Ce matin je dois me rendre aux obsèques d’une dame qui a souffert depuis des années du cancer. Les médecins ont tout fait pour la maintenir en vie. Ces thérapeutes sont complètement stressés par des heures de travail sans fin, par la confrontation quotidienne avec des personnes voulant braver la mort. Il est de notoriété publique qu’avec les progrès de la médecine les gens pensent de plus en plus qu’ils sont immortels. Cela amène les médecins a vouloir faire l’impossible et les soumet à une pression insupportable. Dans de telles conditions il n’est pas étonnant que ces derniers sombrent souvent dans la dépression. Pour pouvoir supporter une telle gageur il faudrait être de marbre. Ils ne le sont pas ! Sans empathie il est impossible d’avoir un succès en ce qui concerne la santé. Un des phénomènes les plus marquant de notre époque est l’abnégation complète de ce que signifie la mort. Que l’on veuille ou pas, elle fait partie de la vie. Vouloir à tout prix la repousser dans le temps, est une utopie. La question de l’éthique médicale est fondamentale. Il est indispensable de savoir le pourquoi d’une thérapie. Vouloir pratiquer sans réflexion philosophie ou religieuse des soins, est un suicide moral pour ceux qui les pratiquent. D’après ce que je sais, ces questions ne font pas toujours partie de la formation d’un médecin. Si on ne veut pas le comparer à un mécanicien, il faut tenir compte de ce qu’on nomme communément l’âme. L’âme du patient et celle du thérapeute. La philosophie devrait être un des points essentiels de toutes formations. Il faut qu’il sache le pourquoi de ce qu’il pratique. J’ai souvent l’impression qu’il se livre à des joutes scientifiques et qu’il n’analyse pas toujours la portée de son action. Weiterlesen

Boris Johnson occupe mon esprit. Un être que je n’arrive décidément pas à ignorer. L’ancien maire de Londres, un fervent supporteur du brexit, a jeté hier l’éponge. Il ne se portera pas candidat à la tête du parti conservateur et ne sera de ce fait pas le futur premier ministre. Il a tout de suite après le résultat du référendum aperçu qu’il avait fait fausse route. N’ayant aucun programme, il est légitime de dire, que c’est un leader sans tête qui a précipité son pays dans l’irraisonnable. Il a dû reconnaître qu’il était parfaitement incapable de mener des négociations avec Bruxelles, bien plus de freiner un processus de désintégration du Royaume-Uni. Il s’est fait passé pour un grand stratège, est en fait qu’un bonsaï de la politique. Il restera, comme David Cameron d’ailleurs, le personnage ayant l’Angleterre sur sa conscience. Les autres candidats, dont le ministre de la justice, Michael Gove ou la ministre de l’intérieur, Theresa May, auront en cas de plébiscite au sein du parti, de la peine à colmater les brèches. Eux aussi ne sont guère convaincants. Boris Johnson a démontré à quel point les partis sont devenus des machines à manipuler les citoyens. Il s’agit que de postes à pourvoir, non du bien du peuple. Cette dégradation des mœurs dépasse de loin les frontières de l’île. C’est un virus qui dégrade toutes formes d’éthique et qui favorise une prise de pouvoir totalitaire. Les gens ont en marre et votent n’importe qui et n’importe quoi dans le seul but de marquer leur mécontentement. Une attitude peut-être compréhensible mais dévastatrice en ce qui concerne l’avenir. Le principe de l’attrape-nigauds est resté le même que celui des nazis. Weiterlesen

L’Europe de démantèle, le chômage touche de plus en plus de jeunes et Monsieur Sarkozy ne trouve rien de mieux de se faire du mauvais sang au sujet du cumule des mandats. Il veut lors d’un référendum que le peuple se prononce à ce sujet. La peur du ridicule ne semble pas le toucher. Et ceci au lendemain du brexit, de l’attentat en Turquie, de la montée inexorable du populisme, que cela soit chez nous ou aux USA. Une fois de plus il a n’a qu’une chose en tête : s’occuper de ses petits copains au lieu de mener un combat pour la France. Ce propos démontre une pauvreté évidente du monde politique. Dans un tel cas de figure il n’est pas étonnant que des populistes comme Marine Le Pen trouvent de l’appui au sein de la population. Une fois de plus c’est de la récupération que pratique notre ex-président. Je pense qu’ici réside tout le dilemme dans lequel nous nous trouvons en Europe. Le choix des grosses têtes en politique est plus que restreint. Une fois de plus les intellectuels restent campés dans leur bulle, préférant observer ce qui se passe au lieu d’intervenir. On en aurait cruellement besoin ! Le profil des chefs des États doit être redoré. Il serait cruellement nécessaire de reprendre à zéro certaines de nos options en ce qui concerne l’UE et notre nation. Avoir le courage de dénoncer ce qui ne va pas et de forger en même temps des idées pour le futur. Pas des idéaux non-palpables mais des projets qui puissent être réalisés dans un délai acceptable. C’est de cela que Sarko et ses acolytes, qu’ils soient de gauche ou de droite, devraient s’occuper en une totale priorité. C’est vraiment là que le bât blesse ! Weiterlesen

