Barack Obama a été jusqu’à présent extrêmement discret en ce qui concerne les critiques envers l’administration Trump. Il est sorti de sa réserve et s’est lancé en campagne pour le parti Démocrate en ce qui concerne les votations du mois de novembre. Il trouve inconcevable que l’appareil de la Maison Blanche soit obligé de soustraire des documents au président afin que ce dernier ne fasse pas de bêtises. La gabegie qui règne à la tête de l’appareil est un déni complet, de ce qui est de mise pour un État civilisé. Cela ne fait pas seulement désordre – on pourrait en rire -, c’est une vrai menace pour la paix, un danger. Que faut-il faire pour réveiller le peuple américain ? Est-il aveugle à ce point ? Je pourrais le penser. Je suis personnellement outré de voir que tous ceux qui ont voté « la zizanie » ne se mettent pas à réfléchir. Comment expliquer un tel phénomène ? Ils s’assimilent à Donald Trump, car ce dernier plane bas, qu’il est à leur niveau intellectuel, celui d’un gosse entre 6 et 8 ans. Je suis le dernier à vouloir faire l’apologie de l’intelligence, qui parfois est plus qu’arrogante, mais cette fois-ci je mise pour elle. Je vais aller un pas plus loin et mettre la République de Platon en exergue. En voyant ce qui se passe actuellement, je me demande si le gros de la population est en mesure de comprendre ce qui se passe dans ce monde. S’il est bénéfique de mettre son avenir dans les mains d’une majorité d’imbéciles ? Je sais que je suis provocateur, mais la colère qui m’anime lorsque je vois que la bêtise régit ce monde, me rend hargneux. Je me permets de remettre la démocratie en question et me demande, s’il ne vaut pas mieux laisser à ceux qui ont un peu de matière grise le soin de nous gouverner ?

N’ayez pas crainte, je ne suis pas passé de l’autre bord, ceux des totalitaristes qui appellent une dictature de leur vœux, mais je ne peux pas toujours me taire parce que je suis un démocrate. Je suis bien entendu pour le suffrage universel, mais je me permets de cracher du venin sur ce qui est une manière édulcorée de vivre les évènements actuels. J’abhorre la manière inconditionnelle de se vautrer à terre devant ce veau d’or qu’est Trump. Vénérer des imbéciles, voilà où nous en sommes arrivés. C’est la raison que je salue l’initiative de l’ex-président de s’être jeté dans le ring et d’être parti en croisade contre l’ignorance. Mais que personne ne se leurre. Cette misère est un fait collectif. Tant que le niveau des écoles ne s’améliorera pas, il ne faut pas à s’attendre des miracles. Il ne suffit pas d’avoir les meilleures universités du globe, pour faire partie de l’élite. Si l’éducation reste à ce niveau, cela précipitera encore plus rapidement, qu’il est actuellement le cas, les USA dans le déclin. Et nous les Européens ? Nous ne faisons pas mieux que nos amis américains. Le ridicule est en train de gagner du terrain, comme en Italie, un pays de culture qui tombe actuellement dans le néant. Comment est-il possible que ce monstre de Salvini puisse impressionner à ce point les ressortissants de la péninsule, d’en faire des racistes avides de violence ? Je vais clore cet article, car ce que je décris en ce moment me donne des crampes d’estomac. Je ne peux qu’espérer que les législatives de novembre me redonneront espoir, mais je me permets d’en douter, Cher Monsieur Obama !

pm

https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/09/07/barack-obama-sonne-la-charge-contre-donald-trump_5351974_3222.html

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