Alexis Tsipras essaie de garder son calme. Il veut tenir tête à tous ceux, qui d’après lui, veulent mettre au pas son pays. L’honneur de la Grèce est blessé, c’est tout au moins ce que je ressens. Les créanciers, en voulant imposer la hausse de la TVA ou des coupes sombres dans le domaine des retraites, ne blessent-ils pas la souveraineté d’une nation ? Qu’ils réclament un remboursement est parfaitement légitime, mais en entrant dans les détails ils s’immiscent dans des affaires qui ne les regardent pas. Qu’ils parlent des sommes dues est tout à fait normal. Mais c’est au gouvernement grec de dire comment y arriver. Tant que l’UE est une union d’États indépendants, Bruxelles ne peut pas aller à contre-courant de la volonté politique des pays-membres. Par contre il est parfaitement normal que les crédits accordés soient soumis à certaines conditions. C’est là que se trouve la source du conflit. Le Premier Ministre ira-t-il jusqu’à acculer la Grèce à la faillite ? Sauver son amour-propre à ce prix-là est parfaitement disproportionné. Qu’il essaie d’éviter une précarité encore plus tenace est son devoir, mais il devrait savoir qu’avec un Grexit la situation sociale se détériorerait encore plus, que le peuple se révolterait. L’idée qu’avec un drachme faible il puisse faire redémarrer l’économie est une illusion. Mais il serait trop simple d’imputer tous les maux à Alexis Tsipras et ses amis. Ce ne sont pas eux qui ont plongé le pays dans ce marasme. Weiterlesen

Komisches Alter

Wie ist das mit Ende Vierzig? Komisches Alter! Die Alten nerven, die Jungen nerven … vielleicht nerve ich mich selbst?! Midlife-Crises? Blöder Kram! Dafür bin ich zu alt! Ich sagte einmal, dass man mit der Vier vorne dran so richtig schön in Ruhe gelassen wird. Kein erhobener Zeigefinger der Älteren mehr: „Bub, darauf musst Du achten!“, „Junge, schaffst Du das?!“ und dergleichen. Von der Jugend wirst Du wegignoriert. So, als sei man nicht da. Die nächste Stufe ist wohl: „Darf ich Ihnen über die Straße helfen?“. Gibt es das noch? Wann bietet man mir altersbedingt einen Sitzplatz in der U-Bahn an?! Zu alt, um Vorbild zu sein, zu jung für die Weisheit des Alters. In mancherlei Hinsicht spricht man von Orientierungslosigkeit. Leute, noch weiß ich, wohin ich gehe! Ich mag mich beim Schuheanziehen und -schnüren mittlerweile hinsetzen. Beim Aussteigen aus dem Fahrzeug dauert es etwas länger. Ok! Man braucht keinen Sport zu machen, wenn tägliche Verrichtungen zu sportlichen Anstrengungen werden. Als Kurzsichtiger schaue ich beim Zeitungslesen nicht durch, sondern über die Brille. Lesebrille braucht man nicht. Noch nicht! Wie lange noch? Der Zahn der Zeit fordert seinen Tribut. Wenn das Kreuz jetzt schon so schmerzt, wie wird das erst in zwanzig Jahren?! Alles Mist! Das Phänomen Zeit hat sich auch verändert. Es kommt einem vor, als greife man am Strand in den trockenen Sand. Sie, die Zeit, rinnt einem durch die Finger. Man kann sie nicht festhalten. Gefühlt hat man vor einigen Tagen Silvester gefeiert, heute ist Juni. Jemand sagte einmal vor vielen Jahren: „Der Tag hat 24 Stunden. Reichen diese nicht, dann nimm die Nacht dazu!“. Ein weiser Mensch, ein Scherz über den Mangel an Zeit! Aber es gibt noch andere Veränderungen: ich schätze die Ruhe, lege immer mehr Wert auf Kultur und gehe langsam, wenn ich es eilig habe. Ich weiß heute, wie die Asiaten sagen, dass Menschen nicht über Berge, sondern über Maulwurfshügel stolpern. Ramba-Zamba ist nicht mehr, jedenfalls selten, bei Filmen lege ich Wert auf innere Handlung. Ja, und ich glaube, dass jeder Mensch, sofern er bewusst lebt, dieser Gesellschaft etwas zu geben hat. Vielleicht unmerklich, aber es kommt etwas rüber. Alles Gold und Silber dieser Erde kann den Wert guter Bücher nicht aufwiegen, Wissen ist wichtiger als Reichtum und Besitz. In den Tag hineinzuträumen – beste Grüße an die Tagträumer – wird zur Zeitverschwendung, Sprichworte wie „Jeden Tag eine gute Tat!“ erlangen Bedeutung. Im Tun liegt die Gestaltung des Lebens, nicht im Sich-Treiben-Lassen. Mit jedem Tun eröffnen sich eine Menge neuer Wege, aus welchem man sich morgen wieder einen aussuchen muss. Man hätte, retrospektiv, einiges anders machen können. Aber dann wäre man heute nicht hier. Mancher Fehler hätte vermieden werden können. Dafür hätte man andere gemacht. Nein, er war schon gut so, der Weg bis hierher! Also, warum rege ich mich auf?! Über meine Unzulänglichkeit, meine „Jugend“? Über die Tatsache, dass mir noch die Fähigkeit fehlt, innerlich gelassen zu bleiben? Vielleicht könnte ich hier schon etwas weiter sein. Aber ich denke, die – wenn auch harte – Erkenntnis, dass man den Lauf der Welt als ganze als Einzelner nicht aufhalten oder ändern kann, ist doch schon einmal ein Anfang. Und so beginne ich, an den kleinen Dingen zu arbeiten. Das kann etwas werden … Und für neue Anfänge ist es nie zu spät!

