Barack Obama a été jusqu’à présent extrêmement discret en ce qui concerne les critiques envers l’administration Trump. Il est sorti de sa réserve et s’est lancé en campagne pour le parti Démocrate en ce qui concerne les votations du mois de novembre. Il trouve inconcevable que l’appareil de la Maison Blanche soit obligé de soustraire des documents au président afin que ce dernier ne fasse pas de bêtises. La gabegie qui règne à la tête de l’appareil est un déni complet, de ce qui est de mise pour un État civilisé. Cela ne fait pas seulement désordre – on pourrait en rire -, c’est une vrai menace pour la paix, un danger. Que faut-il faire pour réveiller le peuple américain ? Est-il aveugle à ce point ? Je pourrais le penser. Je suis personnellement outré de voir que tous ceux qui ont voté « la zizanie » ne se mettent pas à réfléchir. Comment expliquer un tel phénomène ? Ils s’assimilent à Donald Trump, car ce dernier plane bas, qu’il est à leur niveau intellectuel, celui d’un gosse entre 6 et 8 ans. Je suis le dernier à vouloir faire l’apologie de l’intelligence, qui parfois est plus qu’arrogante, mais cette fois-ci je mise pour elle. Je vais aller un pas plus loin et mettre la République de Platon en exergue. En voyant ce qui se passe actuellement, je me demande si le gros de la population est en mesure de comprendre ce qui se passe dans ce monde. S’il est bénéfique de mettre son avenir dans les mains d’une majorité d’imbéciles ? Je sais que je suis provocateur, mais la colère qui m’anime lorsque je vois que la bêtise régit ce monde, me rend hargneux. Je me permets de remettre la démocratie en question et me demande, s’il ne vaut pas mieux laisser à ceux qui ont un peu de matière grise le soin de nous gouverner ? Weiterlesen
Archiv des Autors: Pierre Mathias
La violence, que de violence !
Jair Bolsonaro, le candidat de l’extrême-droite brésilienne, a été poignardé cette nuit. Il est grièvement blessé et il est à craindre qu’il ne puisse pas participer au premier tour de la présidentielle le 7 octobre. Une fois de plus la politique est en otage de la violence. Un phénomène de plus en plus courant et qui perturbe le bon fonctionnement des institutions démocratiques. Il faut dire que la victime a attisé l’atmosphère d’un cran de plus par des déclarations, dites musclées, contre les homosexuels et les leaders de gauche. Depuis que l’ancien président Lula ne peut pas, par arrêté de justice, participer au scrutin. Plus de 30 % de la population se sent flouée, d’autant plus que le leader socialiste était largement en tête des sondages. La classe politique a évidemment condamné cet attentat, probablement perpétré par un malade mental. Le parti de Jair Bolsonaro a immédiatement essayé d’en tirer avantage électoralement, déclarant que ce déséquilibré avait été dans le passé un membre d’un parti de gauche. Je prends à chaud cet évènement déplorable afin d’apporter la preuve à quel point la politique est instable. Le phénomène de l’assassinat de personnalités publiques fait partie depuis la nuit des temps, de la panoplie des activistes, peu importe de quel bord ils sont. Mais il faut malheureusement en tenir compte. De même pour les évènements de Chemnitz, où la victime a été un citoyen commun. Même si au départ, c’était une rixe, le fait est que ce meurtre a été instrumentalisé par l’extrême-droite a des fins politiques. Une récupération nauséabonde qui porte malheureusement ses fruits. Je pense que dans les moments d’exaspération que nous vivons actuellement, la recrudescence de la violence gagnera du terrain et risque de dominer, comme ce matin, la une des journaux. On reprochera une fois de plus à la presse d’être un agent provocateur, mais faut-il se taire face à de tels événements ? Weiterlesen
L’homéopathie en ligne de tir !
