Mohammed ben Salmane, le Prince hériter de l’Arabie Saoudite est en visite en France. Demain il rencontrera Emmanuel Macron. Sous le couvert d’une certaine offensive de charme, le Royaume veut faire croire au monde, qu’il est en train de vivre une mutation et de passer d’un conservatisme absolu à un régime de nature plus libérale. Il y a certes des changements en surface, mais je doute fort que dans le fond il se soit passé grand-chose. On ne peut pas parler de révolution. Les femmes auront le droit de conduire, mais elles restent malgré tout en retrait. Le régime quant à lui ne se remet pas question. Ce qui est en train d’évoluer, c’est la politique étrangère qui suit des objectives volontaristes. L’Arabie Saoudite est en train de s’impliquer d’une manière forte dans la politique de toute la région et mène une guerre indirecte contre l’Iran au Yémen. Pour ben Salmane l’Iran est le pays à abattre. Tout d’abord pour des raisons hégémoniques, de l’autre pour combattre le chiisme qui pour lui est un facteur dissident de l’Islam. Une lutte entre des frères ennemis qui prendra encore de l’ampleur dans l’avenir. Depuis que Riyad montre de la compréhension envers l’État hébreux, les tensions augmenteront. Cela se remarque tout particulièrement dans ce cas bien précis avec le Hezbollah au Liban. Ces milices sont soutenues par l’Iran, qui combattent Israël, une raison pour l’Arabie Saoudite de mettre le feu aux poudres ? Il serait fatal de vouloir attiser le feu dans la Suisse du proche-orient. Une étincelle suffit pour qu’une nouvelle guerre civile éclate. Comme ennemis jurés, les Saoudiens se sont mis en tête d’anéantir le régime des mollahs, une guerre sainte en quelque sorte. Dans un tel cas de figure, il n’est pas étonnant que les gardiens des lieux saints, comme la Mecque ou Médine s’arment à tout va. Des sommes mirobolantes sont investies pour l’armement des forces armées du Royaume. Des cahiers de commandes archi-plein. Weiterlesen
Monat: April 2018
50 Jahre Club of Rome
Ein schmales Bändchen von 180 Seiten mit vielen Grafiken und Schaubildern. Doch das hatte es in sich. „The Limits to Growth“, deutsch „Die Grenzen des Wachstums“ setzte 1972 den Startpunkt für die globale Umweltdebatte. Herausgegeben von dem 1968 gegründeten Thinktank „Club of Rome“, schaffte die Studie zur Zukunft der Menschheit es fast überall auf die Bestsellerlisten und erweiterte den politischen Horizont um das Thema Nachhaltigkeit – das damals noch niemand so nannte. Übersetzt in über 30 Sprachen, wurden von ihm 30 Millionen Exemplare verkauft. Das hat seither kein anderes wissenschaftliches Werk geschafft.
Das benutzte Weltmodell diente der Untersuchung von fünf Tendenzen mit globaler Wirkung: Industrialisierung, Bevölkerungswachstum, Unterernährung, Ausbeutung von Rohstoffreserven und Zerstörung von Lebensraum. So wurden Szenarien mit unterschiedlich hoch angesetzten Rohstoffvorräten der Erde berechnet, oder eine unterschiedliche Effizienz von landwirtschaftlicher Produktion, Geburtenkontrolle oder Umweltschutz angesetzt.
Der Report kam als reine Weltuntergangsprophezeihung rüber. In den pessimistischen Szenarien ihres „Weltmodells“ hatten die Forscher um Dennis Meadows von der US-Universität MIT berechnet, was passiert, wenn die Weltbevölkerung ungebremst wächst, kaum neue Rohstoffvorkommen entdeckt und auch keine großen technologischen Fortschritte erzielt werden. Und das Ergebnis, das der MIT-Großrechner für diesen Fall ausspuckte, waren dramatisch: ein wirtschaftlicher und ökologischer Kollaps der Weltgesellschaft im Laufe des 21. Jahrhunderts. Als Folge würde die Weltbevölkerung drastisch zurückgehen, in Hunger und Elend. Dass es auch andere Szenarien gab, in denen durchgespielt wurde, wie dies zu vermeiden sei, interessierte die Öffentlichkeit damals weniger.
