Olivier Faure a été élu officiellement Premier Secrétaire du parti socialiste hier soir. La participation a été très faible car c’était le seul candidat à ce poste peu enviable, le moins qu’on puisse dire. La gauche du parti et les jeunes du PS ont pris leurs distances. Cela veut dire ce qu’il reste de ce grand parti, n’est plus qu’un amoncellement de diverses tendances qui avaient fait les beaux jours de cette formation. D’accord, j’ai pris aussi la poudre d’escampette, car je prévoyais exactement ce qu’il allait arriver et que je ne voyais guère d’espoir de mettre en marche une rénovation, qui me semble plus essentielle que jamais. Je ne peux guère m’imaginer que la nouvelle direction arrivera à y parvenir, à moins de se remettre en question et de réinventer un nouveau socialisme. Comment y arriver si les places sont dorénavant déjà prises ? Ce qui se passe ici me remplit malgré tout de mélancolie. Bien des choses auxquelles je croyais, ne peuvent plus être représentées par le PS, car il n’arrivera pas dans la situation actuelle de les faire évoluer. Que ce soit les questions sociales ou le droit du travail, il est impossible de faire du surplace. À l’époque j’émettais quelques doutes au sujet du revenu universel pour tous citoyens, présenté par Benoît Hamon, mais je pense aujourd’hui que cette idée a été abandonnée trop rapidement, car elle présentait vraiment une nouvelle option sociale. Weiterlesen

Wir haben Sie nicht mehr, wir modernen Zeitgenossen. Vielleicht sollten wir uns wieder mal etwas davon nehmen?! Für Kaufleute ist sie kostbar. Und doch spielen wir mit ihr, versuchen sie anzuhalten, drehen an ihr oder stellen sie um. So wie am 25. März, von Winter- auf Sommerzeit. Die Uhren „tickten“ auch von alters her überall anders. Es war nicht immer so, dass wir in Europa in einer Zeitzone lebten, der Mitteleuropäischen Zeit (MEZ).

Vor 125 Jahren führte Deutschland die Mitteleuropäische Zeit ein. Das hatte Nachteile, die gefährlich sein konnten.

Das Drehen an der Uhr ist zur Routine geworden. Und bleibt dennoch umstritten. In der Nacht zum Sonntag (25. März) wurde die Sommerzeit eingeläutet. Diesmal ist die Zeitumstellung mit einem Jubiläum verbunden: Die Mitteleuropäische Zeit wird in Deutschland 125 Jahre alt. Am 1. April 1893 wurde sie in Berlin per Reichsgesetz eingeführt. Ein Eisenbahnunglück in den USA war einer der Auslöser.

Das Deutsche Uhrenmuseum in Furtwangen im Schwarzwald hat die Geschichte der MEZ zum 125-jährigen Bestehen in Deutschland wissenschaftlich aufgearbeitet. Die Ortszeit richtete sich nach dem Sonnenstand auf der jeweiligen geografischen Länge. Ein Problem ist dies lange nicht gewesen. Doch mit dem Siegeszug der Eisenbahn Anfang des 19. Jahrhunderts änderte sich das.

Das vergleichsweise schnelle Verkehrsmittel Eisenbahn passte nicht zu der Vielzahl der örtlichen Zeiten. So wurden für Züge Einheitszeiten festgelegt, die entlang der Bahnlinien galten und sich meist an der jeweiligen Zeit in den Hauptstädten orientierten. An den Orten, durch die Züge fuhren, zeigten die Uhren meist jedoch eine andere Zeit.

Das sorgte für Verwirrung – mit verheerenden Folgen: Am 12. August 1853 zeigte die Taschenuhr eines Lokführers die falsche Zeit an, der Mann steuerte die Dampflokomotive mit den Waggons auf ein Gleis. Deshalb stießen in Virginia Falls in den Vereinigten Staaten zwei Züge zusammen, 13 Menschen starben. Das Unglück löste eine Debatte aus.

Die Antwort waren Einheitszeiten, die sich an den nationalen Grenzen orientierten. Besonders im kleinräumigen Europa war dieser erste Schritt zur Vereinheitlichung der Zeiten unbefriedigend. An Grenzbahnhöfen sorgten sie für Chaos. Bis Ende des 19. Jahrhunderts galten in den Anrainerstaaten des Bodensees fünf verschiedene Ortszeiten für die Angabe der Tageszeit, die vor allem am deutschen Nordufer sehr kleine Gebiete betrafen (Wikipedia).

Orientierung versprach ein System aus 24 weltweiten Zeitzonen, das den Staaten 1884 auf einer Konferenz in Washington empfohlen wurde. In Deutschland stieß es auf Vorbehalte. Um 1890 stritten Politiker und Fachleute heftig über die Frage, ob sich Deutschland dem System anschließen sollte. Konservative lehnten die Einführung der Mitteleuropäischen Zeit ab, sie wollten die Ortszeiten im Alltag beibehalten.

