Comme au bon temps de l’Empire, les Anglais ne manquent pas de toupet. Ils se croient supérieurs aux autres et se permettent de vouloir nous imposer une réouverture des négociations au sujet du Brexit. Jean-Claude Junker, encore l’actuel chef de la Commission Européenne a exprimé une fin de non-recevoir. Rien ne sera modifié. Si c’était le cas, le favori à la course au pouvoir, Boris Johnson, menace de ne pas payer les 40 milliards d’euros ou plus que son pays doit à l’Union. « Il n’y aura pas de renégociation du contenu de l’accord de retrait . Ce n’est pas un traité entre Theresa May et Jean-Claude Juncker, c’est un traité entre le Royaume-Uni et l’UE, il doit être respecté par le prochain Premier ministre britannique quel qu’il soit. » Michael Gove, l’ex-junkie, et Jeremy Hunt, aimeraient eux aussi se rendre à Bruxelles pour rediscuter ce qui est indiscutable. C’est peut être seulement qu’à coups de massue qu’il est possible de faire de la politique, c’est ce que semble se dirent ces honorables Messieurs. Un contre tous, comme Robin des Bois. No Sirs, nous n’avons pas à nous plier à vos menaces. Il faudra s’attendre que les rapports futurs seront plus que tendus. Mais un Boris Johnson ne semble pas se rendre compte, que son attitude fait un mal considérable à son pays. Lorsqu’il parle de lendemains splendides, il ment une fois de plus. Il est incroyable que les citoyens soient aussi naïf de se fier à un farfelu imbu de sa superbe.

J’observe cela avec un certain malaise, car je me dis que si les citoyens de la plus ancienne démocratie du monde sont influençables à ce point, il y a de l’eau dans le gaz dans la fière Albion. Le propre de la démocratie n’est-il pas mettre en doute les déclarations de ceux qui veulent gouverner ? Ce qui se passe actuellement en Grande Bretagne est un phénomène que nous observons partout en Europe. Celui d’un certain désarroi des citoyens qui ne savent plus exactement à quel saint se vouer. C’est une porte ouverte pour tous les aventuriers qui se mettent en tête, qu’ils pourront profiter du désordre régnant dans les chancelleries pour faire du beurre. Lorsque un peuple n’est plus en mesure de défendre ses propres intérêts, il y a de quoi être inquiet. Si les Anglais avaient un peu réfléchi avant de glisser leur bulletin de vote dans l’urne, ils auraient dû se dire que le passé de cette fière nation est révolu. Qu’elle n’est plus qu’une île perdu dans le monde. Il ne sert à rien de se référer dans la marche des affaires quotidiennes, au passé, aussi glorieux qu’il ait pu avoir été. C’est comme si l’Autriche actuelle se comparait avec l’empire des Habsbourg. Tout le monde sourirait… Ils auraient beau bomber leur torse, rien ne pourrait effacer le ridicule d’une telle affirmation. Il en est de même pour la Grande Bretagne qui n’est plus que l’ombre de ce qu’elle a été. Tout le reste est de la mégalomanie. Boris Johnson devrait s’en faire une raison, mais comme lui même est aveuglé par l’histoire glorieuse du Royaume Uni, on ne peut rien attendre de lui. Il laissera derrière lui que de la terre brûlée avant de prendre poudre d’escampette. J’ose espérer qu’un jour les Anglais s’apercevront un jour qu’il les a berné. J’ai des doutes qu’ils soient éveillés au point de reconnaître qu’ils aient fait fausse route en voulant quitter l’UE.

pm

https://www.nouvelobs.com/brexit/20190611.OBS14239/jean-claude-juncker-previent-le-successeur-de-theresa-may-le-brexit-ne-sera-pas-renegocie.html

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