© Thomas Dietsch

Manuel Valls va à nouveau avoir recours à l’article 49-3 privant le parlement d’un vote sur la loi Macron et ceci pour la deuxième fois en cinq mois. Il veut inverser au plus vite la vapeur en ce qui concerne l’emploi. Le chômage larve toutes initiatives prises pour faire redémarrer l’économie. La crise de l’Euro concernant la Grèce est une inconnue dont les conséquences sont imprévisibles. Pour les investisseurs une raison d’exercer beaucoup de retenue, ce qui n’avantage évidemment pas une relance. François Hollande a dit à plusieurs reprises qu’il ne se représenterait pas si les chiffres des demandeurs d’emploi ne diminuaient pas. Il lui reste peu de temps, d’où la nécessité d’agir au plus vite. Je crains que l’activisme du Premier Ministre n’arrange pas les choses. L’industrie ne peut pas se réformer en deux jours. Les réformes nécessaires imposées par l’État joueront certes un rôle, mais le problème est ailleurs. C’est à l’économie de se rénover elle-même et ceci sans pression gouvernementale. Le marché a ses propres règles, ce qui ne facilite pas les choses. La compétition ne peut que fonctionner tant que les donnes requises sont appliquées. Les charges sociales sont un des facteurs. C’est un secret pour personnes qu’elles sont trop élevées. Weiterlesen

Le dialogue avec l’Islam n’est décidément pas une mince affaire. Quels sont les véritables interlocuteurs ? Contrairement au catholicisme, cette religion n’a pas une structure centrale. Elle est composée de diverses tendances qui souvent se livrent une lutte acharnée entre elles. Les négociations avec les membres du culte musulman sont de ce fait compliquées. L’esprit cartésien réclamerait des démarches simples, mais ici cela ne peut pas être le cas. Personne ne peut se faire passer pour un leader, personne ne peut imposer quoi que ce soit ! L’individualisme prime, ce qui à mon avis n’est pas forcément une tare. L’entrevue du ministère de l’intérieur a de ce fait qu’un aspect informateur. Des vœux-pieux qui restent souvent lettre-morte, car ils ne peuvent pas être imposés. Au niveau politique cela rend les choses sacrément compliquées. L‘ État aimerait bien avoir affaire à des responsables qui auraient comme devoir de prendre des décisions au nom d’une communauté. Mais cette dernière est tellement fractionnée, que toutes tentatives d’unité restent factices. Malgré cette réalité je trouve un tel dialogue très positif. Il démontre que l’Islam n’est pas un bloc monolithique. Weiterlesen

Une nouvelle interruption des négociations entre les créanciers et le gouvernement grec a eu lieu hier soir. Une fois de plus. Alexis Tsipras ressemble à un boxeur à bout de souffle qui se reprend toujours en dernière minute. Seule une défaite technique pourrait l’inciter à jeter l’éponge. Dans ce cas ce serait la faillite de son pays. Ira-t-il aussi loin ? Telle est la question qu’il est permis de se poser. Il sait parfaitement qu’une telle option signifierait. La paralyse complète de la Grèce en serait la conséquence. Les fonctionnaires ne pourraient plus être payés ; l’économie, déjà très touchée par la crise, serait en état d’agonie. Un risque de guerre civile ne serait pas à écarter. Les riches, sentant que le bateau est en train de couler, ont planqué des milliards en Suisse et ailleurs et ne tiennent aucunement compte de la misère qu’ils engendrent ainsi. Puis il y a aussi les tensions internes du parti gouvernemental Syriza qui rendent toutes décisions caduques. L’avenir du premier ministre est remis ainsi en question. Ses opposants refusent tout essai pour arriver à un compromis. Ils ne veulent pas reconnaître que les promesses qu’ils ont proférés n’ont aucun lien avec la réalité. Plutôt que de mettre de l’eau dans leur vin, ils penchent pour une attitude pure et dure. Ils préfèrent sombrer la tête haute que d’accepter « une aumône » de la part de leurs créditeurs. Weiterlesen

