Je suis bien sûr satisfait de voir, lorsque je fais mon plein d’essence, que les prix ont à nouveau chuté. Mais je suis obligé de me poser des questions comment cela peut se faire. D’une part la production a dû augmenter, depuis que l’OPEC n’impose plus de limites de production, de l’autre il doit y avoir une certaine régression économique. Cela veut-il dire que les exportations diminuent en conséquence ? Dans la plupart des cas, oui, mais pas partout. L’Allemagne par exemple, fait encore de beaux bénéfices dans ce domaine. Il est vrai que pour relancer l’économie, des investissements doivent être faits. Cela a été le cas en Chine, aux Indes et ailleurs. Mais depuis que le taux de croissance bat de l’aile, je ne vois pas comment cela pourrait perdurer. Nous nous trouvons dans une période de réajustement. Je pense que 2016 nous donnera certains éclaircissements. Il est évident que la philosophie de la croissance peut un jour arriver à ses limites. Vouloir baser tout l’avenir sur de tels critères me semble être dangereux. L’aspect politique joue dans ce contexte un rôle évident. L’insécurité qui règne au Proche et Moyen-Orient par exemple, n’est pas propice à l’extension. Lorsqu’on observe le train de vie absurde des émirats et des pays producteurs de pétrole, il y a de quoi attraper le tournis. Cela repose finalement que sur du vent. Cette richesse, au cas ou le brut diminue encore, repose sur des chimères. Weiterlesen

Au mois de mai le chômage a encore augmenté de 16.200 demandeurs d’emploi. Le chiffre total est de 3.552.200 sans les DOM. Il y a de quoi désespérer. La preuve que la politique est impuissante face à cette plaie. Le pari du Président ne pourra pas être tenu. S’il est conséquent il ne se représentera pas en 2017. Ce n’est pas en appliquant des soins au compte-goutte qu’il sera possible d’inverser la vapeur. Est-ce possible d’appliquer une thérapie de choc sans tuer le patient ? Personne ne peut le garantir. Mais une chose est sûre, les lois du marché agissent d’une manière autonome. Ce qui se passe actuellement avec la Grèce le démontre. Les créanciers voudraient que l’État fasse de plus en plus d’économies, réduise les rentes, augmente la TVA. Il est évident qu’en agissant de la sorte on pénalise l’économie. Lorsqu’il y a moins d’argent dans le porte-monnaie, les gens dépensent moins. Logique ! C’est la raison pour laquelle les bourses observent avec une certaine méfiance ce qui se passe actuellement. Pour elles il serait très important de mettre sur place un programme de relance. Elles partent du principe que pour payer les dettes, il faut gagner plus. En partant de ce principe il serait opportun de baisser les charges des foyers aussi en France. Weiterlesen