Comme prévu, Christophe Castaner a été élu délégué général à la tête de LRM pour trois ans. Il aura la lourde tache de construire un parti, qui ne devrait pas être conventionnel. Comme ancien du PS, je sais qu’une telle organisation demande une structure assez rigide, qui peut être ressentie comme étouffante par les militants de la base. J’ai le privilège de pouvoir la comparer avec celle du SPD en Allemagne, dont je suis membre depuis 1973. Et de plus j’ai une expérience syndicale. Dans toutes ces organisations de gauche, j’avais et j’ai souvent l’impression que le dogmatisme étouffe parfois la réflexion. Peut-être est-ce mon âge, mais je dois avouer que les appareils me pèsent souvent trop, qu’ils ont perdu la faculté de vraiment prendre la température. Si nous voulons faire évoluer notre société, il faut tout d’abord éviter le bourrage de crâne, qui ne reproduit que des schémas dépassés. Dès que deux personnes se mettent ensemble, il y aura toujours une qui voudra dominer l’autre. Le mythe de la carrière prend trop de place et détruit toutes options qui à priori ne pourraient pas trop plaire. Du clientélisme à la pelle ! Et c’est justement là que la LRM ne devrait pas tomber dans le piège de faire mijoter le bouillon de minuit de la démocratie. D’accord, je dois avouer qu’il est plus facile de critiquer que d’inventer de nouvelles options. Ne soyons pas dupes. Un parti a pour devoir de former des cadres qui un jour occuperont des postes importants au sein de la République. Weiterlesen