Olivier Faure a été élu officiellement Premier Secrétaire du parti socialiste hier soir. La participation a été très faible car c’était le seul candidat à ce poste peu enviable, le moins qu’on puisse dire. La gauche du parti et les jeunes du PS ont pris leurs distances. Cela veut dire ce qu’il reste de ce grand parti, n’est plus qu’un amoncellement de diverses tendances qui avaient fait les beaux jours de cette formation. D’accord, j’ai pris aussi la poudre d’escampette, car je prévoyais exactement ce qu’il allait arriver et que je ne voyais guère d’espoir de mettre en marche une rénovation, qui me semble plus essentielle que jamais. Je ne peux guère m’imaginer que la nouvelle direction arrivera à y parvenir, à moins de se remettre en question et de réinventer un nouveau socialisme. Comment y arriver si les places sont dorénavant déjà prises ? Ce qui se passe ici me remplit malgré tout de mélancolie. Bien des choses auxquelles je croyais, ne peuvent plus être représentées par le PS, car il n’arrivera pas dans la situation actuelle de les faire évoluer. Que ce soit les questions sociales ou le droit du travail, il est impossible de faire du surplace. À l’époque j’émettais quelques doutes au sujet du revenu universel pour tous citoyens, présenté par Benoît Hamon, mais je pense aujourd’hui que cette idée a été abandonnée trop rapidement, car elle présentait vraiment une nouvelle option sociale. Weiterlesen