La France qui est un des pays d’Europe le plus engagé en ce qui concerne l’homéopathie, se retrouve dans un débat mené entre les praticiens de la médecine officielle et ceux pratiquant des méthodes alternatives. Un vieux débat qui a retrouvé toute son actualité ces derniers jours. Les uns reprochent à l’homéopathie de ne se reposer que sur de vent, de prescrire des médicaments, qui ne contiennent rien, de tabler sur un effet placebo. Les autres prétendent que leurs collègues en blouse blanche sont obtus, de ne pas tenir compte des phénomènes surnaturels qui peuvent intervenir au cours d’une maladie. Et c’est justement cela qui met mal à l’aise nombre d’esprits scientifiques, qui aimeraient tout expliquer. Ils ne peuvent pas concevoir, qu’il y ait des secrets qui ne peuvent pas être élucidés. C’est justement l’irrationnel qui gêne. Mais je suis d’avis qu’il faut se faire une raison, le secret domine notre vie. Cela ne nous rassure pas, au contraire, car il n’y a pas de repaires auxquels nous pouvons nous agripper. Pour ma part je peux très bien vivre avec ce flou, même si je ne suis pas un adepte inconditionnel de l’homéopathie. Je pense que les attaques contres ces formes de thérapie sont souvent causées par l’aspect ésotérique que bien des patients incluent dans ce domaine. Pour un être pragmatique comme je le suis devenu, cet « aspect magique » me gêne, comme c’est le cas avec le chamanisme dans le domaine psychologique. Pour ma part je ne ressens pas le besoin de faire appel à des forces occultes dans le cadre de ma santé. Je veux me tenir aux faits. Mais d’un autre côté je dois reconnaître qu’il serait inadéquat d’ignorer la magie en ce qui concerne l’esprit humain. Comme à Lourdes, il peut y avoir des guérisons du domaine de l’inimaginable. Mais le tout n’est pas d’en faire un dogme. Weiterlesen
Du facho à l’agneau !
L’antifasciste Clément Méric a été tué dans une rixe par un skinhead en juin 2013. Esteban Morillo, dont le procès a commencé hier, dit avoir changé. Il regrette ses anciennes fréquentations. Je veux bien, mais cela ne rendra pas la vie au militant d’extrême-gauche. L’accusé, qui reconnaît aujourd’hui les faits à la cour d’assise de Paris, a 25 ans. Il s’est empâté de 30 Kilos et ressemble aujourd’hui à un fils de bonne famille. Lorsque la présidente, Xavière Simeoni, lui demande comment il se décrirait aujourd’hui, il répond : « Je ne veux pas qu’on se souvienne de moi comme j’étais avant. » Il encourt 20 ans de prisons, malgré ce volte-face. Pas très sportif, ce garçon très attaché à sa famille, a commencé un apprentissage de pâtissier au centre de formation de Laon. Il se fait confisquer ses bagues aux motifs néonazis et est renvoyé en 2010. Il se reconvertit alors dans le domaine de la sécurité. De l’agression sexuelle, dont il a été la victime à 10 ans, il n’en parle pas. Son adhésion à l’extrême-droite remonte à cette époque. Sitôt majeur il se rend à Paris, où il fréquente Le Local, un bar du 15e arrondissement géré par Serge Ayoub, un personnage de référence pour les skinhead. Il fait partie pendant un certain temps de la Troisième voie, le groupe que le tenancier a créé. D’après ce qu’on m’en a dit, c’était un syndicat ni de droite, ni de gauche, avec une conviction solidariste. » « C’est quoi, une conviction solidariste ? », demande la juge. Réponse : « Je ne sais pas. » Malgré son engagement de six mois, Morillo prétend ne pas s’intéresser à la politique. Sa démarche était de se trouver des amis, de briser ainsi sa solitude. Malgré son tatouage « travaille, patrie, famille », il dit ne rien savoir du régime de Vichy, de Philippe Pétain. Il a aussi oublié qu’il avait vanté sur internet le « Mein Kampf ». Weiterlesen
Prenez-en de la graine !
Hier soir a eu lieu à Chemnitz un concert gratuit donné par les musiciens allemands les plus cotés au box-office, comme réponse au néofascisme qui perturbe actuellement la vie politique, en particulier en Saxe, Plus de 65000 personnes s’y sont rendues et ont fait des dons pour la famille de la victime de l’altercation qui a déclenché le pogrom du 27 août. Je tire mon chapeau envers eux, car ils ont rendu possible une réaction, qui se laissait attendre. La politique devrait en prendre de la graine. La démonstration qu’il ne suffit pas seulement de déplorer telle ou telle situation, mais qu*il faut agir. Donner à tous ceux qui sont épris de liberté la possibilité d’exprimer leur désarroi, leur frustration envers le laxisme général qui règne, lorsqu’il est question de l’obscurantisme. Mais il ne faut pas se reposer sur ses lauriers, car la situation reste des plus tendues. Les nouveaux länder restent très fragiles en ce qui concerne la tentation de trouver leur bonheur dans le radicalisme. Depuis la chute du mur de Berlin, les gens ont eu de la peine de vraiment accepter les règles de la démocratie, car beaucoup d’entre-eux ne la trouve pas assez efficace. Il est vrai que l’économie dans bien des cas stagne, parfois même elle est en régression. Les transfuges de l’année 1989 ont dû se rendre à l’évidence qu’on ne leur ferait pas de cadeaux, ce qu’ils attendaient peut-être, mais que seul le labeur et la discipline pouvaient leur donner un avenir meilleur. Ils ont été pendant les années « RDA » des assistés, des assistés à petite-flamme, qui pouvaient vivre leur train-train quotidien sans se faire trop de soucis ? La condition : Se mettre à plat-ventre devant le régime, ce qu’ils ont fait pendant des années. Ils ont repris à 100 % l’attitude des citoyens qui ont vécu le nazisme. La boucler, regarder ailleurs lorsque des personnes indésirables étaient déportées. Des adeptes d’un État félon, qui n’hésita pas à tuer l’âme de ses habitants. Cette façon de faire est restée ancrée dans les esprits. Weiterlesen
Qu’il fait bon vivre en Allemagne !