Lieber Pierre,

ich spreche mit der Stimme des Volkes, wie du weißt. Es geht um das internationale Volk und die Gemeinschaft zur Teilung und Erhaltung des Lebensraumes – für uns und für unsere Nachwelt. Derzeit brodelt es an allen Ecken und du hast Recht. Die Farce im Dirndl und Lederhosen ist eine lächerliche Nummer und absolut inakzeptabel was die immense Geldverschleuderung darstellt. Wer kann das hinnehmen, dass sie sich allesamt den fetten Bauch vollschlagen und so tun, als ob nichts wäre? Es sind alles lahme Enten in der Politik und ich behaupte, sie arbeiten an den eigentlichen Zielen vorbei. Sei es, dass sie überfordert sind und keine Lösungen haben oder inkompetent agieren. Zweifellos geht die Rechnung weiterhin nicht auf und wir hören es in den täglichen Nachrichten. Ich fürchte nur, der Mensch hat sich in ein Loch hinein manövriert und bemerkt nicht einmal in seinem nahem Umfeld, was man wirklich tun müsste, um eine Besserung herbei zu führen. Ein Anfang wäre sicherlich, sich gegen die aufoktroyierten Medienmanipulationen und Überwachungsmethoden zur Wehr zu setzen. Eine andere Möglichkeit wäre, Empathie walten zu lassen – aber das schaffen die Egomanen noch nicht einmal in ihren privaten Beziehungen. Zudem ist Deutschland ein sehr intolerantes und engstirniges Land mit behäbigen Strukturen, die dringend einer Erneuerung bedürfen. Was gut ist, ist gut und gut ist es, lautet das allgemeine Motto. Warum sich den Kopf zerbrechen über internationale Dinge und was geht es mich denn an, was wir „sollten“? Die Dummheit ist durch nichts zu übertreffen und die Gleichgültigkeit hat Einzug erhalten. Anders sieht es natürlich aus, wenn jemand selbst betroffen ist und in Schwierigkeiten steckt, dann fordert man unabdingbare Zuwendung und grenzenloses Verständnis für die eigenen Sorgen. Ich versuche seit Jahren, der Verrohung, Gleichgültigkeit, Intoleranz etwas entgegenzusetzen und das Verständnis für einen globalen Blick zu schüren und das auch tun viele, viele Künstler auf der Welt. Nur… die Politiker geben jahrelang den gleichen unqualifizierten Senf von sich, der nichts bewirkt. Ich glaube, lieber Pierre, sie alle haben keine echte Lösung für diese Misere und obwohl das – im Sinne des Kommerz und der Massen-Lenkbarkeit alles gewollt war – stehen sie nun ratlos vor einem internationalen Scherbenhaufen und bespitzeln sich gegenseitig. Was kann man noch retten, wenn in allen Business-Bereichen die Korruption die Spielregeln diktiert? Sei es das Musikbusiness, sei es die Politik. Es gibt nur einen einzigen Weg: neue Strukturen, Politiker mit einem klugen, sachkundigen Blick, Menschen mit Weitblick und Ideen und immer wieder Fleiß, Mut, Engagement und vor allem ein ethisch wertiges Verhalten untereinander. Es regiert der Hass, die Gleichgültigkeit, der Neid, die Egozentrik und schon im „kleinen Leben“ tappen allesamt über die Grenzen des Benehmens, des Respekts und der Wahrheit. Prosten wir uns also alle zu und schauen wir mal in Deutschland, wie uns die Zügel aus der Hand genommen werden, weil wir unfähige Politiker wählen (was anderes wird uns ohnehin nicht vorgeschlagen) und uns nicht einmal der internationalen Welt wirklich öffnen. Zu dumm? Kein Englisch? Keine Bildung? Nun, die Besten unseres Landes verlassen das Land und viele junge Menschen gehen. Was übrig bleibt? Fickende, dumme, egoistische, geizige, intolerante Deutsche, die sich verarschen lassen, ihren Reihenhausgarten akkurat pflegen und mehr meckern und sich beschweren, anstatt konsequent und verantwortungsbewusst zu handeln. Servus, Deutschland!
© Petra M. Jansen

