Recep Tayyid Erdogan continue d’employer la force afin de se maintenir au pouvoir. Depuis le coup d’État de 2016, 140.000 fonctionnaires ont été limogés, 44.000 jetés en prison. Le 24 décembre d’autres personnes ont été mises à pied, soit 2756 serviteurs de l’État, parmi eux 637 militaires et 105 universitaires. Il est permis de se poser la question de savoir si un jour, il ne mettra pas toutes la nation sous verrou. Le fait de se sentir ainsi traqué est en fait un geste de faiblesse. La Turquie est plus isolée que jamais. Personne ne peut dire aujourd’hui où tout cela mènera ? Le rapprochement avec la Russie ne pourra pas remplacer les liens qui existaient avec l’OTAN. Même s’ils sont encore présents, je me pense qu’ils appartiennent au passé. L’Alliance atlantique aura de plus en plus de mal à accepter un pays qui est en train d’instituer la dictature. Les rapports avec l’UE sont gelés, c’est le moins qu’on puisse dire. Le rêve d’une société libérale de Mustafa Kemal Atatürk s’est estompé pour laisser place à l’islamisme. Il n’est certes pas comparable à celui des fanatiques de la région, mais il détruit de plus en plus les rapports avec l’Occident. C’est un retour en arrière à l’obscurantisme, celui qu’avait combattu l’architecte de la Turquie moderne. Weiterlesen

Entgegen allen Erwartungen ist Moskau siegreich aus dem Syrien-Konflikt hervorgegangen. Russland bewies militärische Fähigkeit trotz limitierter Ressourcen. Der Erfolg stärkt Russlands Hand im Nahen Osten und bedeutet eine Rückkehr zu den „warmen Meeren“.

Kürlich gab der russische Präsident Wladimir Putin bekannt, dass Moskau die Terrormiliz „Islamischer Staat“ besiegt hat. Auch wenn der IS im globalen Maßstab noch weit davon entfernt ist, tatsächlich besiegt zu sein, ist es dem russischen Antiterroreinsatz gelungen, ihm seine staatsähnliche Struktur zu entziehen. Die Rebellen, die vor allem von sunnitischen Staaten im Nahen Osten, angeführt von der Türkei und Katar, unterstützt wurden, verloren die Initiative im Krieg.

Sie sehen sich heute im Fall einer Eskalation einer gegnerischen Überlegenheit gegenüber, die sich in Form von Russland und Iran hinter Baschar al-Assad positioniert. Weitläufigen Annahmen zum Trotz, wonach sich Moskaus Bemühungen im Zuge der Ukraine-Krise und internationaler Sanktionen in Syrien festfahren würden, ging das Kalkül des Kremls auf.

Zwei Jahre nach Beginn der Operationen im Jahr 2015 zeichnet sich ab, dass Syrien kein zweites Afghanistan-Fiasko für Moskau wird. Aus Perspektive des Kremls wurden im Grunde alle zuvor definierten strategischen Ziele erreicht.

In erster Linie ging es um die Stabilisierung der al-Assad-Regierung, die im Begriff war, von Rebellen des Dschaisch-al-Fatah-Bündnisses überrannt zu werden. Während al-Assad fester im Sattel sitzt als jemals zuvor seit 2011, muss sich der „Islamische Staat“ als weitgehend zerschlagene Guerilla-Truppe zwischen Syrien und Irak durchschlagen. Die Oppositionskräfte, also eine Bandbreite von Gruppen zwischen der Freien Syrischen Armee und islamistischen Milizen, konnte das regierungsloyale Bündnis militärisch isolieren und an den Verhandlungstisch zwingen.

Die Türkei, die als größte Rebellen-Unterstützerin gehandelt wird, trägt die Verantwortung für das Handeln der Rebellen im trilateralen Format der Astana-Friedensgespräche mit Russland und dem Iran. Im Gegenzug erhielt Ankara einen Sonderplatz als Garantiemacht zur Sicherung des Friedens in Syrien. Auch wenn Ankara darauf setzt, über nützliche Kooperationen ein Stück vom Kuchen in Syrien abzubekommen, sind die Gefahren, die von der PKK-nahen YPG-Miliz in Nordsyrien ausgehen, größer geworden. Sie überlagern nun das eigentliche Ziel Ankaras, Russlands Verbündeten Baschar al-Assad zu stürzen. Vom militärischen Standpunkt aus steht der politischen Zukunft von al-Assad dank Russland nichts mehr im Weg.