Gerade in den letzten Jahren macht der Thinktank wieder mehr von sich reden. Und die älteren unter den Club-of-Rome-Mitgliedern sind radikaler geworden. Einer der Zukunftsforscher, der schon 1972 am „Grenzen-Bericht“ mitarbeitete, der Norweger Jørgen Randers und sein Co-Autor Graeme Maxton, machten in ihrem jüngsten Club-of-Rome-Bericht von 2016, „Ein Prozent ist genug“ eine Reihe konkreter Vorschläge, wie der Schwenk zu nachhaltigen (Wikipedia) Gesellschaften noch zu schaffen sei – etwa durch neue Grenzen für den globalen Handel, grüne Konjunkturpakete, mehr Urlaub, späteren Renteneintritt.
Die 100 Mitglieder, weltweit anerkannte Expertinnen und Experten in ihren jeweiligen Disziplinen, sehen sich nach wie vor den Gründungsprinzipien des Clubs verpflichtet: Gerade dem Einsatz für eine nachhaltige Zukunft der Menschheit durch eine holistische, interdisziplinäre und langfristige Perspektive. Die größten Herausforderungen unserer Welt hängen zusammen und können nicht als singuläre Phänomene betrachtet werden.
In den kommenden Monaten werden eine Reihe an Veranstaltungen stattfinden, an denen die Entwicklungen über die letzten 50 Jahre reflektiert und die zukünftigen Herausforderungen für die Menschheit und den Planeten diskutiert werden.
Auch der Club muss sich verändern. 50 Jahre sind vergangen! Unzählige Publikationen hat der Club of Rome veröffentlicht, sich verändert und angepasst. Doch er ist heute nicht mehr so präsent und einflussreich wie damals. Wissenschaftler, damals so inspiriert von der Gruppierung, wünschen sich eine Erneuerung. Eine Anregung zu sagen: Bitte reformiert Euch! Zuerst braucht es mehr Frauen im Club, mehr Hautfarben unterschiedlicher Art, mehr kulturelle Aspekte. Denn der Club of Rome wird eigentlich heute mehr gebraucht als je zuvor.
Vielleicht bieten die Treffen und Feiern des Club of Rome zum 50-jährigen Jubiläum eine Gelegenheit darüber nachzudenken, wie man sich erneuern kann.
Auf jeden Fall: Happy Birthday! Weiter so!
Une vision de l’Allemagne
Gregor Gysi a écrit un best-seller, « Ein Leben ist zu wenig » (Une vie c’est trop peu), qui a été vendu plus de 100000 fois depuis sa parution il y a cinq mois. Cet avocat, qui du temps de la RDA, était le défenseur de nombreux dissidents, avait des rapports assez étroits avec le régime, ce qu’on lui a reproché. Sa réponse : « Comment aurais-je pu être efficace, sans certaines relations ? » Il a été jusqu’à peu, un des leaders de « Die Linke », le parti de gauche issu du SED, la formation dominante de la RDA, dont Erich Honecker était issu. Personne n’a oublié le mur de Berlin, la Stasi, la police de sûreté, qui était omniprésente, les arrestations arbitraires et ceci au nom du socialisme. Le «Die Linke » a pris depuis ses distances par rapport à son aîné et joue depuis l’effondrement du régime autoritaire de la RDA, la carte de la démocratie. Il doit indéniablement cette évolution à Gregor Gysi, qui pendant des années a été député au Bundestag et un des leaders charismatique de ce parti. Il se détachait de ses collègues, peu importe leur couleur politique, par un talent oratoire peu commun en Allemagne. Un homme qui savait parfaitement manier le verbe. Sans vouloir oublier les souffrances occasionnées par le SED et son régime impitoyable, il essaie toujours de tempérer les esprits au sujet de ce passé, en invoquant les acquis sociaux de la RDA. Pas de chômage, un bon système scolaire et j’en passe. Il aurait voulu que la République Fédérale ne rejette pas tout d’un bloc et reprenne les aspects positifs, comme la gérance de la petite enfance, par exemple. De la crèche à la maternelle, toutes les familles pouvaient compter pouvoir y placer leurs enfants, ce qui permis aux mères de pouvoir exercer leur métier et gagner ainsi de l’argent pour le ménage. Ceci moins l’endoctrinement qui était insupportable. Du bourrage de crâne depuis le plus jeune âge. Weiterlesen
Sans interdits, pas se progrès
