J’ai suivi hier à la télévision les bons vœux de Noël du Pape François et ai été tout aussi bien impressionné par la clarté de son discours que pas la bonté qu’il arrive à transmettre de par le monde. Il a énuméré tous les conflits actuels et appelé chacun d’entre-nous à contribuer activement à arrêter les carnages. La prière à elle seule ne peut pas suffire pour faire entendre raison à tous ceux qui n’ont aucun scrupule à assassiner des enfants. Un message très concret en ce qui concerne les activités pour sauvegarder ou rétablir la paix, peu importe à qui il est adressé. Il est évident que ce que François dit n’est qu’une tentative afin de faire prendre conscience à tous et chacun de la situation dans laquelle ils se trouvent. Comme jésuite il a de la suite dans les idées et ne passe pas par quatre chemin pour dire ce qui est à ses yeux primordial. Il n’enrobe pas son discours de piétisme, au contraire. Il ne fait que répéter ce que le Christ aurait pu dire dans une telle situation. Il a démontré que le mot était certes important, mais s’il n’était pas suivi de faits, il perdait de sa valeur. Le Pape est parfaitement conscient dans quel contexte se trouve notre planète en ce moment. La population mondiale est d’environ 7 milliards d’homme. La place pour chacun risque de s’amenuiser encore, ce qui crée des conflits. Chacun essaie de tirer la couverture à soi, mais est forcé de comprendre qu’il y a une limite aux ressources et ceci malgré les technologies de pointe. Cet état engendre chez chaque individu de la peur, qui elle se transforme rapidement en violence. Ce serait le constat pragmatique de ce qui se passe actuellement. Mais il y a plus ! Lorsque l’ésotérisme s’en mêle, cela devient désastreux. Je ne veux pas dans ce contexte faire l’amalgame entre la religion et la superstition, mais doit reconnaître que dans le désespoir l’homme a recours à de telles pratiques, qui entraînent fatalement l’intolérance. Un phénomène dont aucun mouvement de croyance est immune. Il ne peut qu’attiser les conflits, être la source de guerres et du terrorisme international. Weiterlesen

Der Weihnachtsmann ist ein Deutscher! Nicht der heilige Nikolaus, Bischof von Myra, sondern sein heutiger Nachfolger: lächelnd, übergewichtig und mit roter Whiskynase.

Mitten im US-Bürgerkrieg hatte ein Karikaturist von Harper’s Weekly die erste dieser Zeichnungen von „Santa Claus“ veröffentlicht, um seine Leser aufzuheitern. Die herrlichen Bilder von 1863, deren sich Coca-Cola später bediente, stammen von Thomas Nast, einem deutschen Auswanderer aus Landau.

Dies ist ein Beispiel dafür, wie wir Deutschen unser Weihnachtsbild in der weiten Welt bis heute prägen.

Der Ursprung des Weihnachtsbaums führt ebenfalls zu den Germanen. Sie fingen sehr früh damit an, ihre Häuser mit Tannenästen zu schmücken. Einmal hat es vielleicht einer von ihnen etwas übertrieben, und statt Ästen stand plötzlich ein Baum da.

Viele Quellen behaupten, der erste Weihnachtsbaum in den Vereinigten Staaten sei 1781 von Friederike Riedesel Freifrau zu Eisenbach aufgestellt worden, geboren 1746 in Brandenburg. Der geschmückte Baum sollte ihren Ehemann, General Friedrich Adolf Riedesel Freiherr zu Eisenbach, aufheitern, nachdem er aus dem Unabhängigkeitskrieg zurückgekehrt war. Wir wissen nicht, ob der Baum die erhoffte Wirkung hatte, aber wir wissen, dass mit der Geste ein Stück Deutschland in Amerika verwurzelt wurde.

60 Jahre später setzte sich der Weihnachtsbaum in England durch, nachdem Königin Viktoria 1840 ihrem Ehemann, Albert Prinz von Hannover, eine Tanne schenkte. Danach gehörte so ein Baum in die gute Stube jedes treuen Untertanen.

Da die Deutschen gute Verkäufer sind, haben sie der Welt nicht nur den Weihnachtsbaum angedreht, sondern gleich die passenden Accessoires dazu verkauft.

