La Grèce, la plus vieille démocratie du monde, est entrain de déconnecter complètement. À la veille d’une faillite aux conséquences désastreuses, le gouvernement Tsipras remet sa part de responsabilités dans les mains du peuple. Dimanche prochain doit avoir lieu un référendum ayant pour thème les exigences des créanciers, les réformes revendiquées. Le hic c’est que le papier actuel n’a pas été entériné par les parties en cause, car les négociations ont été rompues. C’est la tentative des décideurs à Athènes de sortir du pétrin où ils se sont mis. Ils ont démontré leur complète incapacité de négocier. Ne sachant plus à quel saint se vouer, ils s’en remettent au peuple. C’est de la politique politicienne, qui mène nulle part. Avec de tels individus il est impossible d’arriver à un accord, dont la Grèce aurait un cruel besoin. C’est un aveu cuisant d’échec, d’autant plus que le premier ministre demande aux électeurs de voter non. On pourrait en rire, mais à partir de demain des millions de citoyens ne sauront plus comment subsister. Il est possible qu’il sera impossible de payer les salaires des fonctionnaires et les rentes. Cela procure aux intéressés des nuits blanches. Un pays en cessation de paiement ne peut pas faire de miracles. Seule la planche à billets peut lui procurer un petit répit, mais avec l’euro ce n’est pas possible. Weiterlesen