Le Pape ne s’est sûrement pas fait d’amis en exhortant les catholiques à recevoir les réfugiés. En particuliers chez tous ceux qui font partie de l’aile conservatrice de l’Église. Ceux qui croient détenir le Graal de la vrai foi, les intransigeants qui condamnent toutes dérives humanitaires et qui en politique soutiennent l’extrême-droite. Ils prennent l’avortement comme prétexte pour descendre dans la rue. Souvent des croyants proches de l’Opus Dei, qui aimerait bien que le catholicisme propage l’arbitraire. Pour eux le modèle de la République de Venise, serait la seule forme acceptable de la société. Celle d’une élite dominante qui a elle seule dirige les affaires en propageant des pensées fondamentalistes. Évidemment aussi dans les domaines économique et social, qui devraient être aussi dominés par des milieux leur étant proches. Je n’arrive pas à comprendre ce que l’Évangile représente pour ces anciens adeptes du régime franquiste, d’où ils sont issus. Du point de vue politique il est d’une importance vitale, que le Pape François survive à ces coups de boutoirs qui cherchent à l’éliminer. Cela irait dans la droite direction de ce qui se passe en Europe, la montée malheureusement irrésistible du populisme droitier, qui n’a qu’un plan en tête, prendre le pouvoir. L’exemple de l’Autriche devrait faire réfléchir. Ce sont justement ces immigrés, que soutient le souverain poncif, qui ont permis aux FPÖ de devenir membre du gouvernement. C’est avec la peur de la perte des valeurs chrétiennes, que ces politiciens fascisants ont pu arriver au pouvoir. Ils savaient parfaitement bien, que la population n’en avait rien à faire des préceptes édictés par François. Je soutiens évidemment ce que le Pape préconise, soit l’accueil décent de personnes traquées, qui sont menacées dans leur pays d’origine. Mais cela ne correspond probablement pas une majorité de fidèles. Weiterlesen

Le père Noël a mis sous le sapin de la Maison Blanche un paquet joliment emballé dans du papier rose. Il a tout d’abord suscité de la méfiance, car il était anonyme. Personne aurait pu dire qui avait eu une telle attention.. Le FBI et la garde approchée de Donald Trump ont fait vider tout d’abord les lieux, car ils craignaient que c’était l’EI qui avait envoyé ses bons vœux en l’honneur de la naissance du Christ Roi. Un agent démineur rampa du côté de l’envoi suspect. Son chien le huma et lui dit : « Chef, cela doit être un livre ! » Lorsque le chef de bureau du Président apprit la nouvelle, il devint blême. « Ne saviez-vous pas que le boss des boss n’aime pas lire ! » Il avait dévoilé un secret d’État, mais pris de curiosité, il fit ouvrir le présent. C’était effectivement un volume portant le titre « Tout en diplomatie ! » En le feuilletant on apprit, que l’art de gouverner, était de savoir jusqu’où on pouvait aller. Cela consistait à jauger exactement le pouvoir qu’on a et d’agir en conséquence. Les conseillers de Donald Trump, se réunirent dans une petite salle de conférence, au lieu de chanter des cantiques de Noël. Ils comprirent immédiatement qu’il s’agissait de menaces proférées contre les autres nations, si elles se permettaient d’émettre un autre avis que le président concernant la question de Jérusalem. Pour elles il n’y avait pas lieu de reconnaître cette ville comme capitale de l’État hébreux, car cela équivalait à un rejet de la Palestine, d’un acte de guerre. Personne ne se laissa intimider. La résolution fut rejetée par 128 voix contre 9 ; 56 pays s’abstinrent. Weiterlesen

Dans le stade de Lufeng, une ville située au Sud-Est de la Chine, des milliers de citoyens ont été conviés à assister le 16 décembre à un procès public, qui normalement est interdit pas la loi. Mais certaines municipalités passent outre et perpétuent cette tradition, qui était de mise pendant la révolution culturelle de Mao. Ici il s’est agi d’une affaire de drogues. Dix hommes parmi eux ont été condamnés à mort et exécutés séance-tenante hors du stade. En Europe de telles pratiques étaient actuelles il n’y a pas si longtemps que cela. Je cite l’exemple de la révolution française, où d’innombrables opposants ont été guillotinés en public. Plus récemment c’était le spectacle odieux des tribunaux spéciaux du régime nazi. Roland Freisler, le juge cruel, qu’on aurait mieux qualifié d’exécuteur, faisaient venir les prévenus sans ceinture au tribunal. Pendant les débats, ils devaient retenir leurs pantalons afin qu’ils ne se retrouvent pas en slips et tout ceci sous des quolibets. Ils ont été condamnés à la peine capitale et pendus à des crochets qu’on trouve dans les abattoirs pour y faire égoutter le sang des animaux avant de les dépecer. Tout cela a été documenté sur film, pour intimider tous ceux qui auraient tenté de se rebeller contre le régime. Cela ne s’est pas passé à l’extérieur comme la mise à mort d’une femme par les talibans dans le stade de Kaboul, mais le but est le même. Le barbarisme ne connaît pas de frontières. De telles manifestations « open air » ont pour but de faire savoir au peuple qu’à la moindre dérive, certains d’entre-eux pourraient connaître le même sort. De telles vidéos, même si elles ont été banalisées pour ne pas trop choquer les internautes, provoquent en moi un profond dégoût. Il est évident que c’est un contraste saisissant avec les chants de Noël ou la crèche sans parler de l’illumination des sapins. Weiterlesen

