De jeunes américains veulent lutter contre le lobby des armes, mettre un frein à la violence. Ils veulent inciter les sénateurs et les représentants à faire pression sur la Maison Blanche afin qu’elle prenne des dispositions afin de restreindre la vente des revolvers, des pistolets, des fusils mitrailleurs, ce que le président ne fera pas. Trop de politiciens sont corrompus par les fabricants et les vendeurs d’arme à feu, pour qu’ils renoncent à l’argent qu’on leur offre. Combien de morts faudra-t-il encore pour qu’il y ait changement de mentalité ? La constitution permet à tous citoyens de posséder et de porter des armes. Pour la plupart d’entre-eux c’est le symbole de la liberté, de l’individualité. Celle qui le démarque du collectif. Un message appelant tout Américain à prendre sa destinée en main, lui rappelant qu’il est de son devoir de se défendre. Chacun de nous a en tête les westerns, dans lesquels le personnage central sauve sa vie et celles des autres en employant les moyens que lui apportent les armes. Il se conduit comme beaucoup d’entre-nous aimeraient le faire, en se frayant constamment un passage en utilisant la violence. Elle est omniprésente en lui. Il essaie de nous faire croire qu’elle est au service de la justice. On est loin du pacifisme d’un Mohandas Karamchand Gandhi qui a obtenu ce qu’il préconisait sans employer des moyens musclés, la preuve que le résultat d’une démarche ne dépend pas de la violence. Weiterlesen

J’aurais pu écrire ce matin un article sur l’attaque en mer d’Oman de deux pétroliers, mais il y a cette heure trop d’incertitudes à ce sujet. Les États-Unis accusent l’Iran, mais à mon avis c’est loin d’être sûr. Je ne vois pas l’intérêt qu’aurait ce pays d’agir ainsi. Deux tiers de la production mondiale passe par le détroit d’Ormuz. Aussi le pétrole iranien. J’émets plutôt des doutes que ce soit un coup monté pour discréditer Téhéran, malgré la déclaration de Mike Pompeo, le secrétaire d’État.  : « Les États-Unis considèrent que la République islamique d’Iran est responsable des attaques survenues aujourd’hui dans le golfe d’Oman. Cette conclusion s’appuie sur des renseignements, sur les armes utilisées, sur le niveau de savoir-faire nécessaire pour mener à bien l’opération, sur les attaques iraniennes analogues et récentes contre la marine marchande, et sur le fait qu’aucune organisation à la solde d’une puissance, dans la région, ne dispose des ressources et de l’efficacité requises pour passer à l’acte avec un tel degré de complexité ». Affaire à suivre. Weiterlesen

« Quelque chose ne fonctionne plus dans ce capitalisme qui profite de plus en plus à quelques-uns. Je ne veux plus que nous considérions que le sujet d’ajustement économique et de la dette prévaut sur les droits sociaux ». C’est ce qu’a déclaré Emmanuel Macron devant les délégués mardi réunis à une conférence de l’Organisation internationale du travail (OIT) à Genève. Il a reconnu avoir suivi une voie qui ne pouvait plus servir de référence. Avec la volonté de vouloir régler au plus vites les problèmes de la France, il a déclenché un vaste mouvement de protestations. Ce n’est pas en préconisant l’activisme, qu’il est possible de faire bouger les choses. Comment avait-il pu ne pas assez tenir compte des problèmes sociaux des citoyens ? En voulant se défaire des contraintes du capitalisme en les prenant de cours, telle avait été sa volonté, mais les sacrifices qui en résultaient devinrent de plus en plus insupportables pour ceux qui avaient déjà de la peine à boucler la fin des mois. Il était impossible dans ce cas-là de leur promettre des lendemains meilleurs. De belles paroles qui ne pouvaient pas éradiquer la situation dans laquelle ils se trouvaient. Le mouvement des Gilets jaunes lui a fait comprendre qu’il faisait fausse route. « Quand le peuple ne trouve plus sa part de progrès », il peut être « attiré par l’autoritarisme, qui dit la démocratie ne vous protège plus contre les inégalités de ce capitalisme devenu fou. Nous allons faire des murs, des frontières, sortir de ce multilatéralisme, il est mou. » C’est-ce qui se passe actuellement en Europe. Bien que le niveau de vie est relativement haut pour certains, le fossé se creuse de plus en plus entre eux et ceux qui sont de plus en plus menacés par la précarité. Ce sont les classes moyennes dont il est question aujourd’hui. Elles sont les victimes d’une soit-disant efficacité qui en fait peut avoir le même effet que le couperet de la guillotine. Le néo-capitalisme, axé seulement sur l’efficacité trompeuse du gain, sur des résultats à court terme, a oublié que le succès ne pouvait que venir des hommes et des femmes que les entreprises emploient. Pas seulement des automates, loin s’en faut. Peu à peu il est évident, que les salariés ne sont pas une masse, mais bel et bien des personnalités qui chacune dans son domaine, marque les objectifs à obtenir. Ne pas en tenir compte est du poison a constaté à Genève le président. « Je crois que la crise que nous vivons peut conduire à la guerre et à la désagrégation de nos démocraties. J’en suis intimement convaincu. Je pense que tous ceux qui croient, sagement assis, confortablement repus, que ce sont des craintes qu’on agite se trompent. Ce sont les mêmes qui se sont réveillés avec des gens qui semblaient inéligibles ou sortis de l’Europe alors qu’ils pensaient que cela n’adviendrait jamais. Je ne veux pas commettre avec vous la même erreur. » Il est regrettable qu’il s’en soit aperçu un peu tard, mais mieux cela que jamais. Le défi serait de remettre les horloges à l’heure, de donner la priorité complète à l’homme, car c’est de lui qu’il s’agit. À quoi bon générer des profits pour en faire en fin de compte une esclave. Il y a matière à réflexion !

