Pour quelqu’un habitant près d’une frontière, je ne peux que douter des contrôles effectués au passage d’un pays à l’autre. Maintenir la présence de la police à ces endroits jusqu’à la fin octobre 2018 est plutôt une mesure psychologique, ayant comme but de rassurer les citoyens. Je vis sur le territoire national près de Genève, une ville connue pour ses trafics politiques, frisant souvent ceux de la criminalité, du terrorisme. Comme métropole internationale, il y a des fluctuations importantes au sein de la population appartenant de près ou de loin à la diplomatie. Pour tous ceux disposant de papiers liés à leurs fonctions, de grandes dérogations sont faites. Le fait d’appartenir à cette caste, s’en est une, leur permet une plus grande mobilité. Ils sont à l’abri de trop de contrôles. À la frontière on les fera tout simplement passer. De même pour bon nombre d’infractions, qui dans les plus mauvais des cas se terminent par une expulsion. Ils disposent aussi de la valise diplomatique pour être à l’abri de fouilles. Et j’en passe ! C’est plutôt dans ce milieu que se trouve les ingrédients menant à des attentats. Accès pour ainsi impossible ! Weiterlesen