Les premiers résultats tombent au moment, où j’écris ces lignes, en Catalogne. Il semble que les indépendantistes sont pour l’instant majoritaires. Ils auraient plus de députés pour l’instant, cela ne veut pas dire qu’il en est de même des voix. Si c’était ainsi, le calcul de Mariano Rajoy ne passera pas. De mettre des politiciens nationalistes en prison ou les obliger d’aller en exil n’est pas un gage de réconciliation. J’ai à plusieurs reprises exprimé mon opinion, qui serait d’éviter la sécession de la Catalogne et je reste campé sur ce que j’avais dit il y a quelques semaines. Je crains qu’il s’ensuive un morcellement excessif de l’Europe, si les indépendantistes arrivaient à leurs fins. Puis cela entraînerait de graves déséquilibres économiques, étant donné que Bruxelles n’accepterait pas de manière caduque ces régions. Par contre je suis un chaud partisan de plus d’autonomie et suis d’avis que cela devrait être arbitré au niveau de l’UE. Il faudrait rédiger des statuts valables pour tous. 22 heures 15, je vais à nouveau jeter un regard sur les dernières nouvelles de Barcelone. Rien de neuf. Le Monde parle d’un résultat incertain, contrairement au quotidien El Pais qui donne les séparatistes largement gagnants. Une chose est désormais certaine, c’est l’augmentation du taux de participation qui à 18 heures à été de 68,3% contre 63,12% en 2015. Charles Puigdemont n’est pas à cet instant certain d’être réélu car la Gauche républicaine et Ensemble pour la Catalogne qui soutient le président sortant, n’ont pas trouvé d’accord de campagne. Comme je l’avais déjà fait remarquer, le parti Ciudadanos, le parti unioniste libéral obtiendrait la majorité des voix avec 25% d’électeurs ne voulant pas faire éclater l’Espagne. Mais il se confirme que la majorité parlementaire reste dans les mains des indépendantistes. C’est dire que les dés ne sont pas encore jetés, mais avec un pays scindé en deux parts presque égales, il ne serait pas possible de prendre des décisions unilatérales de cette importance. Weiterlesen

Aussi étrange que cela puisse paraître, c’est l’ennui qui est en partie responsable de la montée de l’extrême-droite un peu partout en Europe. Depuis des années la démocratie s’est enlisée dans des conventions qui la paralyse. Dans un train-train, où tout semble être de la même facture, ce ne sont plus que les scandales qui font la une des journaux. Et les projets ? Où sont-ils restés ? Le tout est assez gris. Comme les hommes et les femmes veulent être divertis comme dans un show, ils n’ont qu’un certain plaisir lorsque un Trump par exemple, met ses pieds dans les plats. Ils attendent du spectacle et lorsqu’ils n’ont n’en pas, mettent les battons dans les roues en élisant des apprentis-sorciers, plutôt par défi, pour passer un bon moment. Et il y a une chose qu’ils adorent, c’est de croire aux sornettes qu’ils profèrent. Je veux être ici le plus clair possible. Nous les démocrates n’avons pas su les captiver, en voulant éviter de mettre trop de sel dans la soupe. Surtout ne pas choquer, être prudent jusqu’au point de se renier soi-même, c’est ce que nous leur servons. Où est passé l’esprit d’entreprise ? À la trappe sauf en France, où nous avons un président qui a envie de faire bouger les choses, qui a monté son propre appareil, afin de ne pas être étouffé par d’autres. Bravo ! À part cela nous avons à faire à de nombreux mollusques, qui attendent que les vagues les fasse voguer. Ils ont bien pris conscience, qu’il y a des repousses-poils qui perturbent leur sieste, comme cela se passe en Allemagne à l’heure actuelle. En énumérant constamment tout ce qui pourrait aller mal, ils nous énervent. Ils feraient mieux d’avoir un peu plus d’enthousiasme et donner l’impression qu’ils ont envie de forger des lendemains meilleurs. Weiterlesen