Die ersten Weihnachtsbaumkugeln kamen um 1830 aus dem Erzgebirge. Richtig schön wurden die Kugeln aber erst dank Justus Freiherr von Liebig. Dem Darmstädter gelang es 1870 zum ersten Mal, Glaskörper mit einer Silberlösung zu beschichten. Er brachte damit die Weihnachtskugeln zum Glitzern. Vier Jahre nach Liebig präsentierte der Leipziger Erfinder Anton Clemens Theodor Keitel wackelfreie Kerzenhalter, damit das schöne Licht kein böses Ende nehmen möge. Sie wurden zu einem weltweiten Kassenschlager.

Als Nächstes schwatzten uns die Nürnberger 1878 das Lametta auf. Nun war der Baum richtig aufgetakelt.

Nicht in Deutschland erfunden, aber hier perfektioniert: Elisenlebkuchen, Spekulatius und natürlich, aus Lübeck, die Königsklasse unter den Marzipanen.

Der Adventskranz? Auch deutsch. Und der Grund, warum wir Weihnachten am 24. Dezember und nicht mehr an unterschiedlichen Tagen, unter anderem am Tag des heiligen Nikolaus, also am 6. Dezember, feiern? An dieser Terminkonsolidierung hatten Martin Luther und seine Heiligenallergie wesentlichen Anteil.

Nur eins hat sich bis heute nicht überall durchgesetzt: der deutsche Weihnachtsstollen.

Ein Weihnachts-TÜV wäre angebracht: gegen Verfälschungen aller Art! Das zimtige, naturtannige und hochwertige Weihnachten kommt aus Deutschland – an Plastikweihnachtsbäumen und grellen Lichtern ist Amerika schuld! Die Iren sind ja auch stolz darauf, Halloween erfunden zu haben. Jedes Jahr verteidigen sie ihr altes, heidnisches Fest gegen Globalisierung und Banalisierung.

Frage: Warum sind wir so vergesslich, was unser Weihnachten angeht? Wenn Deutschlands lange Liste an Weihnachtserbe ansieht, ist man schon überrascht. Oder?!

Le Conseil de sécurité de l’ONU a condamné la politique de colonisation en ce qui concerne la Palestine. Cela a pu se faire car les les États-Unis n’ont opposé leur veto et ont ainsi permis à ce texte de passer. Cela a provoqué la ire du premier-ministre israélien qui y a vu un complot contre l’État hébreux. Il était temps qu’une telle résolution soit adoptée. Accepter sans coups férir une situation félonne – l’annexion dure et pure de terres étrangères en est une – était pour moi un fait inacceptable au nom du droit international. Benjamin Nétanyahou devrait se modérer dans ses propos, mais loin de lui une telle volonté. Il préfère prétendre qu’une attitude anti-israélienne a été la cause de cette décision. Comme je suis pour la création de deux États indépendants l’un par rapport à l’autre dans cette région du monde, je ne peux que partager tout ce qui va dans cette direction. La coalition de droite, qui régit Israël ,est formée de faucons qui ne veulent pas se plier à un tel modèle. Je pense que la paix joue pour eux un rôle mineur, qu’ils ne veulent en fait rien savoir d’un dialogue avec les palestiniens. Nous nous trouvons dans une position figée qui bien par des aspects envenime tous dialogues. Cette résolution pourrait être un début, si les USA sous la houlette de son nouveau président, essaie de rendre ce papier caduque. Il est à craindre que Donald Trump rue dans les brancards. Ce dernier avait dans un tweet émis le souhait que son pays émette un veto dans ce cas si délicat. C’est la raison pour laquelle Benjamin Nétanyahou semble attendre avec impatience l’investiture du nouveau président des USA. Ce sont effectivement deux personnages qui partagent les mêmes vues en ce qui concerne l’exclusion. Weiterlesen

