Vous direz probablement : « Pierre Berger nous les casse avec ses Autrichiens ! » Désolé, mais ce qui se passe du côté de la capitale de la danse à trois temps, est devenu un blues. Le petit Kurz fait des courbettes, devant le grand Strache, qui a eu des antécédents néonazis, rien que cela ! Que ne ferait-on pas pour devenir chancelier ? C’est bien normal que pour arriver, on est prêt de baiser ses bottes. Mieux que de recevoir des coups de pied, où je pense. Lorsque j’ai lu la liste du gouvernement, j’ai dû m’y mettre à trois fois. Si au moins cela avait été une valse hésitation, j’en aurais peut-être pris mon parti. Mais d’offrir sur un plateau d’argent trois ministères régaliens au FPÖ, il y a de quoi se saouler. Le ministère de l’intérieur à l’extrême-droite, la défense à l’extrême-droite, les affaires étrangères à l’extrême-droite ! Ces nostalgiques de l’empire millénaire, qui n’a duré que 12 ans, mais qui a laissé une traînée de sang, comme du jamais vu jusqu’à présent, ont dû sauter de joie. C’était le prix à payer pour que le petit Kurz puisse faire joujou avec l’UE, un ressort dont il s’occupera personnellement ! Mais quelle Europe veut-il vraiment ? Celle des chemises brunes qui par miracle ont passé au bleu ? Celle du camarade Orbán ? En tout cas ce beau monde veut casser du sucre sur le dos des migrants, qui ont le tort d’être bronzés, de ne pas prier la Sainte Vierge et dans certains cas, manger avec les doigts. C’est à dire des suppôts de Satan, qui n’ont qu’une idée en tête, violer nos blondinettes ! Et ils ont aussi le toupet d’être trop bien membrés. Je pourrais continuer comme cela… Et dire que cela se passe dans le pays de Mozart, de Bruckner, de Mahler. Dans le pays de la musique, mais aussi d’un Freud, d’un Hofmannsthal, d’un Musil ou d’un Bernhard et d’un Handke. Se plier ainsi devant les chantres du nationalisme, de l’intolérance et du racisme, cela fait mal ! Weiterlesen