Manuel Valls va à nouveau avoir recours à l’article 49-3 privant le parlement d’un vote sur la loi Macron et ceci pour la deuxième fois en cinq mois. Il veut inverser au plus vite la vapeur en ce qui concerne l’emploi. Le chômage larve toutes initiatives prises pour faire redémarrer l’économie. La crise de l’Euro concernant la Grèce est une inconnue dont les conséquences sont imprévisibles. Pour les investisseurs une raison d’exercer beaucoup de retenue, ce qui n’avantage évidemment pas une relance. François Hollande a dit à plusieurs reprises qu’il ne se représenterait pas si les chiffres des demandeurs d’emploi ne diminuaient pas. Il lui reste peu de temps, d’où la nécessité d’agir au plus vite. Je crains que l’activisme du Premier Ministre n’arrange pas les choses. L’industrie ne peut pas se réformer en deux jours. Les réformes nécessaires imposées par l’État joueront certes un rôle, mais le problème est ailleurs. C’est à l’économie de se rénover elle-même et ceci sans pression gouvernementale. Le marché a ses propres règles, ce qui ne facilite pas les choses. La compétition ne peut que fonctionner tant que les donnes requises sont appliquées. Les charges sociales sont un des facteurs. C’est un secret pour personnes qu’elles sont trop élevées. Weiterlesen