Beeindruckend sind die militärischen Fähigkeiten, die Russland in Syrien unter Beweis stellt. Mit begrenzten Mitteln vermochten die russischen Streitkräfte das militärische Gleichgewicht zu wenden. Im Schnitt haben sich in Syrien etwa zwischen 4.000 und 4.300 Soldaten aufgehalten. Mit den Abzugsankündigungen des russischen Präsidenten hält der Kreml die Präsenzen am Boden dynamisch. Unterm Strich ist die Anzahl der stationierten Soldaten gering. Neben regulärem Personal setzt Moskau auch auf die Unterstützung von privaten Militärdienstleistern, die meist aus der eigenen Armee stammen und gut ausgebildet sind.

Der Westen – allen voran die USA – hat das dortige Kräftemessen verloren.

Das hat sich im „Arabischen Frühling“ gezeigt. Demokratische Bewegungen sind niedergeschlagen worden. In Syrien gilt für die USA, aber auch für die EU, nur eine Devise: „Assad muss weg.“ Das hat zur Folge gehabt, dass der im Irak ausgebrochene militärische Konflikt zwischen Schiiten und Sunniten auch auf Syrien übergeschwappt ist. Mit einer Vielzahl an Akteuren: Al Kaida, Nusra-Front, Islamischer Staat, Kurden und der alten Elite Assdas an der Spitze.

Die Büchse der Pandora ist schon nach der Absetzung des irakischen Diktators Saddam Hussein 2002 geöffnet worden. Die USA hatten tatenlos zugesehen, wie sich die Schiiten an der früheren, sunnitischen Machtelite und zugleich an deren ganzer Glaubensgemeinschaft gerächt haben. Das hat Extremisten, Islamisten und auch kurdische Gruppen erst auf den Plan gerufen.

Moskau, das in Ägypten eine wichtige Regionalmacht in Nordafrika sieht, blickt auch in das kriegsgeschüttelte Nachbarland Libyen. Dort unterstützt Kairo die Regierung von General Khalifa Haftar, dem Russland wohlwollend gegenübersteht. Außerdem dürfte Kairo die russische Regierung im Kampf gegen dschihadistische Elemente im Sinai bitten, was Moskau eine starke Verhandlungsposition für neue Wirtschaftsprojekte geben könnte.

Crier victoire, sauter de joie, non le cœur n’y est pas. L’armée du régime de Bagdad et les Peshmerga kurdes ont réussi après des mois de combats à reprendre la ville à l’EI. Mais que de victimes, de torturés, de violées, de larmes… Tout d’abord une pensée à toutes celles et à tous ceux qui ont subit des horreurs de la part des fous de Dieu. Mais il serait prématuré de parler d’une victoire totale. Le virus totalitaire d’un islam criminel, comme le condamne les imams qui traversent l’Europe pour redonner à la religion ses vraies valeurs, est profondément ancré chez tous ceux qui cherchent une quelconque légitimité pour assumer leurs viles instincts. Le vrai islam meurtris pas eux, se doit de se redresser, de montrer de l’humanité. Hier ces hommes ont déposé une couronne à Berlin, où a eu lieu l’attentat islamiste qui a causer la mort d’innocents qui flânaient sur un marché de Noël. Ils ont eu par la même occasion un dialogue avec les représentants des autres croyances. Le martyre de Mossoul est pour moi le symbole des coups portés contre une religion qui refuse le meurtre comme moyen de mission. Le dommage spirituel restera profondément ancré pendant des décennies, sinon plus, chez tous ceux qui vénèrent Allah pacifiquement. Je ne suis pas d’avis que lorsqu’on parle de l’EI il faille dissocier ce mouvement de la religion. Il s’attaque à elle dans ce qu’elle a de plus noble, la viole certainement, mais se réclame d’elle, même si le but recherché est avant tout le pouvoir. L’EI cherche a manipuler les versets coraniques à ses fins. Et ceci avec une perversité totale. Le temps n’est-il pas arrivé pour les musulmans de se resituer complètement, de se réformer comme l’a fait le christianisme ? Weiterlesen