On ne peut qu’espérer que Cyril Ramaphosa, le nouveau chef de l’ANC qui vient de remplacer Jacob Zuma, le président corrompu de l’Afrique du Sud, saura redresser la situation du parti de Nelson Mandela. Tout d’abord syndicaliste, puis homme d’affaires, il n’a pas trop d’après les médias à se reprocher. Il est désolant que ce pays, qui avait si bien démarré à la fin de l’apartheid, soit tombé comme les autres nations du continent, dans le désordre dû à des affairistes et à des profiteurs qui ne pensent qu’à leur porte-monnaie. Il faudrait à l’Afrique du Sud un régime stable qui pourrait montrer le bon exemple en gérant son économie dans l’intérêt de tous. Je ne sais pas si Cyril Ramaphosa est la bonne personne pour donner un élan à tout le continent, mais il faudrait lui donner une chance. Ce serait mon souhait le plus cher, que l’Afrique se débarrasse au plus vite des affres du néocolonialisme. Ce serait aussi dans l’intérêt de l’Europe, comme le montre les flux migratoires, que la situation se stabilise. Je suis de l’avis que l’infrastructure de l’Afrique australe et ses richesses minières, pourraient servir de base, à un système adapté aux habitants. Il faudrait investir beaucoup dans l’éducation et dans la formation. Ce sont les priorités dont devraient se saisir les aides au développement. Je pense que le choix des options économiques joue un rôle essentiel. Il ne s’agit pas de produire des appareils, par exemple, moins efficaces qu’en Occident, mais les concevoir pour leur emploi, sur des terres, où le climat joue un rôle de taille. Développer des ordinateurs adaptés aux conditions ambiantes, afin qu’ils fonctionnent aussi dans des atmosphères moites. Et en prenant l’énergie comme exemple, je suis d’avis que l’Afrique pourrait faire un pas gigantesque en développant des centrales produisant du courant propre. Cyril Ramaphosa devrait y réfléchir. Weiterlesen

Dans l’interview que le président de la République a donné sur France 2 à Laurent Delahousse, il a déclaré qu’il faut repenser l’audiovisuel. Je salue sa volonté qu’il y ait un débat avec le public, afin de trouver des solutions qui soient adaptées au monde d’aujourd’hui et de demain. Une réflexion que je mène depuis des années. Il est évident pour moi, qu’il faut suivre deux voies différentes. D’une part les auditeurs et les spectateurs veulent qu’on leur donne des repaires. Les programmes, même s’ils paraissent arbitraires, à une époque, où tout le monde peut choisir à la carte ce qu’il veut entendre ou voir, donnent une structure éditoriale en ce qui concerne avant tout l’information. C’est justement dans le choix des sujets et de la manière de les présenter, qu’il peut apparaître des opinions contradictoires. Mais tout ceux qui ont des responsabilités rédactionnelles, devraient avoir le courage d’être plus courageux, de se « mouiller » plus, même si cela ne plaît pas aux dirigeants. On achète moins « Le Canard enchaîné » pour les nouvelles qu’il diffuse, que de la manière qu’il traite la vie politique. Ceci en principe sans concessions, comme on l’attend du journalisme d’investigation. Pour l’audiovisuel il s’agirait de faire de même. Le pouvoir devrait alors s’accommoder que cela peut faire mal. Autrement il n’y aurait plus de raisons de garder le modèle actuel, qui aurait fait effectivement son temps, sans de telles réformes. Weiterlesen

Vous direz probablement : « Pierre Berger nous les casse avec ses Autrichiens ! » Désolé, mais ce qui se passe du côté de la capitale de la danse à trois temps, est devenu un blues. Le petit Kurz fait des courbettes, devant le grand Strache, qui a eu des antécédents néonazis, rien que cela ! Que ne ferait-on pas pour devenir chancelier ? C’est bien normal que pour arriver, on est prêt de baiser ses bottes. Mieux que de recevoir des coups de pied, où je pense. Lorsque j’ai lu la liste du gouvernement, j’ai dû m’y mettre à trois fois. Si au moins cela avait été une valse hésitation, j’en aurais peut-être pris mon parti. Mais d’offrir sur un plateau d’argent trois ministères régaliens au FPÖ, il y a de quoi se saouler. Le ministère de l’intérieur à l’extrême-droite, la défense à l’extrême-droite, les affaires étrangères à l’extrême-droite ! Ces nostalgiques de l’empire millénaire, qui n’a duré que 12 ans, mais qui a laissé une traînée de sang, comme du jamais vu jusqu’à présent, ont dû sauter de joie. C’était le prix à payer pour que le petit Kurz puisse faire joujou avec l’UE, un ressort dont il s’occupera personnellement ! Mais quelle Europe veut-il vraiment ? Celle des chemises brunes qui par miracle ont passé au bleu ? Celle du camarade Orbán ? En tout cas ce beau monde veut casser du sucre sur le dos des migrants, qui ont le tort d’être bronzés, de ne pas prier la Sainte Vierge et dans certains cas, manger avec les doigts. C’est à dire des suppôts de Satan, qui n’ont qu’une idée en tête, violer nos blondinettes ! Et ils ont aussi le toupet d’être trop bien membrés. Je pourrais continuer comme cela… Et dire que cela se passe dans le pays de Mozart, de Bruckner, de Mahler. Dans le pays de la musique, mais aussi d’un Freud, d’un Hofmannsthal, d’un Musil ou d’un Bernhard et d’un Handke. Se plier ainsi devant les chantres du nationalisme, de l’intolérance et du racisme, cela fait mal ! Weiterlesen