Il s’agit de Mesut Özil, le footballeur de la sélection allemande. Il a déclaré qu’il ne jouerait plus pour la « Mannschaft », car il considérait que la fédération avait fait des remarques racistes en son encontre. Les faits : Avec son collègue Ilkay Gündogan il s’est fait photographier avec Tayyip Erdogan en lui remettant un maillot au cours d’une tournée électorale avant la présidentielle en Turquie. Özil prétend aujourd’hui que ce geste n’avait aucun arrière-plan politique, qu’il ne voulait que marquer son attachement à la terre de ses ancêtres. « Comme beaucoup de gens, mes racines ancestrales recouvrent plus qu’un seul pays. J’ai certes grandi en Allemagne, mais mon histoire familiale a ses racines solidement basées en Turquie. J’ai deux cœurs, un allemand et un turc » Je veux bien, mais ce n’est pas cela que beaucoup de gens lui reprochent, c’est plutôt le soutien qu’il a apporté à un chef d’État qui a mis plus de 50.000 de ses compatriotes en prison, 140.000 personnes ont perdu leur emploi. Mesut Özil n’a pas perdu un mot à ce sujet. Reinhard Grindel, le président du DFB, a essayé de lui faire comprendre, qu’il ne s’agissait en aucune manière d’attaquer la communauté turque pour son patriotisme, mais que ses motifs étaient d’ordre politique. Je lui donne tout à fait raison. Özil démontre ainsi de la mauvaise foi. Il est facile d’accuser ses détracteurs, dont je fais partie, de racistes. Il aurait dû avoir assez de sensibilité de prendre en compte la position du gouvernement fédéral envers Tayyip Erdogan, non de la Turquie. Lorsque des ressortissants allemands d’origine turque, sont sous les verrous sans une raison évidente, on ne peut pas attendre de la part du gouvernement et de l’opposition qu’ils se mettent à plat-ventre devant un autocrate comme le président turque. Weiterlesen