La France qui est un des pays d’Europe le plus engagé en ce qui concerne l’homéopathie, se retrouve dans un débat mené entre les praticiens de la médecine officielle et ceux pratiquant des méthodes alternatives. Un vieux débat qui a retrouvé toute son actualité ces derniers jours. Les uns reprochent à l’homéopathie de ne se reposer que sur de vent, de prescrire des médicaments, qui ne contiennent rien, de tabler sur un effet placebo. Les autres prétendent que leurs collègues en blouse blanche sont obtus, de ne pas tenir compte des phénomènes surnaturels qui peuvent intervenir au cours d’une maladie. Et c’est justement cela qui met mal à l’aise nombre d’esprits scientifiques, qui aimeraient tout expliquer. Ils ne peuvent pas concevoir, qu’il y ait des secrets qui ne peuvent pas être élucidés. C’est justement l’irrationnel qui gêne. Mais je suis d’avis qu’il faut se faire une raison, le secret domine notre vie. Cela ne nous rassure pas, au contraire, car il n’y a pas de repaires auxquels nous pouvons nous agripper. Pour ma part je peux très bien vivre avec ce flou, même si je ne suis pas un adepte inconditionnel de l’homéopathie. Je pense que les attaques contres ces formes de thérapie sont souvent causées par l’aspect ésotérique que bien des patients incluent dans ce domaine. Pour un être pragmatique comme je le suis devenu, cet « aspect magique » me gêne, comme c’est le cas avec le chamanisme dans le domaine psychologique. Pour ma part je ne ressens pas le besoin de faire appel à des forces occultes dans le cadre de ma santé. Je veux me tenir aux faits. Mais d’un autre côté je dois reconnaître qu’il serait inadéquat d’ignorer la magie en ce qui concerne l’esprit humain. Comme à Lourdes, il peut y avoir des guérisons du domaine de l’inimaginable. Mais le tout n’est pas d’en faire un dogme.

Nous avons eu hier soir une discussion avec ma fille, qui ne partage pas mes sentiments au sujet de la médecine alternative. Elle part du principe qu’il ne peut qu’exister des soins à la carte sans tabous préliminaires. Il n’y a pas de règles absolues, ce qui compte c’est l’effet de la thérapie, peu importe son origine. J’ai été obligé de lui donner raison. Bien sûr je lui ai glissé au passage, qu’un Steve Jobs, l’ancien PDG d’Apple, qui a voulu soigner le cancer dont il était atteint, avec de la thérapie douce, a dû jeter l’éponge. Mais lui qui était esprit éclairé, l’a choisie, même s’il devait savoir qu’à partir d’une certaine évolution de cette maladie meurtrière, seule l’artillerie lourde pouvait être employée. Mais il y a aussi des méthodes intermédiaires qui peuvent être couronnées de succès. Une de nos amies, atteint de cancer, a été soignée avec succès dans une clinique qui se servait aussi bien des moyens de la médecine traditionnelle que ceux de l’homéopathie. La preuve qu’il n’y a pas forcément divorce entre ces deux manières de faire. Ce qui compte en fin de compte ce sont les résultats, pas les moyens d’y arriver. Je préconise qu’il y ait symbiose entre ces deux écoles, un esprit d’ouverture. Mais je me sens obligé tout de même de lancer une flèche contre certains guérisseurs. Lorsqu’ils prétendent vouloir éradiquer le cancer qu’avec des méthodes dites naturelles, ils pratiquent le charlatanisme. Je nommerais cela de non-assistance à personnes en danger, ce qui est criminel !

pm

https://www.lemonde.fr/medecine/video/2018/09/05/homeopathie-peut-on-soigner-avec-du-sucre_5350756_1650718.html

Schreibe einen Kommentar

Deine E-Mail-Adresse wird nicht veröffentlicht. Erforderliche Felder sind mit * markiert