Admettons le cas suivant. Un exploitant de houblon a depuis peu le Parkinson. Dans les exploitions voisines, il y a eu des cas d’Alzheimer, de démence précoce et des attaques cérébrales. Une statistique plus élevée que la normale. Le houblon doit être giclé régulièrement d’insecticides, pour qu’il y ait le moins de dommage possible. Le propre de cette plante, est de pousser en hauteur. Lorsque l’agriculteur emploie des insecticides, cela le touche de plein fouet, lorsqu’il ne prend pas les mesures nécessaires. Des produits destinés à tuer des insectes, ne peuvent pas être bons pour notre santé. Les méfaits ne font pas haltes entre les hommes et les plantes traitées. C’est à dire que notre système neurologique qui est très vulnérable, prendra un coup de massue, si l’exploitant ne se masque pas en répandant les produits chimiques dans sa plantation. Il en est de même, pour le blé, au Sud des grands Lacs aux USA. C’est par avions que les champs sont traités. Bien des agriculteurs sont tombés malades, d’après les statistiques faites ailleurs en Amérique. Il est bien clair que l’industrie qui développe de telles massues chimiques, ne veut rien savoir de tout cela. Elle fait des pieds et des mains, qu’on laisse le temps nécessaire avant de prendre des décisions, pouvant lui causer des problèmes financiers. Elle s’appuie sur la thèse qu’en effectuant souvent des contrôles pathologiques, il n’est pas possible de dire exactement si la chimie employée pouvait avoir une incidence sur l’état de santé. Même en effectuant des prélèvements sur des cadavres, on ne peut pas prétendre avec assez de sûreté quelle aurait pu être l’influence des produits synthétiques, concernant l’état de santé du décédé. Tant qu’il n’y aura pas une cause précise, il est peu probable que les choses changent. Il existe bien des produits non nocifs pour éliminer les hôtes non désirables des cultures, mais leur manipulation est des plus ardues. Les moyens pour obtenir du bio sont plus que compliquées et demandent beaucoup de connaissances et obligent les exploitants d’engager plus de personnel, même si cela pouvait amoindrir les profits. Il faut se dire tout cela avant de prendre une décision fondamentale. Weiterlesen
Pas de quoi danser la Samba !
L’ancien président du Brésil, Lula da Silva, après l’émission d’un mandat de dépôt, devra se présenter aujourd’hui avant 17 heures, heure locale, à la police fédérale à Curitiba pour amorcer sa peine de prison de plus de dix ans. L’icône de la gauche brésilienne est ainsi mis hors-jeu, tout au moins pour l’instant. Il est accusé d’avoir reçu un appartement de luxe en échange de petits services en ce qui concerne les souscriptions. Lula prétend que cela ne correspond pas à la vérité. Dilma Rousseff, qui lui a succédé à la tête du pays, a prétendu hier dans une manifestation improvisée, que les militaires, encore teintés par des tendances d’extrême-droite, en avaient voulu à sa peau. Je ne sais pas quels sentiments cela m’inspirent, mais je pourrais assez bien m’imaginer que tout ne s’est pas passé d’une manière correcte. Je dois avouer que je connais trop mal la politique brésilienne, pour avoir un jugement définitif mais je veux faire parler tout d’abord mes sentiments, par rapport à ce que je ressens dans tout cela. Il est tout de même symbolique que ce dernier épisode – pour l’instant il n’y a pas de preuves qu’il puisse avoir un revirement dramatique – se déroule à quelques kilomètres de Curitiba, la huitième ville du Brésil par rapport à la population. Cette ville a mis sur pied un modèle révolutionnaire pour l’avenir. Le système social est avant tout axé sur l’égalité, les transports publics prennent en compte les besoins de l’écologie, la lutte contre la pauvreté a une priorité. Un grand contraste avec les autres métropoles du Brésil, ou le fossé entre les pauvres et les riches se creuse de plus en plus. Lula avait été lui aussi le symbole d’un peu plus de justice. Il est évident que sa démarche gênait la classe dirigeante, d’autant plus qu’il se trouve actuellement à la tête des sondages en ce qui concerne les élections présidentielles qui se dérouleront encore cette année. C’était vraiment la personne à abattre, afin de sauver les prérogatives malhonnêtes que la bourgeoisie considérait lui venant de droit. Je suis curieux de voir quelles seront les réactions du peuple après le probable emprisonnement de l’ancien président ? Pourra-t-il se battre efficacement contre l’esprit totalitaire des plus nantis ? Weiterlesen
Martin Luther King
Kaum zu glauben, es ist heute fünfzig Jahre her:
Wenn seine Zeit gekommen sei, dann wolle er keine lange Trauerfeier und keine ausschweifende Grabrede, sagte der Bürgerrechtsführer Martin Luther King Jr. am 4. Februar 1968. Der Redner solle einfach nur sagen, dass er ein Tambourmajor gewesen sei, der für Gerechtigkeit und Frieden getrommelt habe.