Normalement je devrais me réjouir, que l’assassin du marché de Noël de Berlin ait été abattu par la police hier au cours de la journée à Milan. La justice allemande n’aura pas à le juger, ce que je trouve regrettable malgré les risques que cela peut engendrer. Il est pour moi difficile de pavoiser lorsqu’un homme, quel que soit ses méfaits, soit ainsi tué. C’était un acte de légitime-défense, d’accord, mais j’ai de la peine à l’accepter. Amri a tué douze personnes d’une manière irréductible. Il s’est rendu coupable d’un attentat odieux qui n’avait aucune justification. Il a éliminé le chauffeur polonais d’une balle lorsque ce dernier tentait de le maîtriser pour qu’il revienne à la raison. Non, il n’y a aucune circonstances atténuantes. De ce point de vue-là il ne pouvait pas en être autrement. Pourtant en ce jour de Noël je ne peux pas m’empêcher de penser à sa famille qui vit en Tunisie. Des gens qui n’approuvent en aucune manière un tel crime, une telle idéologie. Comment peut-on réagir lorsque son propre enfant commet de tels meurtres ? Il y a sûrement un grand déchirement entre l’idéal que l’on s’est fait de son fils et cette réalité terrible d’une course à l’enfer. J’ai de la peine à imaginer de quelle manière je réagirais ? Serais-je encore en mesure de faire mon deuil ? Je n’arrive pas à trouver une réponse satisfaisante. Weiterlesen

Comme deux enfants dans un bac de sable, Vladimir Poutine et Donald Trump se livrent des joutes oratoires afin de savoir qui sera le plus fort. Il s’agit avant tout de développer l’armement nucléaire. De tels discours détonnent avec les propos tenus jusqu’alors qui préconisaient une réduction notable des armes atomiques. La philosophie de la dissuasion est de nouveau d’actualité. Le tweet du futur président des États-Unis ne peut que concerner la Russie ou la Chine. Il paraît inutile d’utiliser de telles armes contre Andorre ou Saint-Marin. Il est assez étrange que c’est justement envers un dirigeant qui a soutenu activement le candidat Trump lors des élections que s’adresse ce message. C’est la démonstration de l’incohérence de la nouvelle administration. Nous ne pouvons que nous mettre sur le qui-vive en ce qui concerne nos futures relations avec l’Amérique. Et son intention d’affaiblir l’Otan ? Où est la logique dans tout cela? Maintes personnes me diront qu’une telle dialectique est une épreuve de force et qu’il ne faut pas la prendre trop au sérieux. C’est bien possible, mais avec un individu aussi volatile que le prochain locataire de la Maison Blanche, cela peut être source de conflits. Il réagit de manière émotive, ce qui n’est pas adéquat lorsqu’il s’agit de gérer une politique étrangère plus que complexe. Nous avons affaire aujourd’hui d’une part à un nombre élevé de guerres locales comme c’est le cas en Irak ou en Syrie, de l’autre au terrorisme islamique ou de l’extrême-droite qui se déroule dans l’ombre. Dans les deux cas l’emploi du nucléaire est inadéquat pour se protéger contre des coups de boutoirs plus ou moins isolés. Weiterlesen

Eines muss uns absolut klar sein: Bei keiner Handlung, Entscheidung, Gesetzesvorlage o.ä. geht es um das Volksinteresse sondern immer – und zwar ausnahmslos – um Staatsinteressen. Es steht eine geballte Ladung wirtschaftlicher Interessen hinter den Handlungsakten der Politiker und immer, bis heute – ist und war das Volk der Leidtragende. Politik auf Kosten seiner Bürger und unter´ m Strich darf sich niemand wundern, wenn der Mensch – trotz Gehirn-Weichspüler-Taktik der Medienwelt – aufbegehrt und auch der Letzte begriffen hat, dass uns die wachsende Konsumwelt der vergangen Jahre in eine Sackgasse manövriert hat. Konnte sich früher der Unterstand in die Mittelschicht hocharbeiten, ist er heute im besten Fall dort angekommen und es geht nicht weiter. Stattdessen klafft der Graben zwischen Reich und Arm mehr und mehr auseinander, die Altersarmut, die Armut bei Kindern und die Überschuldung der Familien sind die Folgen davon. Unzufriedenheit löst Aggression als Gegenreaktion aus oder – im besseren Fall – Resignation, aber auch Antriebslosigkeit, frei nach dem Motto „Wir brauchen uns ja nicht mehr anstrengen, das hat bisher auch nicht viel gebracht.“ Frustration, Resignation, Hilflosigkeit, Wut… all das sind die Auswirkungen und gesellschaftlich eine tickende Zeitbombe, die Rechtsradikalen, Neonazis oder auch der AfD als Sprungbrett für ihre absurden Absichten willkommen heißen. Was deren Popularität angelangt, dürfte ich mich wiederholen, wenn ich sage, dass damit unsere Freiheit auf dem Spiel steht und die Demokratie in Gefahr gerät.  

