Angela Merkel et François Hollande se sont rencontrés hier soir à Paris pour accorder leurs points de vue en ce qui concerne la crise grecque. Le gouvernement allemand ne veut pas faire trop de concessions. Il est partisan d’une certaine rigueur financière. La France n’aurait pas d’objection à être un peu plus souple. Il est vrai que les deux pays se trouvent dans des situations différentes l’un par rapport à l’autre. La relance tarde à venir chez nous ; en République Fédérale le taux de chômage est le plus bas depuis des décennies. Hier soir il y a eu une approche, les deux chefs d’État veulent redonner une chance à Alexis Tsipras, à condition qu’il fasse de nouvelles propositions. Le nouveau ministre des finances, Euclide Tsakalotos devrait élaborer avec son chef de nouvelles propositions afin de sortir de l’ornière. Ils les présenteront aujourd’hui à Bruxelles. Ce seront aux 18 autres nations de décider, si elles sont prêtes à courir le marathon. Rien n’est moins sûr pour deux raisons : leurs opinions publiques sont très remontées contre Alexis Tsipras et ses amis, de l’autre les bourses se sont bien maintenues, apportant la preuve que la zone euro n’est pas encore à l’agonie. Weiterlesen
Archiv des Autors: Pierre Mathias
Out?
Les grec ont voté non à plus de 61% contre les mesures d’austérité, non pas contre l’euro. Personne n’y comprend plus rien. Les zigzags d’Alexis Tsipras et de son ministre des finances me donnent le tournis. Je n’arrive pas à trouver une logique pragmatique à ce référendum qui n’a eu qu’un seul but, celui de plébisciter des aventuriers. Ont-ils pour autant une nouvelle légitimité par rapport à leurs partenaires de la zone euro ? Si on s’en prend aux règles démocratiques, on ne peut dire que oui. Mais en considérant la porcelaine qu’ils ont cassée depuis 5 mois, je n’arrive pas à les prendre au sérieux. Ils nous ont mené au bout du nez, voulant à tout prix arriver à une remise tout au moins partielle de la dette. Et ceci en refusant de revoir leur copie ! Je peux parfaitement concevoir qu’un pays,qui a réduit depuis 5 ans considérablement ses dépenses, ne puisse pas aller plus loin. La misère touche un tiers des habitants, le chômage est omniprésent, les retraités ne peuvent plus se nourrir correctement et se payer les médicaments dont ils auraient besoin. Des arguments objectifs que je ne peux pas remettre en cause. Mais il aurait des mesures à effectuer qu’ils refusent à prendre, comme une fiscalité déficiente qui avantage les riches – ceux-ci ont entreposé des milliards, notamment en Suisse -, une administration corrompue où le clientélisme est de mise et finalement une structure étatique qui ne fonctionne pas. Weiterlesen
La terreur institutionnalisée
Lorsqu’il est question de l’EI, la Charia joue un rôle essentiel. Un retour en arrière qui se base soi-disant sur des lois divines, qui n’ont plus raison d’être dans un monde moderne. Elles sont plutôt issues d’un système clanique, où les différents groupuscules se faisaient la guerre et où le pouvoir ne pouvait qu’être maintenu qu’en exerçant l’horreur. C’est exactement comment agissent les fous de Dieu en Syrie et en Irak. Ils n’ont pas hésité à massacrer en public 25 soldats de Baschar al-Assad dans le théâtre antique de la cité de Palmyre. Bien sûr avec une vidéo à l’appui. Ils ont été tué à bout-portant. Un acte qui devient de plus en plus banal lorsqu’il est question de l’EI. Parallèlement à ces événements barbares, nous avons affaire à un État structuré avec une administration assez efficace, qui impose des règles très strictes. Cela va des impôts de guerre à l’organisation des écoles et de la formation professionnelle. Une foule de décrets qui imposent une manière d’agir en marge de toute humanité. Ceux qui pensent être en présence de personnes à l’esprit chaotique se trompent. Ceci explique aussi les succès militaires. Weiterlesen
Les Guignols
Le big boss de Vivendi, Vincent Bolloré, s’est attaqué à une vache sacrée : les Guignols. Comme principal actionnaire de Canal+ il a marqué ainsi son intention d’effectuer des changements. Rodolphe Belmer, le directeur, a été forcé de prendre son chapeau. Sans la solidarité d’un très grand nombre de téléspectateurs qui ont signé une motion en faveur de l’émission, les Guignols seraient passés à la trappe. Il est vrai que pendant les dernières années elle n’a pas subi les changements nécessaires. Les poupées n’ont guère évolué. Mais ce n’est pas le sujet que je veux aborder. Il en va de la mainmise du capital sur la liberté de pensée. Alain Juppé, François Hollande et bien d’autres politiciens se sont élevés contre cet oukase, sachant qu’il était un acte de censure, même si le protagoniste principal évoque d’autres raisons. Après l’attentat de Charly hebdo, toutes atteintes à la satyre, ne peuvent pas être cautionnées. Comme le Président l’a fait remarquer, elle fait partie de notre identité culturelle. Comme c’était le cas des fous sous la monarchie, il est indispensable de laisser place à la critique. Maintenant elle fait partie de la démocratie et est entrée dans les mœurs. Vincent Bolloré l’a compris et a dû faire marche-arrière, ce qui est une bonne nouvelle. Mais cet incident a démontré à quel point il est nécessaire de défendre nos libertés. Weiterlesen
À quand l’Europe sociale ?