En temps normal j’aurais écrit un article sur l’attentat de l’aéroport d’Istanbul qui a fait 36 morts. Une horreur de plus ! Mais ce matin je veux me pencher sur l’attitude des populistes prétendants qu’ils peuvent en un tour de main nous sauver tous. Que ce soit l’immigration sauvage, le terrorisme ou l’UE, le spectacle qu’ils nous livrent en Angleterre est lamentable. Il s’avère de plus en plus qu’ils n’avaient aucun plan en cas de victoire ce qui est parfaitement irresponsable. Maintenant ils nous livrent un spectacle lamentable et ont le toupet de prétendre que rien ne changera vis-à-vis des institutions européennes, avec une seule différence : le pays pourra continuer à jouir des avantages, que lui profèrent un statu de sociétaire. Par contre il n’aura aucun sacrifice à faire. Réveillez-vous enfin ! En cas de divorce il y a toujours des pots cassés et en fin de compte cela coûte cher. Pourquoi en serait-il autrement ? J’ose souhaiter que l’UE ne suivra pas un tel scénario avec comme but d’être conciliant. La conférence des chefs d’États semble confirmer que les négociations, après dépôt de l’acte du Brexit, seront dures et irréversibles. Un autre aspect du manque de compétences de la part des populistes : ils n’ont pas su anticiper. Comment ont-il pu ignorer que l’Écosse ou l’Irlande du Nord pouvaient se détacher du Royaume-Uni ? Nigel Farage, le leader de l’UKIP, est un exemple pour démontrer à quel point les vues des populistes sont peu réalisables. Il est en train d’envoyer la Grande-Bretagne au fond du précipice. De lui on ne pouvait pas s’attendre à plus. Mais qu’en est-il de Boris Johnson ? Un élève des écoles et des facultés d’élites ? Il saute sur le train en marche, pour gagner par opportunisme personnel le pouvoir et ceci sans prendre en considération les besoins de la nation. Ce scénario pourrait arriver bien plus rapidement que prévu. En tant que citoyen de la fière Albion ce serait un cauchemar. Voilà où mènent des décisions venant des tripes. Que veux-je exprimer par là ? Il faut par tous les moyens combattre les extrémistes, peu importe où ils se trouvent. Weiterlesen

Les élections en Espagne, malgré une montée des conservateurs à 33% et 137 députés, scelleront le statut quo actuel. Le PP de Mariano Rajoy ne pourra cependant pas gouverner sans un autre parti. Son allié naturel serait le Cuidadanos, une formation libérale de droite, mais là aussi il y a eu un changement par rapport aux dernières élections. Avec seulement 13% et une perte de 400 000 voix et de 8 sièges au parlement, il sort affaibli du scrutin. Le PSOE avec 22,7% des bulletins de votes, serait une option d’alliance pour le PP du premier-ministre. Personne ne veut cependant entrer dans une coalition avec ce dernier, car il présente des relents de corruption. Et la gauche ? Le Podemos, qui a perdu cinq sièges, serait prêt de s’allier aux socialistes, mais sans pourtant faire des concessions. Tout risque de rester bétonné ! Que faire ? Envoyer une nouvelle fois les citoyens aux urnes serait un désaveu complet du système politique. Il faudra qu’une des formations mette de l’eau dans son vin. En particulier les conservateurs qui devraient trouver un autre candidat pour reprendre les rennes du pays en main. Mais demander à un vainqueur de jeter l’éponge, semble être du domaine de l’impossible, d’autant plus que la majorité des critiques est issue de l’opposition. Mais sans un dialogue constructif, l’Espagne risque de sombrer à nouveau dans le marasme. Weiterlesen

Au lieu de se creuser les méninges au sujet de sa pérennité, le couple franco-allemand ferait mieux d’agir en ce qui concerne l’UE. La prudence d’Angela Merkel est certes compréhensible, mais je soutiendrais plus volontiers ce que la gauche démocratique européenne préconise : une rénovation complète du modèle européen. Le coup de semonce venant de Grand-Bretagne devrait nous faire réfléchir. Quelle est la raison du rejet de l’UE par une majorité de citoyens ? Jean-Claude Junker a raison lorsqu’il émet la crainte que le virus anti-bruxellois pourrait s’étendre à d’autres États-membres. Je suis persuadé que si la question était posée ailleurs, nous aurions des résultats similaires à ceux de l’Angleterre. L’UE n’a pas réussi à atteindre les individus en ce qui concerne son acceptation. Elle est considérée comme une administration rigide qui n’a qu’un but : apporter son soutien aux lobbys financiers et économiques. L’aspect social a été négligé d’une manière inacceptable. Le manque d’empathie par rapport aux plus démunis est flagrant. Les jeunes gens en Espagne, Grèce ou ailleurs autour du périple méditerranéen peuvent en témoigner. Tous ceux qui sont au chômage ou craigne pour leur avenir, se sentent abandonnés. Il est urgent, quoiqu’en pense la chancelière, de corriger cela. Il en est de même du déroulement démocratique au sein de l’UE. Les gens ont le sentiment que les décisions sont prises sans qu’aucun contrôle ait lieu. Le sauvetage de l’Euro en est la preuve. Les groupes de travail n’hésitent pas à agir sans avoir l’aval du parlement européen. Tout au moins c’est ce que je ressens. À force de vouloir rendre efficace un appareil à première vue rigide, le contrôle démocratique a été laissé de côté. C’est dire que les corrections sont indispensables, qu’elles ne soient repoussées aux calendes grecques. Il faudrait qu’un message clair se dégage au plus vite. Tout attentisme serait un argument de plus apporté aux populistes, qui n’ont qu’une idée en tête : détruire au plus vite l’Union. Les politiciens me donnent l’impression d’être abasourdis. Il est néanmoins bon qu’ils réclament au plus vite la sortie de la Grand-Bretagne de la famille communautaire. Il serait bon que le divorce se réalise bientôt. Tant que cela ne sera pas fait, il est probable que rien ne bougera. Weiterlesen