Il n’est pas étonnant qu’un grand nombre d’individus en Saxe se sentent encouragés à proférer des slogans nazis, de crier à tue-tête « Sieg heil », de partir à la ratonnade contre les migrants. La faiblesse du gouvernement allemand est telle, que j’en ai la nausée. Les leaders de l’AfD, le parti populiste, ne se gênent pas de proférer des paroles sortant tout droit du « Stürmer », l’immonde journal publié par Julius Streicher pendant les années brunes. Le pendant de « Je suis partout ! ». Ils reprennent des slogans antisémites au Bundestag en remplaçant les Juifs par les musulmans. En particulier la co-cheffe du groupe parlementaire, Alice Weigel, aurait dû être rappelée à l’ordre, cas dans un de ses discours elle prônait la violence contre les minorités. Des propos interdits par la loi. Et que font les autres députés de cette république ? Ils assistent avec une certaine passivité à de telles diatribes. Au lieu de faire part de leur dégoût, ils la ferment plus ou moins. Est-ce le signe que la mayonnaise prend ? Je ne vais pas aller jusque-là, mais je ne peux que constater la passivité des forces dites vives de la démocratie. Se sont-elles transformées en mollusques ? On me répondra qu’en se taisant, on évite d’attiser le feu. Qu’on les ignorant, on ne leur fait pas de propagande. Des avis à mes yeux complètement erronés. Pour le petit bourgeois ringard, la preuve qu’on se retrouve dans un certaine légalité en cassant du sucre sur les migrants, sur cette sale vermine qu’il faut éradiquer de nos villes et campagnes. Tant que le gouvernement ne bouge pas comme il le devrait, il ne faut pas s’étonner que le mob se retrouve dans la rue. Weiterlesen
Si l’Amérique m’était contée…
John McCain a eu un service funèbre digne de sa grande personnalité. Il représentait ce que nous attendons des États-Unis, un pays épris de liberté. Non pas cette prison qu’est entrain d’ériger Donald Trump. L’Amérique qui rassemble, non celle qui désuni. Les anciens présidents Bush et Obama ont eu des mots très élogieux envers lui, mais c’est Joe Biden, l’ancien vice-président des USA qui m’a ému le plus. Bien qu’adversaires politiques, les deux hommes se considéraient comme des frères. Une fois de plus la preuve que la politique n’est pas seulement un champ de mines, qui sépare les gens, mais aussi une communauté qui devrait avoir pour seul but le bien-être des citoyens sans considération de couleur, de race ou de statut social. Ce message a été bien perçu, car ce qui se passe actuellement ne va pas dans le sens de la démocratie, où l’injure, le déni et le mépris d’autrui est la pièce maîtresse d’un régime félon. C’est bien la raison pour laquelle le président Trump n’a pas été invité. Un message posthume fort et radical, qui marque la désapprobation complète du sénateur face à ses agissements. Non, ce qui se passe actuellement n’est pas du John McCain. C’est bien lui, qui a permis à l’Obamacare de survivre. L’assurance maladie pour les plus nécessiteux du peuple américain. Une option sociale que nombre de Républicains, bien que se référant souvent à la bible, voulaient tout simplement éliminer pour des raisons pécuniaires. Le défunt, un héros de la guerre du Vietnam, qui lors de sa détention comme prisonnier de guerre a été torturé, a tout fait afin que de telles pratiques ne soient pas mises en œuvre par son pays. Malheureusement en vain. Weiterlesen