In dem einstigen Land der Dichter und Denker sind die Hierarchien so unermesslich verknastert und überaltert, dass ich gerade aktuell atemlos vor einigen Chefs stehe und an deren Verstand zweifeln muss. Über 35 ist schon nahe dran am Urteil „sie sind zu alt“ und über 50 braucht man erst gar nicht mehr anzufangen. Erfahrungen, die ein Leben lang dazu dienten, Unternehmen zu schwarzen Zahlen zu verhelfen, sind uninteressant, wenn man mit über 50 einen neuen Job sucht. Dafür dürfen wir ständig steigende Preise hinnehmen, der Euro war ein glatter Betrug und die Unzufriedenheit des Volkes wächst. Nicht nur regional, nicht nur national, sondern global. Bei der Politik geht es ganz klar um staatliche Interessen, wie oben genannt, aber in jedem Land und auf jedem Kontinent muss derjenige am Ende bluten, der am Ende der Kette steht und für den das System ursprünglich – positiv gedacht – geschaffen wurde. Hinzu kommt, dass die alten sozialen, familiären Strukturen zerfallen sind, die Großfamilie nicht mehr existiert, die einen armen Schlucker bei Bedarf auffangen und motivieren konnte. Jeder beansprucht eigenen Wohnraum, ein eigenes Fahrzeug und sein eigenes Revier – auf einer erschöpften Welt, die nur einen begrenzten Raum und Ressourcen  zum Leben zur Verfügung stellt. Diesen beuten wir aus durch egoistisches Machtdenken und wir schauen weg, wenn es an jeder Ecke brodelt. Ökologie am Arsch, Vertrauen am Arsch, Frieden am Arsch.

Europa steht vor einer sehr, sehr schwierigen Aufgabe, die nur bei engem Zusammenrücken zu schaffen ist. Die allgemeine Weltlage ist nicht zum Lachen, das dürfe bereits auch bei Jedermann angekommen sein. Trotz allem ergab eine aktuelle Umfrage unter jungen Menschen ein großes Vertrauen in die EU und ihre Zukunft. Werden erst der große Rundumschlag und die Supergau-Situation die Menschen belehren? Ich fürchte ja. Demut war noch nie unsere Stärke, was man schon im Kleinen in den sozialen Netzwerken beobachten kann: Der mit dem kleinesten Schwanz tönt am lautesten irgendwelchen Schmodder und hält sich für unwiderstehlich.

Im Sinne des Volkes, der gesamten Völker… Frieden wäre die Lösung für konstruktive Gespräche und Maßnahmen. Terror ist ein Mittel der Gewalt, eines welches unfähige, brutale, gewissenslose und hilflose Leute einsetzen, um für egoistische Interessen zu agieren und das auf Kosten Unschuldiger. „Gab´s schon immer“, werden Sie sagen. „Früher herrschten brutale Kriege“, auch das stimmt. Doch haben wir nicht einen Fortschritt erzielen wollen? Haben Menschen nicht für ihre Freiheit gekämpft?

Es ist nicht nur Aufgabe der Politiker international „im Sinne des Volkes“ zu handeln sondern Aufgabe jedes einzelnen Bürgers, Verantwortung zu tragen, die Dinge realistisch zu betrachten, zu hinterfragen, keine Pauschalurteile zu fällen und konstruktiv mitzuarbeiten anstatt frustriert und verärgert, die Verantwortung – die uns alle betrifft – abzuwälzen. Dabei dürfen nicht die Wortführer zu Worte kommen, die noch mehr giftige Saat säen und wir sollten unsere Vormundschaft nicht bedingungslos abtreten an die Regierenden, denen ohnehin durch wirtschaftliche Interessen die Hände gebunden sind. Das gibt zwar keiner zu, aber es ist Fakt. Wenn schon im Videogeschäft fragwürdige „Hegefond-Manager- Korruptions-Geschenke“ erwünscht sind (weiß natürlich auch niemand Bescheid darüber…), wie können wir saubere „Geschäfte“ in der Politik erwarten?

