Aujourd’hui sera donné dans les Landes le premier coup de pioche du village Alzheimer. Jusqu’à sa mort en 2017, l’ex-ministre socialiste Henri Emmanuelli a lutté pour ce projet. Comme le modèle néerlandais de Weesp près d’Amsterdam, créé en 2013, il y sera procédé à des expériences concernant les thérapies alternatives. 120 patients, accompagnés par une centaine de médecins, d’aides-soignants, de psychologues, de travailleur sociaux et j’en passe, veilleront d’une part à leur bien-être, de l’autre seront chargés du suivi scientifique, qui sera effectué en coopération avec des établissements exerçant des méthodes traditionnelles. Cette maladie dont l’origine peut être différente, en passant de l’héritage génétique à l’usure du cerveau due au grand âge des patients, reste en fait encore dans bien des points un secret. Je pense en particulier aux nuisances écologiques. Lorsque j’ai tourné des films ayant comme sujet l’effet nocif des insecticides, des herbicides et des pesticides sur l’être humain, j’ai consulté des atlas et des statistiques concernant l’impact géographique des pathologies incurables, dont l’Alzheimer fait partie. Je voulais savoir s’il y avait des différences d’un endroit à l’autre. J’ai constaté que le nombre de personnes atteintes de l’Alzheimer entre-autres, était plus élevé dans les régions, où se pratique l’agriculture industrielle, comme par exemple le Nord de Munich, où il y a de grandes cultures de Houblon ou qu’en Indiana, aux États-Unis, où des milliers de kilomètres carrés sont consacrés aux céréales. Le nombre de personnes atteintes de troubles neurologiques y est plus élevé qu’ailleurs. Weiterlesen

Admettons le cas suivant. Un exploitant de houblon a depuis peu le Parkinson. Dans les exploitions voisines, il y a eu des cas d’Alzheimer, de démence précoce et des attaques cérébrales. Une statistique plus élevée que la normale. Le houblon doit être giclé régulièrement d’insecticides, pour qu’il y ait le moins de dommage possible. Le propre de cette plante, est de pousser en hauteur. Lorsque l’agriculteur emploie des insecticides, cela le touche de plein fouet, lorsqu’il ne prend pas les mesures nécessaires. Des produits destinés à tuer des insectes, ne peuvent pas être bons pour notre santé. Les méfaits ne font pas haltes entre les hommes et les plantes traitées. C’est à dire que notre système neurologique qui est très vulnérable, prendra un coup de massue, si l’exploitant ne se masque pas en répandant les produits chimiques dans sa plantation. Il en est de même, pour le blé, au Sud des grands Lacs aux USA. C’est par avions que les champs sont traités. Bien des agriculteurs sont tombés malades, d’après les statistiques faites ailleurs en Amérique. Il est bien clair que l’industrie qui développe de telles massues chimiques, ne veut rien savoir de tout cela. Elle fait des pieds et des mains, qu’on laisse le temps nécessaire avant de prendre des décisions, pouvant lui causer des problèmes financiers. Elle s’appuie sur la thèse qu’en effectuant souvent des contrôles pathologiques, il n’est pas possible de dire exactement si la chimie employée pouvait avoir une incidence sur l’état de santé. Même en effectuant des prélèvements sur des cadavres, on ne peut pas prétendre avec assez de sûreté quelle aurait pu être l’influence des produits synthétiques, concernant l’état de santé du décédé. Tant qu’il n’y aura pas une cause précise, il est peu probable que les choses changent. Il existe bien des produits non nocifs pour éliminer les hôtes non désirables des cultures, mais leur manipulation est des plus ardues. Les moyens pour obtenir du bio sont plus que compliquées et demandent beaucoup de connaissances et obligent les exploitants d’engager plus de personnel, même si cela pouvait amoindrir les profits. Il faut se dire tout cela avant de prendre une décision fondamentale. Weiterlesen

L’université du Maryland a publié une étude, où il est démontré que 42,1 % des colonies d’abeilles ont été décimées entre avril 2014 et avril 2015. Ceci en particulier dans le « Corn Belt », le silo à grains des USA. Les pesticides ne sont pas en mesure de faire le choix entre les bons et les mauvais insectes. Ils peuvent être considérés comme le zyklon b de l’agriculture. L’appât du gain nous entraîne à la catastrophe. Pour éviter « des dommages » on élimine sans discernement tout ce qui pourrait nuire à une « belle récolte ». Parmi les victimes : les abeilles ! Cet exemple démontre bien à quel point nous sommes aveugles. Avons-nous oublié que sans elles il ne peut pas y avoir une fécondation naturelle, que nos arbres fruitiers courent à leur mort lente, que les forêts ne peuvent pas se régénérer ? Et ceci pour maintenir le cours du blé dans une fourchette financière soi-disant stable. Le consommateur refuse de dépenser plus pour sa nourriture, même si elle garantit sa vie. Le bon-marché exige des agriculteurs qu’ils produisent le plus possible afin de faire du bon marché ! Pour y arriver, seule la chimie peut intervenir. Une hérésie ! Weiterlesen