Aujourd’hui c’est l’échéance. Sauf miracle, la Grèce fera faillite. Elle ne remboursera pas une partie du prêt que le FMI lui a accordé. Alexis Tsipras a menacé de démissionner si le oui l’emportait. Je trouve étrange qu’un gouvernement appelle le peuple à se suicider. Son chef espère ainsi avoir plus de poids lors de négociations futures. Je crains fort que personne en Europe veut subir un tel chantage. Il s’en remet au peuple pour décider à sa place. C’est abuser du droit au référendum. C’est un aveu d’incapacité ! Qu’il prenne son chapeau dans de telles conditions ! Un tel plébiscite se prépare. Dans ce cas bien précis il fait voter un texte qui n’existe que dans son imagination. Soyons clairs, à partir de minuit il n’existe plus de propositions venant des créanciers. Point à la ligne ! La démocratie ne peut pas fonctionner ainsi. C’est un abus de confiance contre ses propres citoyens. Une fois de plus la preuve que les populistes battent de l’aile lorsqu’il s’agit de prendre des décisions. Je ne peux pas reprocher au Syriza de dire non, mais pas dans de telles conditions. Weiterlesen

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le drame grec pourrait être l’occasion de revoir sa copie en ce qui concerne l’euro. Il est évident que la structure actuelle ne correspond plus aux exigences monétaires qu’on serait en droit d’attendre. Sans une intégration plus grande des pays-membres, de tels accidents peuvent se reproduire à l’avenir. Le système fiscal et social doit être coordonné. Cela revient à dire que le principe des États souverains, comme nous le connaissons actuellement, n’est plus adapté à la situation. Il faut absolument encourager toutes initiatives pour arriver à mettre au diapason des politiques différentes. Sans elles l’économie ne peut pas remplir son rôle au niveau mondial. Bref, il est nécessaire d’avoir plus d’Europe. À la longue il ne peut pas y avoir 19 manière de faire différentes. Sans une telle réforme notre monnaie commune ne pourra pas subsister. Vous l’avez compris, nous nous trouvons à la croisée de chemins. Je comprends parfaitement que les réflexes nationaux gagnent du terrain après ce qui s’est passé ces derniers mois, mais un repli sur soi-même serait la fausse réponse. C’est pourquoi je vois avec appréhension ce qui se dessine en Grande-Bretagne. Le référendum est loin d’être gagné. Si on suivait les recommandations de David Cameron, l’idée européenne serait mise à petit feu. Weiterlesen

La Grèce, la plus vieille démocratie du monde, est entrain de déconnecter complètement. À la veille d’une faillite aux conséquences désastreuses, le gouvernement Tsipras remet sa part de responsabilités dans les mains du peuple. Dimanche prochain doit avoir lieu un référendum ayant pour thème les exigences des créanciers, les réformes revendiquées. Le hic c’est que le papier actuel n’a pas été entériné par les parties en cause, car les négociations ont été rompues. C’est la tentative des décideurs à Athènes de sortir du pétrin où ils se sont mis. Ils ont démontré leur complète incapacité de négocier. Ne sachant plus à quel saint se vouer, ils s’en remettent au peuple. C’est de la politique politicienne, qui mène nulle part. Avec de tels individus il est impossible d’arriver à un accord, dont la Grèce aurait un cruel besoin. C’est un aveu cuisant d’échec, d’autant plus que le premier ministre demande aux électeurs de voter non. On pourrait en rire, mais à partir de demain des millions de citoyens ne sauront plus comment subsister. Il est possible qu’il sera impossible de payer les salaires des fonctionnaires et les rentes. Cela procure aux intéressés des nuits blanches. Un pays en cessation de paiement ne peut pas faire de miracles. Seule la planche à billets peut lui procurer un petit répit, mais avec l’euro ce n’est pas possible. Weiterlesen

L‘ État Islamique a annoncé que durant le jeûne du Ramadan il y aurait des attentats un peu partout dans le monde. Ils se sont déroulés à Saint-Quentin-Fallavier, en Isère, à Sousse en Tunisie au Koweït et en Somalie. Le terrorisme est omniprésent ce qui est plus qu’inquiétant. L’IS essaie d’étendre son pouvoir et réussi à le faire, que ce soit en Syrie, en Irak ou en Libye. Face à ce fléau nous sommes impuissants. Ce qui s’est passé en Isère, où un homme a été décapité et où il y a eu tentative de faire exploser toute une usine, démontre que ces actes sont menés individuellement. Très souvent il n’y a pas de coordination internationale, ce qui rend très difficile toutes tentatives pour éviter des catastrophes. Des cellules agissant seules, sans l’appui logistique de l’IS ou d‘ Al Qaida. Lutter contre de soi-disant combattants solitaires est aussi vain que de chercher une épingle dans une meule de foin. La seule solution pour pouvoir freiner cette ardeur meurtrière serait de mettre tous les peuples sous écoute. Une utopie et du point de vue de l’éthique tout à fait contestable. Toujours avoir big brother dans le dos ne correspond pas aux valeurs de la démocratie. C’est son érosion ! C’est justement là que veulent en arriver les Islamistes. Il ne faut pas se faire d’illusions, nous nous trouvons en pleine guerre, une guerre sans troupes et officiers. L’ennemi ne porte pas d’uniforme. Il peut être le voisin, l’ami de longue date. C’est ce qui rend le terrorisme si redoutable. Weiterlesen