Fazit: Nicht in eine allgemeine Angststarre verfallen. Nicht vor lauter Wut und Frust rechtspopulistisch und rassistisch werden. Nicht vergessen, dass wir immer schon Kriege und Terror oder schlechte Zeiten hatten und nur der Enthusiasmus der Menschen ein Weg aus dem Dilemma war. Eigenverantwortung übernehmen. Gehirn einschalten. Fair und gerecht urteilen. Sachlich bleiben. Abwägen. Nicht in blinde Aggression verfallen sondern positiv denken – im Sinne der Generationen nach uns und unserer Kinder. Es klappt, glauben Sie mir. Einfach ist es nicht… aber Angsthasen werden erschossen.

 

 © Petra M. Jansen

http://jansen-marketing.de

 

 

 

Warten auf die Lieferung,

Konsum aller Orten.

Der alte Mann im roten Mantel

soll´s bringen.

All die Dinge, die das Herz begehrt.

Die neuen Identifikationsobjekte,

alle in neuer Umverpackung.

Die Papiermüllberge werden wachsen,

Papier mit Bäumchen und Kartons.

Wie macht er das bloß?!

Er, im Rentenalter, all die Haushalte?

Rot … Signalfarbe und Werbeleistung

für diesen großen Getränkehersteller.

Besserst Du damit Deine Rente auf?

Ist „Weihnachtsmann“ Dein richtiger Name?

Dein Kollege Nikolaus hat

„Knecht Ruprecht“ entlassen.

Wie kommt er über die Runden?

Die Zeiten sind schlecht!

Wie geht es Rudolf?

Ist er noch fit?!

So viele Fragen …

Fragen in Zeiten, in denen

Menschen töten.

Lkws in Menschenmengen rasen.

Kann man nicht einfach

die Geburt Christi feiern

und sich freuen?!

Lauter Fragen!

Warum tun Menschen das?

Warum sind wir nicht einfach

zufrieden mit dem was wir haben?

Leben zusammen und teilen,

das, was wir haben.

So schwer kann das nicht sein …

L’attentat de Berlin a été revendiqué par l’EI qui déclare ainsi vouloir se venger sur un des pays de la coalition qui combat en Syrie et en Irak. À leurs yeux cet acte odieux entre dans le cadre d’une guerre et devrait être considéré comme faisant partie de la libre-défense. Je ne peux que réprouver une telle analyse. Tout d’abord cette organisation terroriste s’est emparée de territoires et a mis en otage les populations qui y habitent. Dans un cadre strictement issu du droit international, je pense qu’une telle thèse ne tient pas le cap. Aussi peu que l’annexion de la Crimée. D’un autre côté que dire du génocide engendré par Bachar el-Assad ? Vu strictement sous l’aspect juridique, il essaie de reconquérir par la forces des régions qui se sont mises en révolte contre son régime. S’il n’utilisait pas des gaz de combat, le tout serait légal, ce qui me dérange hautement. Il est dit que lorsqu’on fait une déclaration de guerre officielle, beaucoup d’obstacles sont éliminés d’office. C’est justement ici que je m’oppose. Par sa nature je trouve la guerre dans tous ses aspects illégale, car elle tue, détruit et met en esclavage le soi-disant ennemi. Dans le cas bien précis qui me préoccupe, la dialectique de l’opportunité d’une intervention soulève bien des problèmes. Tout d’abord de définir la nature même à donner au conflit. Les uns disent que l’EI agit comme une bande criminelle et qu’elle entre dans le cadre du droit pénal et non politique. Ses protagonistes doivent être traités comme des meurtriers, ni plus, ni moins. D’autres prétendent que les combats menés par l’EI entrent dans une certaine légalité, car ils sont considérés comme des actes de défense. Toutes les victimes des bombardements de la coalition doivent être vengées, disent-ils. Aurait-on affaire à un mouvement de résistance ? Je ne le ressens pas ainsi, mais je sais qu’un tel propos peut mener à discussions.

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