Zwei Monate später war King tot. Diese Predigt hatte er in der Ebenezer Baptist Church in Atlanta im Bundesstaat Georgia gehalten. In der Kirche, in der King aufwuchs. Die er als Pastor bis zu seinem Tod leitete. Die zur Keimzelle des Bürgerrechtskampfs wurde und in der Kings Trauerfeier stattfand. Ebenezer Baptist: die berühmteste schwarze Kirche in den USA.
Sein ungebrochener Mut, sich für die Rechte der Schwarzen einzusetzen, stieß auf große Begeisterung in der Gesellschaft. Aus einer kleinen Gruppe war eine große Bewegung geworden: Am 28. August 1963 nahmen in Washington, D.C. mehr als 250.000 Menschen, darunter auch Weiße, an einer friedlichen Demonstration teil. Der „Marsch auf Washington“ zählt als Höhepunkt der Bürgerrechts-Proteste.
Bei dieser Demonstration hielt Martin Luther King auch seine wohl bedeutendste Rede: „I have a dream“, die in die Geschichte eingegangen ist. Nach diesem Protestmarsch auf Washington begann J. Edgar Hoover, der damalige Chef des FBI, intensiv damit, Martin Luther King und andere Bürgerrechtler bespitzeln zu lassen, um letztlich die Bürgerrechtsbewegung zu zerstören.
Doch sein Wille, die Rechte der Schwarzen zu stärken, fand in den USA endlich Anklang. Es herrschte Aufbruchstimmung in den USA. Der junge Präsident John F. Kennedy traf sich mit Martin Luther King und das Gesetz zur Aufhebung der Rassentrennung wurde beschlossen.
Zwar wurde John F. Kennedy noch im November 1963 ermordet, doch sein Nachfolger Lyndon Johnson führte das Vorhaben zu Ende. Am 2. Juli 1964 wurde der „Civil Rights Act“ verabschiedet. Dafür erhielt King im selben Jahr noch den Friedensnobelpreis und wurde vom amerikanischen Nachrichtenmagazin Time zum „Mann des Jahres“ ernannt.
Doch sein Erfolg gefiel nicht allen. Am 4. April 1968 wurde Martin Luther King – wohl von weißen Rassisten – mit einem einzigen Schuss auf dem Balkon eines Motels in Memphis erschossen.
Martin Luther King kümmerte sich in dieser Zeit schon längst nicht nur um typisch „schwarze“ Themen. Vielmehr engagierte er sich verstärkt in der Kampagne gegen den Vietnamkrieg. Das brachte ihm im Weißen Haus wenig Sympathien ein. Am 3. April 1968 hielt er eine große Rede. In dieser gebrauchte er eine Formulierung, die man im Nachhinein als eine Art Abschiedsgruß lesen kann. King sagte, er sei auf einem Berg gewesen und habe „das Gelobte Land gesehen“. Am nächsten Tag wurde Martin Luther King erschossen.
Als Reaktion auf das Attentat brachen einerseits in vielen Städten schwere Unruhen aus. Andererseits verabschiedete der Kongress noch im selben Monat eine Erweiterung der Bürgerrechtsgesetzgebung, die Diskriminierung beim Wohnungskauf oder Vermietung verbot. Diese Regelungen hätten King sicher gefreut. Aber er wäre auch nicht müde geworden, auf weiter bestehende Missstände aufmerksam zu machen, den Regierenden also weiter „auf die Nerven“ zu gehen.
