« Je n’aime pas les femmes noires. Je ne voudrais pas coucher avec elles ! Mais ne croît surtout pas que je sois un raciste ! » Ce sont les déclarations d’un ami, qui m’ont donné un goût amer et que je condamne évidement. Il m’a dit, que cela ne concernait que la sexualité, non pas son estime pour des gens qu’il respectait, Puis il a parlé de son sens du perfectionnisme, qui l’incitait à avoir de telles appréciations. « Tu sais que je me casse la tête lorsqu’il s’agit d’objets comme une table, qui doit avoir les bonnes dimensions, où la perfection détermine sa valeur. Il a ainsi tout réfuté ce qu’il avait déclaré avant, lorsqu’il s’élevait contre l’exclusion et prônait l’égalité des ethnies. Et tout cela d’un homme d’une gentillesse absolue, d’un être qui ne ferait du mal à une mouche. Il est toujours là lorsqu’on a besoin de lui, a des amis venant des quatre coins du monde, ce qui rend encore plus suspect de telles remarques. J’ai essayé de lui dire, que tout ce qu’il disait ne reposait pas sur grand-chose, lorsqu’on se donne la peine de prendre la vie sous la loupe. L’amour jette son dévolu souvent sur des personnes, dont « il n’était pas question ! » « Et que ferais-tu si tu tombais sur une black pour laquelle tu ressens plus que de la sympathie ? Laisse donc faire la destinée ! » Je ne voulais pas entrer dans un débat, dont je savais, où il mènerait, c’est à dire dans le néant, mais plutôt lui faire comprendre, qu’il ne faut jamais généraliser, que la vie est faite d’imprévus. En parallèle à tout cela, la lettre de menace de mort que le député noir du LRM ,Jean-François Mbaye vient de recevoir. On lui promet de lui envoyer une balle dans la tête, de l’exécuter. Paroles de Gilets jaunes, qui se sont égarés sur la mauvaise voie. Inutile de me répéter que je suis sûr qu’une grande majorité de jaunistes rejettent de tels propos ! Weiterlesen

Même si j’avais d’autres chats à fouetter, je serais un mauvais chroniqueur si je laissais complètement de côté l’affaire Benalla. Hier le Président de la République s’est exprimé pour la première fois au sujet de cette affaire devant un « tapecul » des députés de « la République en marche » pour fêter la clôture de la session parlementaire à la Maison de l’Amérique Latine à Paris. Je le cite :  Ce qui s’est passé le 1er mai est grave, sérieux. Et ça a été pour moi une déception, une trahison. Personne, personne auprès de moi ou dans mon cabinet n’a jamais été protégé ou soustrait aux règles, aux lois de la république, au droit de tous les citoyens. S’ils cherchent un responsable, le seul responsable, c’est moi et moi seul. C’est moi qui ai fait confiance à Alexandre Benalla. C’est moi qui ai confirmé la sanction. Ça n’est pas la république des fusibles, la république de la haine. On ne peut pas être chef par beau temps. S’ils veulent un responsable, il est devant vous. Qu’ils viennent le chercher. Je réponds au peuple français. » Il a en outre dit d’une manière ironique qu’Alexandre Benalla n’était pas son amant. Ce qui s’est passé-là fait partie de l’apprentissage de sa fonction. Un chef d’État n’est à l’abri de rien. Il est évident que les coups de poing du 1er mai sont du pain blanc pour ses détracteurs. L’opinion publique a voulu l’entendre. Elle a été servie ! Il est évident que tous politiciens ayant de grandes responsabilités portent toujours la responsabilité politique d’actes qu’ils n’ont pas commis expressément. Il a bien fait de l’avoir dit. Ce qu’on lui reproche, c’est de ne pas l’avoir fait au début mai, c’est à dire peu de jours après cet incident malheureux. Weiterlesen

Comme prévu, Christophe Castaner a été élu délégué général à la tête de LRM pour trois ans. Il aura la lourde tache de construire un parti, qui ne devrait pas être conventionnel. Comme ancien du PS, je sais qu’une telle organisation demande une structure assez rigide, qui peut être ressentie comme étouffante par les militants de la base. J’ai le privilège de pouvoir la comparer avec celle du SPD en Allemagne, dont je suis membre depuis 1973. Et de plus j’ai une expérience syndicale. Dans toutes ces organisations de gauche, j’avais et j’ai souvent l’impression que le dogmatisme étouffe parfois la réflexion. Peut-être est-ce mon âge, mais je dois avouer que les appareils me pèsent souvent trop, qu’ils ont perdu la faculté de vraiment prendre la température. Si nous voulons faire évoluer notre société, il faut tout d’abord éviter le bourrage de crâne, qui ne reproduit que des schémas dépassés. Dès que deux personnes se mettent ensemble, il y aura toujours une qui voudra dominer l’autre. Le mythe de la carrière prend trop de place et détruit toutes options qui à priori ne pourraient pas trop plaire. Du clientélisme à la pelle ! Et c’est justement là que la LRM ne devrait pas tomber dans le piège de faire mijoter le bouillon de minuit de la démocratie. D’accord, je dois avouer qu’il est plus facile de critiquer que d’inventer de nouvelles options. Ne soyons pas dupes. Un parti a pour devoir de former des cadres qui un jour occuperont des postes importants au sein de la République. Weiterlesen