Lorsque les Grecs réclament une Europe sociale, moins dépendante des aspects financiers et économiques, je leur donne raison. La crise actuelle est due en partie à un manque d’empathie des technocrates envers le peuple. L’UE ne peut que subsister que si les citoyens voient en l’Union leur avenir. Pour l’instant ce n’est pas le cas. La méfiance gagne du terrain, car les gens se sentent souvent abandonnés par l’administration bruxelloise. Sans une Europe sociale, il ne faut pas à s’attendre qu’ils s’identifie à l’UE et c’est justement là que le bât blesse. Lorsqu’un pays se trouve en détresse, il faut à tout prix éviter que ses ressortissants tombent la précarité comme c’est le cas en Grèce. Je ne veux aucunement dire par là que le peuple ne porte pas une responsabilité en ce qui concerne le déclin d’une économie provoqué en partie à cause de la corruption d’une administration inamovible. Son clientélisme l’a amené à faire des cadeaux de part et d’autre. Le financement des privilèges qui ont été accordés n’était pas assuré. Pas étonnant que les gouvernements successifs ont fait des dettes. Weiterlesen
Sous écoute !
Bravo ! La NSA ne recule devant rien ! WikiLeaks vient de révéler que le gouvernement allemand a lui aussi été espionné comme cela avait été le cas en France. Angela Merkel sera obligée de réagir, d’autant plus que les ministères ainsi que les fonctionnaires ont été et sont peut-être encore aujourd’hui sous écoute, ceci malgré les dires de Barak Obama. La suspicion gagnera du terrain. Il est dorénavant certain que ces révélations auront des conséquences diplomatiques si elles étaient prouvées. Cela est choquant, d’autant plus que ce genre d’activités entre dans les mœurs au sein de toutes les couches de notre société. Personne ne peut plus être certain que son intimité ne soit pas tout simplement violée. Ce qui se passe entre les États peut aussi arriver chez les simples citoyens. La démocratie en prend un sacré coup, quoiqu’on en dise. « Je n’ai rien à cacher », telle la réponse de beaucoup d’entre nous. Si c’était vraiment le cas, pourquoi ces « indiscrétions » ? Je ne pense pas qu’on pourra faire machine-arrière. Lorsqu’un tel virus empoisonne un système tel que le notre, il est presque impossible de l’extirper. Ce qui est défini comme de la transparence, est en fait une intrusion dans la vie privée, même si elle est appliquée avant tout dans le domaine professionnel. Le contrôle assidu du personnel implique des dérapages. Cela va des secrets d’alcôves jusqu’aux fiches médicales. Une incursion inadmissible dans ce qui devrait nous être le plus cher. Des carrières se font et se défont dans un tel contexte. Un chantage s’en suit, ce qui est une pratique plus ou moins normale aujourd’hui. Weiterlesen
Dixie
„You take what you need
And you leave the rest
But they should never
Have taken the very best
The night they drove old Dixie down
And the bells were ringing
The night they drove old Dixie down
And all the people were singing
They went, „Na, na, la, na, na, la““. (Robbie Robertson)
Ein Ausschnitt aus dem Liedtext zu „The Night They Drove Old Dixie Down“. „They should never
have taken the very best“ charakterisiert, wie schmerzlich die Niederlage der Konföderierten von den Einwohnern des damaligen Südens der Vereinigten Statten im Jahre 1865 empfunden wurde.
