On ne peut qu’espérer que Cyril Ramaphosa, le nouveau chef de l’ANC qui vient de remplacer Jacob Zuma, le président corrompu de l’Afrique du Sud, saura redresser la situation du parti de Nelson Mandela. Tout d’abord syndicaliste, puis homme d’affaires, il n’a pas trop d’après les médias à se reprocher. Il est désolant que ce pays, qui avait si bien démarré à la fin de l’apartheid, soit tombé comme les autres nations du continent, dans le désordre dû à des affairistes et à des profiteurs qui ne pensent qu’à leur porte-monnaie. Il faudrait à l’Afrique du Sud un régime stable qui pourrait montrer le bon exemple en gérant son économie dans l’intérêt de tous. Je ne sais pas si Cyril Ramaphosa est la bonne personne pour donner un élan à tout le continent, mais il faudrait lui donner une chance. Ce serait mon souhait le plus cher, que l’Afrique se débarrasse au plus vite des affres du néocolonialisme. Ce serait aussi dans l’intérêt de l’Europe, comme le montre les flux migratoires, que la situation se stabilise. Je suis de l’avis que l’infrastructure de l’Afrique australe et ses richesses minières, pourraient servir de base, à un système adapté aux habitants. Il faudrait investir beaucoup dans l’éducation et dans la formation. Ce sont les priorités dont devraient se saisir les aides au développement. Je pense que le choix des options économiques joue un rôle essentiel. Il ne s’agit pas de produire des appareils, par exemple, moins efficaces qu’en Occident, mais les concevoir pour leur emploi, sur des terres, où le climat joue un rôle de taille. Développer des ordinateurs adaptés aux conditions ambiantes, afin qu’ils fonctionnent aussi dans des atmosphères moites. Et en prenant l’énergie comme exemple, je suis d’avis que l’Afrique pourrait faire un pas gigantesque en développant des centrales produisant du courant propre. Cyril Ramaphosa devrait y réfléchir. Weiterlesen