Quel gâchis ! 2016 sera-t-elle l’année des fossoyeurs ? Avec le brexit la Grande-Bretagne s’est creusée une tombe ! Où veux-je en venir ? Il aura peut-être comme conséquence la désintégration du pays. L’Écosse pourrait se séparer de l’Angleterre. L’Irlande du Nord serait éventuellement aussi tentée de suivre une telle démarche. Mais n’oublions pas que c’est plus ou moins un territoire occupé. Il est effectivement peu probable qu’elle puisse être réunifié à sa patrie-mère. Cela pourrait occasionner un conflit armé entre les protestants et les catholiques. Les partisans d’un départ de l’UE ont-ils mesuré le danger que leur acte pourrait déclencher ? Le fait est, que Londres aura de plus en plus de mal de maintenir le statut-quo actuel ! Au lieu d’unir des femmes et des hommes de bonne volonté, les séparatistes ont jeté de l’huile sur le feu. Ce qui s’ensuivra risque d’être bien pire que l’UE. La tentation de vouloir tout détruire ce qui est établi est un phénomène malheureusement humain. C’est la preuve que la paix est plus ou moins une notion abstraite. Que le virus de la guerre est omniprésent. Le populisme risque de prendre le dessus. Ses militants n’ont qu’une chose en tête : la prise du pouvoir. Ils essaient de faire croire au peuple, qu’ils détiennent les clefs de l’effectivité. C’est le contraire qui est le cas. Mais on ne veut pas qu’il soit dit. Lorsqu’on lit leurs programmes, il n’est question que d’interdits. Et la liberté individuelle? Elle en prendra pour son compte ! J’ai aussi comme Jean-Claude Juncker la crainte que d’autres nations suivront l’exemple du Royaume Uni. Cela ne présage rien de bon, car cela aura pour conséquence la terre brûlée. Il serait normalement grand temps de réagir contre cette peste qui menace de nous anéantir, mais l’impuissance est de mise. Les démocrates se perdent dans des débats plus ou moins erronés, au lieu de partir franchement à l’attaque. Les représentants des États n’anticipent plus, ce qui est fatal pour l’avenir. Ils ne sont plus en mesure de propager de nouvelles perspectives. Le pragmatisme, aussi légitime soit-il, a tué tous les rêves. Si la réalité était plus attrayante, cela ne tirerait pas à conséquence. Weiterlesen

5 heures 10. Les tripes semblent s’être rendues aux urnes. D’après les chiffres actuels, les électeurs partisans du brexit gagneraient avec 51,7% le référendum. Ce que personne en Europe n’osait penser, l’obscurantisme gagne de plus en plus de points et réussit à tout détruire sur son passage. La livre est en chute libre, l’économie vacille. Un suicide collectif ? Comment décrire autrement ce qui se passe !

5 heures 25. Le Nikkei perd 3,1%. L’or gagne 5,3%. C’est probablement qu’un début. J’ai de la peine à comprendre que le pragmatisme des Anglais puisse à ce point sombrer dans le vide. Les électeurs ne comprennent-ils pas qu’ils sombrent ainsi dans un marasme social ? Que leur emploi est ainsi mis en danger ?

5 heures 32. Birmingham vote avec 3000 voix d’avance pour le brexit. La preuve que l’UE est pour le peuple une entité étrangère. Bruxelles n’a pas réussi à gagner les cœurs. Elle est restée une administration froide dans ses décisions, très éloignée des besoins individuels. Sans un revirement complet de sa manière d’être, l’Europe continuera à se désagréger. Où est le programme social ? L’empathie pour les plus faibles semble s’être enlisée. Il serait trop facile d’accuser d’idiotie tous ceux qui se sont prononcés pour le grand départ.

5 heures 45. Il y a eu des voix qui se sont élevées contre le manque de démocratie à la tête de l’UE. C’est malheureusement un fait que je ne peux pas contredire. La crise grecque a démontré quelles prérogatives ont les bureaucrates. Il est passé dans les mœurs de prendre des décisions unilatérales sans pour autan passer par le peuple. C’est le prix que nous payons actuellement. Tout cela me déprime !

Weiterlesen