Est-ce la bataille ultime contre l’EI ? Si la ville de Mossoul était prise, cela affaiblirait les fous de Dieu sur le terrain, mais probablement pas en ce qui concerne leurs actions terroristes de par le monde. Il ne s’agirait vraiment pas de pavoiser trop tôt. Ce qui se passe actuellement entre peut-être dans le cadre d’une autre stratégie des terroristes. Une internalisation de leurs actions est à craindre. Il est un fait incontournable : l’EI a réussi à déstabiliser les démocraties occidentales, qui se terrent de plus en plus dans la défensive. Cette attente d’un probable attentat rend la vie insupportable. Nous devons être conscient que chaque jour est un sursis. Il est probable qu’avec la désintégration territoriale en Irak et en Syrie, il y aura recrudescence de la violence chez nous. Ce qui se passera probablement aujourd’hui à Mossoul peut être considéré comme une bataille perdue ; la guerre quant à elle continuera à sévir. De croire que le fanatisme et l’obscurantisme peuvent être combattus par les armes, est une illusion. Ce sont des virus très difficiles à exterminer, car ils sont l’expression d’une grande frustration. Comme l’ont démontré les jeunes gens qui se sacrifient au nom d’une idéologie soit-disant religieuse, ce sont des êtres à la dérive. Ils ne voient pas d’avenir dans notre société qui les a mis en marge par le simple fait, qu’ils ne correspondaient pas à elle à cause de leur croyance ou de leur couleur de peau. L’EI a su semer de la haine dans ces milieux marginaux et a incité certains de ses membres à se sacrifier pour une cause destructive. Dans l’optique de l’EI il ne s’est jamais agi de construire. Ce n’est que la terre brûlée qui intéresse les manipulateurs, rien d’autre. Weiterlesen