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Hilary Clinton a changé de cap à New-York, lors d’un meeting électoral. Elle a essayé d’effacer son image de millionnaire et de femme politique non concernée par la déchéance sociale. Elle a exhumé sa mère en expliquant qu’à partir de l’âge de 14 ans elle a été abandonnée et forcée d’accepter un job comme bonne. Un peu de Dickens ne peut que servir, n’est-ce-pas ? Ce genre de discours me gène parce qu’il est opportuniste. Aussi son intérêt subite pour les plus démunis ! Ce n’est pas mon intention de « la démonter ». Je la considère comme un candidate expérimentée, ce qui est à mon avis une condition pour gouverner un pays comme les États-Unis. Mais je ne peux plus supporter toutes ces promesses, qui après les élections sont envoyées aux Calendes grecques. À propos de la Grèce, il est possible d’observer où tout cela peut conduire. Alexis Tsipras ne pourra pas tenir parole, faute de précipiter son pays dans la faillite et d’occasionner ainsi une catastrophe intégrale. Les déclarations d’intention sont une chose, leur réalisation une autre. Lorsque Hilary Clinton déclare qu’elle veut lutter contre la précarité, je lui donne raison. Mais tout dépend du contexte dans lequel cela se passe. Elle a subi au temps où son mari était président une défaite flagrante en ce qui concerne l’assurance-maladie. Ce qui pour nous Européens est une évidence, est pour grand nombre d’Américains une entrave à la liberté individuelle. En son temps elle avait dû faire marche-arrière. Ce n’est que Barak Obama qui a réussi à l’imposer, avec les ennuis que nous connaissons. La raison pour laquelle elle ne l’a pas évoquée lors de son meeting. Weiterlesen

Ursprung

Lasst uns ein wenig philosophieren. „Im Anfang war das Wort“ hat Johannes an den Anfang seines Testamentes gestellt. Ich konnte lange mit dem „Wort“ nichts anfangen. Das Neue Testament ist in Griechisch geschrieben. Im Original lautet der Satz: „En Arche en ho logos“. „Logos“, Sinn, Ziel, Zweck oder Wort übersetzt. War am Anfang der Sinn oder das Ziel? Warum das schwierige „Wort“? Es hatte doch Sinn, dass etwas entstand … Damals mit dem Urknall. Hatte Luther die Bibel falsch übersetzt?! Nein! Der „Big Bang“ soll unser Universum erschaffen haben. Mit ihm entstanden die Sterne und die Planten, begannen sich zu bewegen. Mit der Bewegung begann die Zeit, ohne diese gibt es keine Zeit! Neue Forschungen hegen eine neue Theorie: die „creatio ex nihilo“, die Erschaffung aus dem Nichts, soll so nicht ganz richtig sein. Wir sollen aus einem Schwarzen Loch kommen. Schwarze Löcher entstehen, soweit ich es verstanden habe, wenn ein Stern, also eine Sonne, stirbt. Der Stern bläht sich auf und fällt dann in sich zusammen. Zurück bleibt ein Schwarzes Loch, das alles in seiner Nähe wie ein Staubsauger wegsaugt und verschlingt. So soll es vor Milliarden von Jahren in einem anderen Universum gewesen sein. Ein Megastern nimmt Abschied, bläht sich auf, sein Schwarzes Loch saugt das ganze Universum auf. Alles futsch!? Nein! Information oder Energie kann nicht verloren gehen. Irgendwann war diese im Schwarzen Loch so verdichtet, dass der Prozess des Ansaugens sich umgedreht haben soll. Das Loch spuckt das Ganze wieder aus – natürlich nicht in der gleichen Form. Alles hüpft oder springt heraus. Es war also nicht der „Big Bang“, sondern der „Big Bounce“. Ja, so bekommt das Wort „Ursprung“ eine völlig neue Bedeutung!
„Anfang“: wie anfassen, anpacken. Ein dynamisches Wort! Ich beginne etwas. „Beginnen“, „Beginn“, althochdeutsch: ginnah. Das heißt so viel wie „schneiden“ oder „herausschneiden“. Was wurde wo herausgeschnitten? Vielleicht die Zeit aus der Ewigkeit? Wenn Zeit Bewegung ist und Ton, dann ist Ewigkeit Stille und Stillstand. Gibt es doch etwas jenseits dieses irdischen Lebens?! Ich weiß es nicht. Zum Beispiel Buddha saß still und ruhig unter dem Bodhibaum …
Wollen wir zusammenfügen? „In principio erat verbum“, im Ursprung war die Information. Informationen bestehen aus Wörtern. Und Leben bedeutet Bewegung. Unser Leben besteht aus Bewegung, weil wir uns bewegen, leben wir. „Ich bewege mich, also lebe ich!“. René Descartes möge mir verzeihen!
Und da wir in der Zeit leben, sind wir Teil der Ewigkeit.
Ich verneige mein Haupt vor dem Evangelisten Johannes. Er war ein weiser Mann!

 

© Thomas Dietsch