pm

https://www.nouvelobs.com/politique/20190612.OBS14260/une-erreur-fondamentale-le-debut-de-mea-culpa-de-macron-sur-la-crise-des-gilets-jaunes.html

Comme au bon temps de l’Empire, les Anglais ne manquent pas de toupet. Ils se croient supérieurs aux autres et se permettent de vouloir nous imposer une réouverture des négociations au sujet du Brexit. Jean-Claude Junker, encore l’actuel chef de la Commission Européenne a exprimé une fin de non-recevoir. Rien ne sera modifié. Si c’était le cas, le favori à la course au pouvoir, Boris Johnson, menace de ne pas payer les 40 milliards d’euros ou plus que son pays doit à l’Union. « Il n’y aura pas de renégociation du contenu de l’accord de retrait . Ce n’est pas un traité entre Theresa May et Jean-Claude Juncker, c’est un traité entre le Royaume-Uni et l’UE, il doit être respecté par le prochain Premier ministre britannique quel qu’il soit. » Michael Gove, l’ex-junkie, et Jeremy Hunt, aimeraient eux aussi se rendre à Bruxelles pour rediscuter ce qui est indiscutable. C’est peut être seulement qu’à coups de massue qu’il est possible de faire de la politique, c’est ce que semble se dirent ces honorables Messieurs. Un contre tous, comme Robin des Bois. No Sirs, nous n’avons pas à nous plier à vos menaces. Il faudra s’attendre que les rapports futurs seront plus que tendus. Mais un Boris Johnson ne semble pas se rendre compte, que son attitude fait un mal considérable à son pays. Lorsqu’il parle de lendemains splendides, il ment une fois de plus. Il est incroyable que les citoyens soient aussi naïf de se fier à un farfelu imbu de sa superbe. Weiterlesen

Je me demande bien quand nous serons emballés dans du plastique. Lorsque je vois à chaque achat, combien d’emballages je suis obligé de jeter, j’en ai la nausée. J’ai protesté auprès de la direction de mon super-marché, qui m’a répondu que c’était à cause de l’hygiène, qu’il y avait des directives européennes très strictes à ce sujet. Puis il lui vint aussi l’argument, que c’était pour éviter que le jambon, le salami ou le fromage se détériorent. Une bonne occasion de mettre à pied, des vendeurs. Donc plus de possibilités qu’on vous coupe de la rosette ou du Parme devant vous. Rien ne bouge trop jusqu’à présent. D’accord, dans ma chaîne en Allemagne, il n’est plus possible d’acheter des sacs en plastique. Lorsqu’on sait le dommage que cela produit dans les océans, on reste pantois. Il n’y a pas seulement des milliers de km² de mer transformés en désert flottant. Des milliards de bouteilles, de gobelets et d’autres objets en plastique flottent à la surface. Un spectacle plus que désolant. Mais il n’y a pas que cela, loin s’en faut. Il y a tous poissons qui meurent étouffés, le plancton pollué, qui est la base de leur nourriture dans bien des cas. Nous mangeons du plastique sans le savoir forcément. En fin de parcours cela ne m’étonnerait pas que beaucoup d’entre-vous soient atteint du cancer et d’autres maladies malignes. Je sais, on vous rabâche les oreilles avec ce thème, mais puis-je me taire à ce sujet ? Tant que les choses ne bougeront pas, j’élèverais ma voix pour condamner un tel comportement. Il est inutile de vouloir changer les mentalités en prodiguant de bons conseils, en voulant faire appel à la bonne volonté, rien ne se fera. Il faut interdire en amont le plastique. Avoir recours à d’autres moyens d’emballage. Weiterlesen

