird er hinausgeworfen und muss sein Jura-Studium im Fernstudium abschließen. Um einer Zwangsheirat zu entgehen, flieht Nelson Mandela im Alter von 22 Jahren nach Johannesburg. In seiner neuen Heimat arbeitet er zunächst als Wachmann, später als Rechtsanwalt.

Inwiefern das System die Schwarzen benachteiligt, erfährt der engagierte Anwalt Mandela häufig vor Gericht, dennoch lehnt Mandela lange eine aktive Beteiligung am Widerstand ab. Erst als ein enger Freund bei einer Festnahme beinahe zu Tode geprügelt wird, schließt er sich dem ANC (afrikanischer Nationalkongress) an, wobei er – wie sein Vorbild Mahatma Gandhi – den gewaltfreien Kampf propagiert.

Während seiner fünf Präsidentschaftsjahre beeindruckte besonders, wie natürlich Mandela den Mantel der Macht nach den langen, einsamen Jahren der Gefangenschaft trug: Seine Ausstrahlung fußte dabei nicht etwa darauf, dass er die große Bühne suchte, sondern – im Gegenteil – darauf, dass er sich selbst nicht übermäßig ernst nahm.

Anders als bei den meisten anderen Staatslenkern war das Geheimnis seiner Macht, dass er sie nicht ständig suchte. Die große Geste und seine Gabe, auch einfache Zeitgenossen und politische Gegner wertzuschätzen, gelten als eine seiner größten Stärken. Erst diese „Kunst der Verführung“ ermöglichte es ihm auch, die scheinbar fest zementierten Rassenschablonen am Kap zu sprengen. Aber noch etwas anderes zeichnete ihn aus: Im Gegensatz zu allen anderen afrikanischen Gründervätern und Machthabern trat er nach nur einer Amtszeit 1999 zurück.

Seine Vita selbst gibt auf den ersten Blick wenig Aufschluss darüber, warum Mandela zu einer solchen Ausnahmegestalt der Zeitgeschichte und zum größten Sohn Afrikas wurde. Als Anwalt fiel er nicht weiter auf, als Chef der Widerstandsarmee des ANC tendierte seine Wirkung gegen null. Selbst als Redner wirkte er mit seiner harten, fast metallenen Stimme oft eher hölzern und belehrend.

Um seine globale Strahlkraft besser zu verstehen, muss man weit zurückgehen – in die sonnenverbrannten Hügel der Transkei, seiner Heimat im Südosten von Südafrika, in die er hineingeboren wurde. Während sein Vater, ein angesehener Dorfchef, zeitlebens an den archaischen Stammesbräuchen festhielt, wechselte die Mutter frühzeitig zum christlichen Glauben – und ließ ihren Sohn bei den Methodisten taufen.

Man mag nun streiten über das, was bleibt, in einer Zeit, in der seine Nachfolger Mandelas Erbe in erbitterten Machtkämpfen schneller verspielen als erwartet. Aber etwas Großes wird in jedem Fall von dieser Ära bleiben – etwas, das für viele inzwischen längst zur Selbstverständlichkeit geworden ist: Südafrikas Menschen leben heute in einem freien Land, auch wenn es noch immer viel Armut, Kriminalität und weiteren sozialen Zündstoff gibt. „Seine Ideale und sein Wunsch nach Freiheit haben am Ende gesiegt“ (Tom Lodge/ Handelsblatt). Gerade weil in unserer Zeit keine Heldenverehrung herrscht. Das Kap und die Welt können sich unglaublich glücklich schätzen, dass sie einen solchen Revolutionär gehabt haben.

Nelson Mandela starb am 5. Dezember 2013. Präsident Zuma verabschiedete damals seinen Vorgänger mit den Worten: „Unsere Nation hat ihren größten Sohn verloren“ (wikipedia.org).

Am 18. Juli diesen Jahres wäre er 100 Jahre alt geworden. Hoffen wir, dass sein Geist – dem Mahatma Gandhis gleich – diese Welt noch lange durchdringen wird.

Il s’agit de Mesut Özil, le footballeur de la sélection allemande. Il a déclaré qu’il ne jouerait plus pour la « Mannschaft », car il considérait que la fédération avait fait des remarques racistes en son encontre. Les faits : Avec son collègue Ilkay Gündogan il s’est fait photographier avec Tayyip Erdogan en lui remettant un maillot au cours d’une tournée électorale avant la présidentielle en Turquie. Özil prétend aujourd’hui que ce geste n’avait aucun arrière-plan politique, qu’il ne voulait que marquer son attachement à la terre de ses ancêtres. « Comme beaucoup de gens, mes racines ancestrales recouvrent plus qu’un seul pays. J’ai certes grandi en Allemagne, mais mon histoire familiale a ses racines solidement basées en Turquie. J’ai deux cœurs, un allemand et un turc » Je veux bien, mais ce n’est pas cela que beaucoup de gens lui reprochent, c’est plutôt le soutien qu’il a apporté à un chef d’État qui a mis plus de 50.000 de ses compatriotes en prison, 140.000 personnes ont perdu leur emploi. Mesut Özil n’a pas perdu un mot à ce sujet. Reinhard Grindel, le président du DFB, a essayé de lui faire comprendre, qu’il ne s’agissait en aucune manière d’attaquer la communauté turque pour son patriotisme, mais que ses motifs étaient d’ordre politique. Je lui donne tout à fait raison. Özil démontre ainsi de la mauvaise foi. Il est facile d’accuser ses détracteurs, dont je fais partie, de racistes. Il aurait dû avoir assez de sensibilité de prendre en compte la position du gouvernement fédéral envers Tayyip Erdogan, non de la Turquie. Lorsque des ressortissants allemands d’origine turque, sont sous les verrous sans une raison évidente, on ne peut pas attendre de la part du gouvernement et de l’opposition qu’ils se mettent à plat-ventre devant un autocrate comme le président turque. Weiterlesen