Wissenschaftler wiederum sagten: Erdbeben und Wetter sowie Bahn- und Postverkehr machten nicht an den Grenzen von Zeitzonen Halt. Besser sei eine einzige Weltzeit. Doch diese kam nicht. Stattdessen etablierte sich die für Mitteleuropa geltende MEZ, die vor und nach Deutschland auch andere europäische Länder einführten. Später kam es zur Unterscheidung zwischen Winter- und Sommerzeit und damit zur Notwendigkeit, regelmäßig die Uhren umzustellen.

Zeitzonen sind sinnvoll. Sie unterscheiden sich voneinander jeweils um eine ganze Stunde. Die Aufteilung der Erde in 24 solcher Stundenzonen bewirkt, dass die Sonne ungefähr um 12 Uhr mittags im Zenit steht – und das weltweit. Somit leben wir in der uns vertrauten Zeit, die sich an dem Stand der Sonne orientiert. Global unterschiedlich sind nur die Stunden. Da Minuten und Sekunden weltweit im Gleichtakt laufen, kann durch einfaches Hinzufügen oder Abziehen einer bestimmten Zahl von Stunden die Weltzeit (UTC) errechnet werden, die unter anderem im Flugverkehr genutzt wird. Diese hilft auch der Wissenschaft und Technik in unserer globalisierten Welt.

Mehrere sogenannter Weltuhren zeigen uns, wie unterschiedlich die Erde tickt.

Das waren noch Zeiten, damals, im 19. Jahrhundert. Aber die Zeit rast!

Je peux bien m’imaginer que les habitants de Kaboul vivent constamment l’horreur. Le nombre des attentats a augmenté, personne est sûr de revenir chez soi en bonne santé. La perspective d’atterrir dans un cercueil rend littéralement les gens malades. Peut-on vraiment lutter contre la peur ? Il y a ceux qui la bravent en s’efforçant de montrer de la bonne humeur, de faire comme si de rien n’était. Il y en a d’autres qui se mettent volontairement en quarantaine et qui se barricadent, comme s’ils étaient en état de siège. Je pense que cela est le cas, que ce soit en Syrie, en Irak ou ailleurs. Mais il y a d’autres formes de peur, comme celle d’échouer, d’être soumis à un harcèlement psychologique ou celle de perdre son emploi. La peur fait de grands ravages, elle freine les initiatives. Elle est aussi un moyen de mettre les gens sous pression, un outil efficace pour les faire chanter. Le fait est qu’elle rend les personnes labiles malades. Ses effets pervers se font sentir dans nombre de maladies. Elles ont aussi droit au chapitre, lorsqu’il s’agit de cancer. Que faire ? Je pense qu’il faut apprendre à l’accepter, comme ce que je fais au sujet de la douleur. Vouloir dissuader les uns et les autres qu’elle représente un grand danger, ce serait absolument négatif. On ne peut pas tout simplement chasser les démons en disant haut et fort qu’ils n’existent pas. Ils sont omniprésents que nous le voulions ou non. Weiterlesen

Sevran, une ville de banlieue aux portes de Paris, est une des plus pauvres du département de Seine-Saint Denis. Son maire, Stéphane Gatignon, a donné sa démission après 17 années passées à la tête de sa ville. Son but était, comme il le dit lui-même, de faire « péter le ghetto ». Malgré certaines réussites, comme le raccordement de Sevran au métro parisien, il montre son désarroi quant à l’intégration des banlieues au sein de la République. Il constate toujours à nouveau un réflexe de rejet, qu’il trouve déplorable. Il ne peut pas être question pour elle, d’égalité, de fraternité et de liberté. Elle est le mauvais élève qu’on place au fond de la classe. On ne l’affuble pas comme dans le temps, d’un bonnet affublé d’oreilles d’ânes, mais on en est pas loin. La banlieue est l’égal de la déchéance sociale, de l’échec professionnel et familial. Elle est un ramassis dans lequel on parque tous ceux qu’on considère comme étant indésirables. Ce n’est pas en agissant de la sorte, qu’il sera possible d’obtenir un progrès quelconque. Je peux très bien comprendre Stéphane Gatignon après avoir tourné plus de vingt ans en banlieue. J’ai commencé à m’intéresser à elles lors des incidents des Minguettes, une cité proche de Lyon. C’était une des premières manifestations « de raz-le -bol ». En 1983 y est née la marche contre l’inégalité et le racisme. Depuis j’ai l’impression que bien peu de choses se sont passées. Les tensions en banlieues sont plus tendues que jamais. Puis vient s’ajouter à tout cela l’intégrisme islamique qui stimule l’agressivité et la violence. Weiterlesen

Dort an der Meerenge

am Bosporus.

