John McCain a eu un service funèbre digne de sa grande personnalité. Il représentait ce que nous attendons des États-Unis, un pays épris de liberté. Non pas cette prison qu’est entrain d’ériger Donald Trump. L’Amérique qui rassemble, non celle qui désuni. Les anciens présidents Bush et Obama ont eu des mots très élogieux envers lui, mais c’est Joe Biden, l’ancien vice-président des USA qui m’a ému le plus. Bien qu’adversaires politiques, les deux hommes se considéraient comme des frères. Une fois de plus la preuve que la politique n’est pas seulement un champ de mines, qui sépare les gens, mais aussi une communauté qui devrait avoir pour seul but le bien-être des citoyens sans considération de couleur, de race ou de statut social. Ce message a été bien perçu, car ce qui se passe actuellement ne va pas dans le sens de la démocratie, où l’injure, le déni et le mépris d’autrui est la pièce maîtresse d’un régime félon. C’est bien la raison pour laquelle le président Trump n’a pas été invité. Un message posthume fort et radical, qui marque la désapprobation complète du sénateur face à ses agissements. Non, ce qui se passe actuellement n’est pas du John McCain. C’est bien lui, qui a permis à l’Obamacare de survivre. L’assurance maladie pour les plus nécessiteux du peuple américain. Une option sociale que nombre de Républicains, bien que se référant souvent à la bible, voulaient tout simplement éliminer pour des raisons pécuniaires. Le défunt, un héros de la guerre du Vietnam, qui lors de sa détention comme prisonnier de guerre a été torturé, a tout fait afin que de telles pratiques ne soient pas mises en œuvre par son pays. Malheureusement en vain. Weiterlesen