Je suis bien sûr satisfait de voir, lorsque je fais mon plein d’essence, que les prix ont à nouveau chuté. Mais je suis obligé de me poser des questions comment cela peut se faire. D’une part la production a dû augmenter, depuis que l’OPEC n’impose plus de limites de production, de l’autre il doit y avoir une certaine régression économique. Cela veut-il dire que les exportations diminuent en conséquence ? Dans la plupart des cas, oui, mais pas partout. L’Allemagne par exemple, fait encore de beaux bénéfices dans ce domaine. Il est vrai que pour relancer l’économie, des investissements doivent être faits. Cela a été le cas en Chine, aux Indes et ailleurs. Mais depuis que le taux de croissance bat de l’aile, je ne vois pas comment cela pourrait perdurer. Nous nous trouvons dans une période de réajustement. Je pense que 2016 nous donnera certains éclaircissements. Il est évident que la philosophie de la croissance peut un jour arriver à ses limites. Vouloir baser tout l’avenir sur de tels critères me semble être dangereux. L’aspect politique joue dans ce contexte un rôle évident. L’insécurité qui règne au Proche et Moyen-Orient par exemple, n’est pas propice à l’extension. Lorsqu’on observe le train de vie absurde des émirats et des pays producteurs de pétrole, il y a de quoi attraper le tournis. Cela repose finalement que sur du vent. Cette richesse, au cas ou le brut diminue encore, repose sur des chimères. Weiterlesen