Man gibt nichts auf

die Werte der Europa.

Nur der Flirt ist erwünscht,

Angenehmes verbindet sich

mit dem Nützlichen.

In London sterben

Vater und Tochter.

Große Bestürzung!

Vorwürfe ohne Beweis.

Diplomaten gehen

auf Reisen:

In die Heimat.

Über dem großen Teich

lebt der große Handelskrieger.

Waffen gibt’s im Sonderangebot.

Leute kauft! Ist cool!

So steht es in der Verfassung.

Wenn Jugend stirbt,

geht eine Generation auf die Straße.

Das Land der Germanen

steht für Sicherheit und Stabilität.

Gut Ding will Weile haben,

auch eine Regierungsbildung.

Austerität ist das Markenzeichen.

Man wägt ab,

Digitalisierung ist für uns zu teuer.

Sie nahmen gefangen den Katalanen

im Land der Germanen.

Er zog durch die Lande,

niemand wollte ihn sonst haben.

Gib ihn den Iberern,

wer weiß, was geschieht?!

Sollte er bleiben,

wird Europa leiden.

Mireille K., une rescapée de la rafle du Vel d’hiv, a été assassinée à Paris. La police considère que le meurtre de cette octogénaire juive est d’origine raciste. Deux suspects vont être présentés au juge pour une éventuelle mise en examen. Les faits reprochés sont les suivants : « assassinat à raison de l’appartenance vraie ou supposée de la victime à une religion et sur personne vulnérable ». Le parquet a requis également une poursuite concernant le vol d’objets de la vieille dame ainsi que d’avoir mis le feu à l’appartement afin de dissimuler les faits. Indépendamment de tout cela, il est très pénible que l’antisémitisme regagne du terrain. Il est vrai que l’opinion du publique est très sensible à ce genre de faits. Peut-être que ce n’était qu’une affaire de délit commun, comme c’est malheureusement souvent le cas chez des seniors, chez qui les délinquants n’ont pas à attendre une grande résistance. Mais l’appartenance de la victime à la foi judaïque ne facilite pas les choses. Il reste toujours un arrière-goût âpre. Il est vrai que de nombreux juifs veulent quitter l’Europe, où ils ne sentent plus sûrs. Cela peut être compréhensible, mais on peut se poser la question si cela est juste ? Je pense que pour l’instant le pourcentage des délits n’excède pas le quota national par tranche de population. Mais ici le symbole joue un rôle considérable. Mais on ne peut pas en rester-là. Il semble qu’un nombre assez élevé d’attaques concerne en premier lieu la politique actuelle de l’État hébreux. Si on veut être précis il s’agirait de bien séparé cela des cas commis pour des questions religieuses ou contre une entité culturelle qui se détache de la nôtre. Je n’emploie sciemment pas le mot « race », car je trouve erroné de vouloir enfermer les juifs dans une telle catégorie. Elle est scientifiquement fausse ! Weiterlesen

Stéphane Poussier, ancien candidat de la France Insoumise du Calvados, a été mis en garde à vue pour apologie d’actes terroristes. Il s’était félicité sur les réseaux sociaux de la mort du gendarme Arnaud Beltrame lors de la prise en otage dans le département de l’Aude. « A chaque fois qu’un gendarme se fait buter, et c’est pas tous les jours, je pense à mon ami Rémi Fraisse [jeune militant écologiste mort sur le site du barrage de de Sivens en octobre 2014 dans des échauffourées avec la police], là c’est un colonel, quel pied ! Accessoirement, un électeur de Macron en moins. » Cette citation que j’ai glané dans « Le Monde » me choque, car elle est issue d’un homme qui se dit de gauche. Cela n’a rien à voir avec notre manière de voir la vie. Un tel mépris des valeurs humaines est parfaitement insupportable. Dans mes articles j’ai toujours écrit ce que je ressentais lorsque les forces publiques se comportaient d’une manière scandaleuse, comme ce qui s’est passé en Amérique, lorsque des policiers ont exécuté des noirs en prétendant que c’était par mesure de légitime défense, ce qui n’était pas vrai, comme les vidéos l’ont prouvé. Mais j’ai aussi toujours loué les gendarmes, lorsqu’au péril de leur vie, ils nous défendent. Des personnes, souvent mal payées, qui par idéalisme se lancent dans la mêlée. Lorsque je vois avec quel dignité le lieutenant-colonel Bertrame s’est sacrifié pour sauver un otage, je ne peux que m’incliner. Weiterlesen