Les dirigeants européens n’ont pas pu s’entendre hier soir sur le principe d’un quota appliqué dans chaque pays en ce qui concerne la réception des réfugiés. Cela a provoqué un coup de colère du premier ministre italien Matteo Renzi. Un manque de solidarité que je condamne tout autant que lui. Il est inadmissible que les nations limitrophes comme l’Italie, la Grèce ou l’Espagne doivent supporter toute la charge de l’immigration illégale et que d’autres comme la Grande-Bretagne ou la Hongrie s’en lavent les mains. Heureusement que d’autres n’agissent pas ainsi, comme l’Allemagne et la Suède. On s’est seulement entendu sur un accueil sans obligations, ce qui n’est pas une garantie. À chaque pays de décider. C’est un accord bancale, rien de plus. 60.000 réfugiés devraient être répartis ainsi au sein de l’UE. Bien sûr qu’il faudrait essayer de maîtriser ce grand problème en limitant les entrées. Il serait avant tout nécessaire d’améliorer les conditions de vie dans les pays d’origines. Personne ne part par caprice. Les raisons sont pour la plupart du temps parfaitement légitimes, que cela soit la répression politique ou la disette. Il est évidant que nous portons une certaine responsabilité en ce qui concerne ce drame. Pendant des décennies nous avons lapidés l’Afrique, provoquant des conditions de vie parfaitement indignent. Nous payons le prix du colonialisme, que nous le reconnaissions ou non. Weiterlesen

Au mois de mai le chômage a encore augmenté de 16.200 demandeurs d’emploi. Le chiffre total est de 3.552.200 sans les DOM. Il y a de quoi désespérer. La preuve que la politique est impuissante face à cette plaie. Le pari du Président ne pourra pas être tenu. S’il est conséquent il ne se représentera pas en 2017. Ce n’est pas en appliquant des soins au compte-goutte qu’il sera possible d’inverser la vapeur. Est-ce possible d’appliquer une thérapie de choc sans tuer le patient ? Personne ne peut le garantir. Mais une chose est sûre, les lois du marché agissent d’une manière autonome. Ce qui se passe actuellement avec la Grèce le démontre. Les créanciers voudraient que l’État fasse de plus en plus d’économies, réduise les rentes, augmente la TVA. Il est évident qu’en agissant de la sorte on pénalise l’économie. Lorsqu’il y a moins d’argent dans le porte-monnaie, les gens dépensent moins. Logique ! C’est la raison pour laquelle les bourses observent avec une certaine méfiance ce qui se passe actuellement. Pour elles il serait très important de mettre sur place un programme de relance. Elles partent du principe que pour payer les dettes, il faut gagner plus. En partant de ce principe il serait opportun de baisser les charges des foyers aussi en France. Weiterlesen

Le fait que le service secret américain, la NSA, se soit permis d’espionner Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande, ne m’étonne pas. Ce n’est certes pas une action amicale, mais elle est malheureusement normale. Lorsque Madame Merkel dit qu’entre amis de tels procédés devraient être bannis, je lui donne raison. Mais n’en est-il pas de même dans le sens opposé ? Le rôle du renseignement est d’anticiper. Il est essentiel pour la politique extérieure d’un pays. Il est à la base des stratégies à mettre en route. La France et les États-Unis sont étroitement liés en ce qui concerne les interventions militaires pour combattre le terrorisme international, en particulier les mouvances issues du fondamentalisme islamique. Aucun pays en Europe s’engage autant que notre pays. Même la Grande-Bretagne, considérée comme étant l’allié naturel des USA. Nos troupes se battent en Afrique, au Moyen-Orient et ailleurs. Les révélations de Wikileaks sont malgré tout choquantes, car elles démontrent que tout l’entourage des présidents et des premiers ministres a été sur écoute. Mais je ne pense pas que cela aura des conséquences profondes en ce qui concerne nos relations avec « le grand frère ». Il y aurait de quoi être fâché, mais une brouille ne mènerait à rien. Weiterlesen

Même si Angela Merkel répète constamment qu’elle est pour le maintien de la Grèce dans la zone euro, les citoyens sont de plus en plus d’un autre avis. La majorité au Bundestag est entrain de s’effriter. Tout observateur sent l’exaspération qui règne dans le pays. Il ne faut pas oublier que l’Allemagne est le principal bailleur de fonds et que ses citoyens sont directement concernés par la crise grecque. La partie de poker qui se joue à Bruxelles n’est pas de leur goût. Tout aussi bien les discussions concernant une remise de la dette. L‘ Allemand est très formaliste lorsqu’il s’agit de la morale. Même si un tel pas était à envisager, ils ne voient pas pourquoi on avantagerait tous ceux qui agissent ainsi. C’est une question d’honneur pour eux. Qui fait des dettes doit les rembourser et ceci même s’il n’est pas en mesure de le faire. La misère de la population locale les touche mais pas au point de faire des concessions financières. Même s’il y avait un accord, il est loin d’être dit que les députés à Berlin l’entérinent. Alexis Tsipras ne leur inspire pas confiance. La valse hésitation les a amener à mettre en doute l’intégrité des dirigeants grecs. En particulier le virulent ministre des finances, Yanis Varoufakis, les exaspère. Comme le président du parlement européen Martin Schulz l’a déclaré, il comprend parfaitement le raz-le-bol des citoyens allemands, mais en même temps il les a mis en garde contre des décisions qui pourraient avoir l’effet d’un boomerang. Il n’y aurait que des perdants en cas d’un Grexit. Les milieux financiers perdraient une grande partie de la confiance qu’il ont envers l’euro. Sans parler du désastre politique qu’un tel acte déclencherait. Weiterlesen