Les dirigeants européens n’ont pas pu s’entendre hier soir sur le principe d’un quota appliqué dans chaque pays en ce qui concerne la réception des réfugiés. Cela a provoqué un coup de colère du premier ministre italien Matteo Renzi. Un manque de solidarité que je condamne tout autant que lui. Il est inadmissible que les nations limitrophes comme l’Italie, la Grèce ou l’Espagne doivent supporter toute la charge de l’immigration illégale et que d’autres comme la Grande-Bretagne ou la Hongrie s’en lavent les mains. Heureusement que d’autres n’agissent pas ainsi, comme l’Allemagne et la Suède. On s’est seulement entendu sur un accueil sans obligations, ce qui n’est pas une garantie. À chaque pays de décider. C’est un accord bancale, rien de plus. 60.000 réfugiés devraient être répartis ainsi au sein de l’UE. Bien sûr qu’il faudrait essayer de maîtriser ce grand problème en limitant les entrées. Il serait avant tout nécessaire d’améliorer les conditions de vie dans les pays d’origines. Personne ne part par caprice. Les raisons sont pour la plupart du temps parfaitement légitimes, que cela soit la répression politique ou la disette. Il est évidant que nous portons une certaine responsabilité en ce qui concerne ce drame. Pendant des décennies nous avons lapidés l’Afrique, provoquant des conditions de vie parfaitement indignent. Nous payons le prix du colonialisme, que nous le reconnaissions ou non. Weiterlesen