Dass der industrialisierte Norden gewonnen hatte gegenüber dem landwirtschaftlich ausgerichteten Süden war militärisch betrachtet vorhersehbar und historisch gesehen wohl auch gut so. Nicht zuletzt kam es zum Ende der Sklaverei. Aber jede Zerschlagung eines Landes, Staates oder auch nur einer Gemeinschaft macht diese Welt ein Stück ärmer an Kultur. Nehmen wir Okzitanien. Es gab nie eine politische Einheit Okzitanien, aber wer heute nach Südfrankreich fährt, fährt genau ins ehemalige Okzitaien. 1209 bis 1244 kamen die Truppen des Papstes und des französischen Königs im Rahmen der Kreuzzüge aus dem Norden. Die Katharer, eine als Ketzer verschriene Glaubensgemeinschaft, wurden mit Stumpf und Stil ausgerottet, ihre Kultur beseitigt und Okzitanien Frankreich einverleibt.
Preußen, welches zweimal einen Weltkrieg anzettelte, wurde nach 1945 von den Alliierten verboten. Nie mehr preußischer Militarismus! Soweit, so gut! Preußische Werte und Tugenden gingen mit unter. Wie hoch diese Werte geschätzt wurden belegt ein Satz aus einer Rede von Franz Josef Strauß aus dem Jahre 1972, der als eingefleischter Bayer nun wahrhaftig kein Preuße war: „Zur Not müssen die Bayern die letzten Preußen sein!“.
Der Süden der USA: Eine Kultur, Sonne, weites Land, Liedgut, ein Lebensgefühl. Das Land prägt die Menschen, letztere haben Dixie zu dem gemacht, was es ist. Trotz des verlorenen Bürgerkriegs erinnert man sich nicht nur an damals, man lebt das Gefühl von damals weiter. Und das ist mehr als erinnern.
Grund für die Diskussion über Abschaffung und Verbot der Südstaatenflagge ist das abscheuliche Verbrechen in einer Kirche in der Stadt Charleston, bei dem neun schwarze Bürger erschossen wurden („Die Südstaatenflagge hat keinen Platz in den USA“ Hillary Clinton u.a.). Die Flagge stehe für Rassismus. Denken wir nach: Was hier begangen wurde, ist ein schweres Verbrechen und zu verurteilen. Rassismus hat in der modernen Gesellschaft keinen Platz. Das sind Grundsätze, an denen nicht zu rütteln ist. Aber Geschichte wird von Siegern geschrieben, die Verlierer haben keine Stimme. Beurteilen wir also nicht die Verlierer von damals an ihren Verbrechern von heute. Die Südstaatenflagge ist ein Symbol einer Lebenskultur, gehisst von Patrioten. Wie Okzitanien sind die Südstaaten keine politische Einheit, die Flagge auch kein staatliches Symbol. Rassisten gibt es überall, sie gilt es zu bekämpfen! Rassismus auf den Süden der Vereinigten Staaten zu reduzieren ist zu einfach.
Selbst wenn man sie von öffentlichen Plätzen entfernt – der Präsidentschaftskandidat Jeb Bush hätte sie gerne ins Museum verbannt – wird sie in manchen Vorgärten und Privatgrundstücken weiter im Winde wehen.
© Thomas Dietsch
L‘ Islamisme et nous!
Mettre des Islamistes dans une même prison, n’est vraiment pas la meilleure solution. Leurs liens occultes sont une réalité, même s’ils agissent souvent en solitaires. Dans un tel cas l’isolation est la meilleure option, même si elle peut paraître inhumaine. L‘ État a le devoir de prévenir les dangers, non pas de les favoriser. Mais ne nous faisons pas d’illusions, ce n’est pas par la répression que nous seront capables d’enrayer une telle épidémie de violence. Les attentats de ces derniers temps ont révélé que les terroristes n’ont pas forcément tous un casier judiciaire entaché. Les services savaient qu’ils étaient plus ou moins lié à des mouvances extrémistes de l’Islam, mais à part ça il n’y avait pas grand chose à leur reprocher. Lorsque les meurtriers restent cachés dans l’ombre, la machine policière est vulnérable. C’est d’autant plus inquiétant qu’ils n’ont pas de scrupules à tuer un grand nombre d’innocents. Que pouvons nous faire ? Je pense qu’il serait indispensable que l’école apporte plus de connaissances en ce qui concerne la religion et la manière de vivre. Les relations avec les parents devraient être approfondies. C’est ce que fait ma nièce en leur rendant en temps que prof des visites régulières. Weiterlesen