Être transgenre ou homosexuel est dans notre « société si vertueuse » encore une tare. On considère un tel fait comme une maladie honteuse, ce qui est des plus discriminatoires. Ce qui est inné ne devrait pas être remis en question, ni même un comportement qui dépasse les normes fixées par des citoyens, se croyant obligés de d’imposer des comportements partant de leur subjectivisme. Une attitude pour le moins inacceptable, lorsqu’on fait référence à la nature, qui elle, est faite d’espèces différentes. « Non binaire, dans mon cas, cela signifie que je ne me reconnais ni comme fille ni comme garçon. Mais je suis aussi, actuellement, dans une parenthèse agenre, donc sans genre du tout », explique Yane, un jeune n’étant pas comme les autres. Je ne vois pas pour quelle raison la société n’accepterait pas une telle situation. La discrimination semble être un phénomène profondément ancré chez tous les êtres vivants. Je veux aussi parler de certains animaux, qui ne sont pas dépourvus de cette tare. Est-ce la peur que de tels mutations puisse mettre en danger l’évolution de l’homme ? Est-ce une défense contre certains caprices de la nature ? Le fait est qu’un quotidien hors-normes est très difficile à assumer. Qu’il exige de ceux qui sont autrement, de redevenir « normal » même si génétiquement ils ne le sont pas. A-t-on pris conscience quelles souffrances cela peut engendrer ? Que cela blesse élémentairement les droits de l’homme ? Tout cela, même s’il n’y a pas de harcèlement, que le comportement des un et des autres n’appelle pas de récriminations. C’est de l’exclusion la plus vile qui soit, que rien ne saurait excuser. « En 3e, je faisais tout pour me comporter en “vraie fille”, m’intéresser aux mêmes choses que les autres, c’était assez épuisant. J’avais cette idée que, si les gens voyaient ce que j’étais réellement, ils ne m’aimeraient pas. J’avais été beaucoup rejeté avant, je ne voulais plus sortir du lot », dit Yane. Il ne voit pas la raison pour laquelle il serait en marge. Non, il n’est pas un handicapé, une erreur de la nature. Weiterlesen

« Sous certaines circonstances (…) je pense qu’Israël a le droit de conserver une partie, mais pas toute, de la Cisjordanie » Voilà les propos scandaleux de David Friedman dans une interview accordée au New York Times. Il rajoute : « La dernière chose dont le monde a besoin c’est d’un Etat palestinien défaillant entre Israël et la Jordanie . Nous comptons sur le fait que le bon plan au bon moment recevra la bonne réaction ». L’ambassadeur est un fervent partisan des colonies israéliennes en cis-Jordanie, ce qui explique de tels propos. Il s’appuie probablement sur le plan de paix que veut présenter d’ici peu les USA. Il serait de la plume de Jared Kuhsner, le gendre de Donald Trump. Il ne s’agirait pas de régler d’une manière équitable le conflit, mais de donner un niveau de vie supérieur aux Palestiniens. Si c’était vraiment le cas, cela serait déshonorant, car cela entérinerait leur situation actuelle, celle d’un vassal dont les terres sont occupées. Je ne vois pas dans ces conditions comment le conflit pourrait être réglé. À mes yeux il ne s’agirait pas seulement d’arrêter cette politique d’annexion, mais de rendre tous les territoires occupés et ceci sans concessions. Un accord de paix ne pourrait qu’intervenir si plus rien n’entravait la création d’un État Palestinien. Des revendications assez simples pour être comprises par les belligérants. Je ne vois pas d’autres solutions. Weiterlesen

Non, je ne me réjouis pas que le Mexique ait dû céder au chantage de Donald Trump. Pour ne pas subir un Waterloo économique, ce pays a été obligé de se soumettre aux commandements de Washington et de tout faire pour arrêter le flux migratoire. Peut-être une bonne chose pour ces malheureux, qui se verraient mal traité s’ils arrivaient à passer aux USA, traités comme de la vermine. Probablement il est mieux qu’ils se rendent compte plus tôt de l’impossibilité de leur démarche. Mais ce qui me gène plus, c’est que « l’accord » avec le Mexique ait été obtenu d’une telle manière. Le fait est, que le pari du président américain est une entrave au mœurs que nous connaissons, tout au moins en Occident, depuis la fin de la guerre. C’est la méthode autocratique qui a été appliquée-là avec toute sa brutalité. Je ne peux que déplorer qu’on en soit arrivé là. Il serait grand temps de revenir à une manière de faire digne de notre civilisation. Tout cela démontre à quel point notre démocratie est devenue vulnérable, qu’elle est en proie à l’action des fortes gueules qui la manipulent à leurs fins. L’antithèse complète d’une société, où le dialogue devrait être de mise. Suffit-il de mettre les gouvernants à genoux en occupant la rue ? Si c’était le cas, cela serait la porte ouverte à l’anarchie. Notre système est d’une énorme vulnérabilité, ce que je trouve des plus inquiétants. Quelle image laissons-nous à nos enfants ? Celle d’une société en pleine dérive, où le gangstérisme a la priorité ? Nous sommes au courant de quelle manière agit Donald Trump. Ce qui me gêne énormément c’est le succès qu’il remporte. C’est de l’impérialisme pur et dur, où un potentat impose sa loi. Il risque d’en être de même pour l’Europe si nous continuons de battre de l’aile. Grâce à son soutien, les populistes ont gagné du terrain et seront un jour forcés de lui rendre ce qu’il a donné. Une manière de pervertir complètement l’UE, de lui enlever son honneur, ce qui est fondamental. Weiterlesen