L’attentat de Berlin a été revendiqué par l’EI qui déclare ainsi vouloir se venger sur un des pays de la coalition qui combat en Syrie et en Irak. À leurs yeux cet acte odieux entre dans le cadre d’une guerre et devrait être considéré comme faisant partie de la libre-défense. Je ne peux que réprouver une telle analyse. Tout d’abord cette organisation terroriste s’est emparée de territoires et a mis en otage les populations qui y habitent. Dans un cadre strictement issu du droit international, je pense qu’une telle thèse ne tient pas le cap. Aussi peu que l’annexion de la Crimée. D’un autre côté que dire du génocide engendré par Bachar el-Assad ? Vu strictement sous l’aspect juridique, il essaie de reconquérir par la forces des régions qui se sont mises en révolte contre son régime. S’il n’utilisait pas des gaz de combat, le tout serait légal, ce qui me dérange hautement. Il est dit que lorsqu’on fait une déclaration de guerre officielle, beaucoup d’obstacles sont éliminés d’office. C’est justement ici que je m’oppose. Par sa nature je trouve la guerre dans tous ses aspects illégale, car elle tue, détruit et met en esclavage le soi-disant ennemi. Dans le cas bien précis qui me préoccupe, la dialectique de l’opportunité d’une intervention soulève bien des problèmes. Tout d’abord de définir la nature même à donner au conflit. Les uns disent que l’EI agit comme une bande criminelle et qu’elle entre dans le cadre du droit pénal et non politique. Ses protagonistes doivent être traités comme des meurtriers, ni plus, ni moins. D’autres prétendent que les combats menés par l’EI entrent dans une certaine légalité, car ils sont considérés comme des actes de défense. Toutes les victimes des bombardements de la coalition doivent être vengées, disent-ils. Aurait-on affaire à un mouvement de résistance ? Je ne le ressens pas ainsi, mais je sais qu’un tel propos peut mener à discussions.

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Est-ce la bataille ultime contre l’EI ? Si la ville de Mossoul était prise, cela affaiblirait les fous de Dieu sur le terrain, mais probablement pas en ce qui concerne leurs actions terroristes de par le monde. Il ne s’agirait vraiment pas de pavoiser trop tôt. Ce qui se passe actuellement entre peut-être dans le cadre d’une autre stratégie des terroristes. Une internalisation de leurs actions est à craindre. Il est un fait incontournable : l’EI a réussi à déstabiliser les démocraties occidentales, qui se terrent de plus en plus dans la défensive. Cette attente d’un probable attentat rend la vie insupportable. Nous devons être conscient que chaque jour est un sursis. Il est probable qu’avec la désintégration territoriale en Irak et en Syrie, il y aura recrudescence de la violence chez nous. Ce qui se passera probablement aujourd’hui à Mossoul peut être considéré comme une bataille perdue ; la guerre quant à elle continuera à sévir. De croire que le fanatisme et l’obscurantisme peuvent être combattus par les armes, est une illusion. Ce sont des virus très difficiles à exterminer, car ils sont l’expression d’une grande frustration. Comme l’ont démontré les jeunes gens qui se sacrifient au nom d’une idéologie soit-disant religieuse, ce sont des êtres à la dérive. Ils ne voient pas d’avenir dans notre société qui les a mis en marge par le simple fait, qu’ils ne correspondaient pas à elle à cause de leur croyance ou de leur couleur de peau. L’EI a su semer de la haine dans ces milieux marginaux et a incité certains de ses membres à se sacrifier pour une cause destructive. Dans l’optique de l’EI il ne s’est jamais agi de construire. Ce n’est que la terre brûlée qui intéresse les manipulateurs, rien d’autre. Weiterlesen

La realpolitik revient au pas de course après les attentats de Paris. Lutter contre l’EI sans la participation de la Russie de Vladimir Poutine n’est tout simplement pas possible. C’est la raison pourquoi le Président Hollande a dû faire volte-face et mettre ses ressentiments en sourdine. Pour rendre encore plus efficace les bombardements sur les positions de Deach, la France est obligée de coordonner ses attaques avec les USA et en fin de compte avec Moscou. Il est évidant que les moyens de l’armée française sont limités. Après l’engagement en Afrique, en Afghanistan, voilà la Syrie et l’Irak qui deviennent prioritaires. L‘ Europe n’a pas encore réalisé entièrement l’importance géopolitique de ce qui se passe au Proche et Moyen-Orient. Pour notre continent la guerre qui s’y déroule est bien plus significative pour notre stabilité que dans d’autres lieux dans ce monde. François Hollande a parfaitement raison lorsqu’il appelle à la raison. Personne ne peut dire que les événements actuels ne nous concernent pas, au contraire. Lorsqu’on nous attaque sur notre territoire, c’est un guerre. On a beau tourner autour du pot ! Il en va de notre manière de vivre, de concevoir la société. Je n’irai pas jusqu’à comparer la bataille de Poitiers en 732 aux événements actuels et le Président à Jacques Martel, mais la démarche n’est pas si différente. La campagne que mènent les fous de Dieu est avant tout stratégique. Il s’agit de nous déstabiliser et permettre ainsi aux minorités musulmanes qui habitent chez nous de gagner de l’influence. Aller prétendre que l’installation d’un califat est possible, tient du délire. Mais les coups de boutoirs que Deach nous assènent, auront des conséquences profondes sur notre société, si nous ne réagissons pas rapidement et ceci d’une manière impitoyable. Weiterlesen