Je me demande bien quand nous serons emballés dans du plastique. Lorsque je vois à chaque achat, combien d’emballages je suis obligé de jeter, j’en ai la nausée. J’ai protesté auprès de la direction de mon super-marché, qui m’a répondu que c’était à cause de l’hygiène, qu’il y avait des directives européennes très strictes à ce sujet. Puis il lui vint aussi l’argument, que c’était pour éviter que le jambon, le salami ou le fromage se détériorent. Une bonne occasion de mettre à pied, des vendeurs. Donc plus de possibilités qu’on vous coupe de la rosette ou du Parme devant vous. Rien ne bouge trop jusqu’à présent. D’accord, dans ma chaîne en Allemagne, il n’est plus possible d’acheter des sacs en plastique. Lorsqu’on sait le dommage que cela produit dans les océans, on reste pantois. Il n’y a pas seulement des milliers de km² de mer transformés en désert flottant. Des milliards de bouteilles, de gobelets et d’autres objets en plastique flottent à la surface. Un spectacle plus que désolant. Mais il n’y a pas que cela, loin s’en faut. Il y a tous poissons qui meurent étouffés, le plancton pollué, qui est la base de leur nourriture dans bien des cas. Nous mangeons du plastique sans le savoir forcément. En fin de parcours cela ne m’étonnerait pas que beaucoup d’entre-vous soient atteint du cancer et d’autres maladies malignes. Je sais, on vous rabâche les oreilles avec ce thème, mais puis-je me taire à ce sujet ? Tant que les choses ne bougeront pas, j’élèverais ma voix pour condamner un tel comportement. Il est inutile de vouloir changer les mentalités en prodiguant de bons conseils, en voulant faire appel à la bonne volonté, rien ne se fera. Il faut interdire en amont le plastique. Avoir recours à d’autres moyens d’emballage.
Si pour cause d’hygiène, l’humanité toute entière se meure en fin de compte, je préfère attraper certaines bactéries. Je pense que ce sera une question d’habitude de changer notre façon de faire. En outre je ne pense que notre qualité de vie puisse être entravée, si des fois l’utilisation abusive de ces emballages était réduite à son minimum. Je pense que des sacs en papier peuvent faire tout aussi bien l’affaire que leurs « frères synthétiques ». Et puis il y aussi tout ce gâchis de matières premières, comme le pétrole qui sert lui aussi à fabriquer le plastique. Lorsque mon petit-fils a son anniversaire, après avoir déballé les cadeaux, il y a « une flopée » de récipients tout genre, passant séance-tenante aux ordures. Je me sens tout à fait mal à l’aise en voyant ce salon transformé en un champs de bataille. Comme c’est le cas des fleurs enrobées sous de la cellophane. Comment faire comprendre aux enfants et aux adultes que tous ces emballages ne sont que tu m’as-tu vu ? Que ce qui compte en premier lieu, c’est le contenu et évidemment le geste. Il faudra que nous nous soumettions à un sacré apprentissage pour changer notre manière d’acheter. Le Canada fait un premier pas en interdisant les plastiques à usage unique, un premier pas allant dans la bonne direction. Il faudra au bout du compte être plus draconien. Plus de bouteille ultra-légères, plus que du verre. Je dois dire que cela ne m’arrangerait pas, parce que j’aurais du mal à les porter, mais pourquoi pas se les faire livrer ? Comme vous le constatez, j’ai encore beaucoup à apprendre !
pm