Wie oft haben wir in den letzten Jahren – die wir in westlichen Demokratien leben – uns gefragt, ob es überhaupt Sinn macht, auf die Straße zu gehen und Missstände anzuprangern. Das Recht der Demonstration, eine legalisierte Form der Revolution. Oft fragt man sich, ob es überhaupt Sinn macht, sich den Bewegungen anzuschließen. Danach ist eh wieder Ruhe. Oder gibt es einen schmalen Grad zwischen Demonstration und Revolution? Ein Blick über den Teich:

„March For Our Lives“ überschreiben Schüler der Marjory Douglas Stonemann Highschool in Parkland in Florida die Kundgebung. Aufgerufen hatten sie dazu, nach dem ein Massaker mit 17 Toten ihre Schule erschüttert hatte. In Los Angeles, Seattle, New York, San Francisco und vielen anderen Städten Amerikas gingen insgesamt mehr als eine Million Menschen auf die Straße, viele weitere verfolgten das Geschehen an den Fernsehschirmen. Prominente machten mit oder spendeten Geld: Oprah Winfrey und das Ehepaar George und Amal Clooney gaben zusammen eine Million Dollar.

Es zeugt von einer ungewöhnlichen Zähigkeit im von rasend schnell wechselnden Nachrichtenzyklen geprägten Amerika, dass sich die Überlebenden von Parkland über einen langen Zeitraum Gehör bei einer breiten Öffentlichkeit verschaffen konnten. Einige der Schüler kommen selbst auf die Bühne, sie geben inzwischen dem Kampf gegen Waffengewalt in den USA ein Gesicht. Tränen fließen, Stimmen überschlagen sich.

Rhetorik und Emotion lassen keinen Zweifel daran: Diese jungen Leute haben einen festen Willen. Ein Umdenken beim Umgang mit Schusswaffen muss her. „Willkommen zur Revolution“, sagt der Wortführer der Schüler aus Parkland, unter dem euphorischen Jubel Hunderttausender. „Diese Demonstration ist nicht der Höhepunkt, sondern der Beginn unserer Bewegung“, sagt er entschlossen.

Täglich werden in den USA Menschen mit völlig legal beschafften Pistolen und Gewehren umgebracht, täglich kommt es auch zu dem, was die Amerikaner als „Mass Shooting“ bezeichnen, als Schusswaffeneinsatz mit mehreren Opfern. Fast jeden Tag kommt es auch zu Unfällen mit Schusswaffen, bei denen etwa Kleinkinder ihre Eltern oder sich selbst erschießen, weil eine geladene Waffe irgendwie in ihrer Griffweite lag.

Die mächtige Waffenlobby, angeführt von der Schusswaffen-Organisation NRA (National Rifle Association), und ihr Einfluss auf die Politiker machen es möglich, dass der gesunde Menschenverstand bei politischen Entscheidungen völlig ausgeblendet werden kann. Der Zugang zu Schusswaffen ist in den USA so lax geregelt wie in keiner anderen westlichen Demokratie. Die Zahl der Todesopfer durch Schusswaffen ist in den USA so hoch wie in keiner anderen westlichen Demokratie. Dennoch kommen immer wieder Politiker mit Argumenten durch, die Waffen würden für die Jagd gebraucht und außerdem sei das Recht auf Selbstverteidigung in der Verfassung festgeschrieben.

Parkland könnte etwas verändert haben. Man ist an einer Art Wendepunkt. Die Amerikaner nehmen mit ganzen Familie an der Protestkundgebung in der US-Hauptstadt Teil. „Niemand zuvor hat soviel Enthusiasmus zum Thema Schusswaffen und Sicherheit geschaffen – obwohl es Hunderttausende Tote gegeben hat“, so die Statements der Schüler von Parkland.

Die im November bevorstehenden Zwischenwahlen für den US-Kongress hat die Bewegung als willkommenen Hebel für die Umsetzung ihrer Ziele ins Visier genommen. „Vote them out!“, tönt es als Sprechchor aus den Reihen der Demonstranten, sobald ein Redner auf der Bühne eine Pause einlegt.

Die Märsche übertrafen die Erwartungen vieler Beobachter. Die Schätzungen für Washington reichen von knapp 400.000 bis zu über 700.000 Teilnehmern – offizielle Zahlen liegen noch nicht vor. Donald Trumps Weißes Haus gratulierte den Protestierenden, vage genug, zu ihrem „Mut“ für die Sicherheit an ihren Schulen aufzustehen. Die Vereinigten Staaten haben einen Präsidenten, der angesichts einer Tragödie wie in Parkland vorschlägt, dass Lehrer sich bewaffnen sollen. Während der Protestbewegungen selbst weilte er, wie an vielen Wochenenden, in seinem Golfclub in Florida – dort soll seine Autokolonne einen Umweg gefahren sein, weil auch hier ein „March for our Lives“-Protest stattfand.

Revolutionen beginnen schleichend!