Sich einen Afroamerikaner als Präsident im Weißen Haus vorzustellen, ist mutmaßlich mehr als Martin Luther King in den sechziger Jahren zu träumen gewagt hätte. Aber auch hier sieht man, dass Geschichte nicht linear verläuft. Zwar hat Barack Obama zwei Amtszeiten absolviert. Aber heute werden im Weißen Haus wieder Dinge gesagt, getan und gedacht, die naive Optimisten für immer im Dunkel der Geschichte verschwunden glaubten. Die Träume unterschiedlicher Gruppierungen prallen im heutigen Amerika unversöhnlicher aufeinander als seit Jahrzehnten. Das Land könnte einen Versöhner wie Martin Luther King brauchen, auch wenn der sich wegen der Polarisierung der Gesellschaft wieder in akute Lebensgefahr begäbe.
Quant à l’étanchéité…
Pour quelqu’un habitant près d’une frontière, je ne peux que douter des contrôles effectués au passage d’un pays à l’autre. Maintenir la présence de la police à ces endroits jusqu’à la fin octobre 2018 est plutôt une mesure psychologique, ayant comme but de rassurer les citoyens. Je vis sur le territoire national près de Genève, une ville connue pour ses trafics politiques, frisant souvent ceux de la criminalité, du terrorisme. Comme métropole internationale, il y a des fluctuations importantes au sein de la population appartenant de près ou de loin à la diplomatie. Pour tous ceux disposant de papiers liés à leurs fonctions, de grandes dérogations sont faites. Le fait d’appartenir à cette caste, s’en est une, leur permet une plus grande mobilité. Ils sont à l’abri de trop de contrôles. À la frontière on les fera tout simplement passer. De même pour bon nombre d’infractions, qui dans les plus mauvais des cas se terminent par une expulsion. Ils disposent aussi de la valise diplomatique pour être à l’abri de fouilles. Et j’en passe ! C’est plutôt dans ce milieu que se trouve les ingrédients menant à des attentats. Accès pour ainsi impossible ! Weiterlesen
Le train-train
Il y a de quoi râler lorsqu’on se trouve massé sur un quai de gare et que le train qu’on attend ne vient pas. La grève a été cette fois-ci moins suivie qu’en mars. Les cheminots sont-ils en train de remarquer, que leur mouvement va dans le sens contraire à une évolution, celle du marché libre, que je trouve parfois regrettable lorsque il s’agit du service public. Il y a les prestations que tous les citoyens sont en droit d’attendre. Celles d’être ravitaillés en eau, en électricité et j’en passe. Des besoins vitaux pour assurer la survie de tous et ceci sans exception. Il est indéniable que la mobilité entre aussi dans ce contexte, mais les règles de jeu ont changé. L’UE attend de la libre concurrence une amélioration pour tous ceux qui prennent le train. Mais comme on l’a vu en Allemagne, ce n’est pas forcément le cas et là je donne raison aux cheminots. Mais d’autre part, où est-il écrit, que c’est seulement l’État qui doit avoir le monopole ? Dans ce cas-là c’est une grève politique. Elle voudrait arrêter une évolution, qui à mon humble avis, ne peut pas être stoppée. Il y a le très fort endettement de la SNCF, qui rend toute marge de manœuvre presque impossible. Il est évident que si la compagnie pouvait vendre des licences pour un temps déterminé à des prestataires privés, il serait possible de réduire le passif. Mais ce qui rend le tout si délicat, c’est qu’on se trouve devant des exigences de part et d’autres qui ne peuvent pas être respectées dans ce contexte-là. Les voyageurs sont en droit d’attendre qu’ils aient accès partout, aussi dans les endroits les plus reculés. L’État garantit jusqu’à présent, que mêmes des lignes pas rentables soient maintenues, car elles sont importantes pour l’équilibre territorial de la France. Il s’agit-là d’un réseau subventionné. Et si le train coûte vraiment trop cher, il faut mettre en place un service efficace de bus. Mais il faut reconnaître que cet état de fait, n’est pas toujours respecté. Weiterlesen