Et voilà Donald Trump qui veut suivre l’exemple de l’armée israélienne en ce qui concerne la bande de Gaza. Il a donné le feu vert à l’armée de tirer sur les migrants venant d’Amérique centrale, si ces derniers jetaient des pierres sur les soldats. Un acte militaire de grande envergure. Il y aurait des morts bien entendu, mais n’est-ce pas un acte d’autodéfense ? Plus de 10.000 migrants pourraient envahir les USA et les déstabiliser, avant tout des femmes et des enfants ! Ils pourraient prendre d’assaut la Maison Blanche ! Une nation armée jusqu’aux dents pourraient s’effondrer. Ce n’est pas un canular, c’est la rhétorique insensée d’un Président au cours de la campagne électorale qu’il mène contre les démocrates, accusés de traîtres, parce que ces derniers ne le considèrent pas comme le défenseur des valeurs américaines ! Il les traite de laxistes qui soutiennent des hordes de criminels. Trump est un maître incontesté de la démesure. Ne remarque-t-il pas qu’il sombre dans le ridicule ? De tels propos sont de mises aujourd’hui et auraient pu être prononcés par un Matteo Salvini. Peut-être que lui aussi en prendra de la graine et donnera l’ordre aux forces de police, dépendantes de son ministère, de tirer sur les migrants venant d’Afrique avant qu’ils abordent la côte italienne ? Et le pire dans tout cela, c’est qu’un grand nombre d’individus, se prenant pour des patriotes, se déclarent en faveur de telles mesures. Faire le carton sur des gens non-armés est un acte courageux, comme celui de tuer des Juifs dans un camp de concentration. Des héros qui servent les intérêts de la nation en éliminant la vermine. Une solution finale qui satisferait bien des petits-bourgeois ! Il est déconcertant que le peuple américain et italien en soient arrivés-là. Cela avait été aussi une solution qui avait été envisagée à l’époque par l’AfD, par Frauke Petry, qui était à l’époque sa présidente, avant de quitter le parti. Toujours le même schéma, celui de déclarer ennemi public, des gens qui ne sont pas en moyens de se défendre. Weiterlesen

Man liest öfter, dass es mit Angela Merkels Kanzlerschaft langsam dem Ende zugeht. Sie hat in Gestalt von Volker Kauder einen wichtigen Partner verloren, wirkt kraftlos. Ende einer Ära?

Denken wir mal an Helmut Kohl: Er war Merkels Lehrmeister!

Die Bundeskanzlerin hat ihr eigenes politisches Ende auf dieselbe unnachahmliche Art eingeleitet, wie sie jeden Paradigmenwechsel herbeigewartet hat. So hat Angela Merkel schon immer Politik gemacht: Entscheidungen werden aus der Macht der Not heraus geboren und auf dem Sprung nach vorn gleich noch ein paar eigene Grundsätze, die nicht mehr zu den Gegebenheiten passen, über den Haufen geworfen. So war es mit der Kopfpauschale, dem Atomausstieg, der Wehrpflicht und der Ehe für alle.

Jetzt konnte und wollte Merkel nach der verlorenen Landtagswahl in Hessen ihren Rückzug von der CDU-Spitze nicht länger aufschieben. Denn eigentlich hatte sie lange gesagt, sie wolle im Dezember auf dem Parteitag noch mal antreten und zwei weitere Jahre CDU-Chefin bleiben. Und dass Kanzleramt und Parteichef für sie zusammengehören, galt als Dogma. Jetzt hat Merkel die Souveränin gegeben, wahrscheinlich ein letztes Mal. Wäre sie viel länger geblieben, wäre mit jedem Tag die Gestaltungsmacht am eigenen Abgang geschwunden. Selbst wenn sie nur bis zur Klausur des Parteivorstands am Wochenende gewartet hätte – sie hätte ihre Autonomie verloren. Ganz unsentimental hat sie jetzt eine dialektische Entscheidung getroffen, die Macht an der Parteispitze abgeben, um Macht im Kanzleramt zu behalten (zeit.de).

Als „einmalig würdevollen Vorgang“ (nzz.ch) haben die Kommentatoren vorgestern die Ankündigung von Angela Merkel bezeichnet, im Dezember vom CDU-Parteivorsitz und spätestens 2021 als Bundeskanzlerin zurückzutreten. Als langgezogenen und schmerzhaften Niedergang könnte man den Prozess aber auch charakterisieren. Jahrelang war ihr das Etikett der mächtigsten Frau der Welt angeheftet worden. Ende 2016 hatte der amerikanische Präsident Barack Obama in Europa auf seiner Abschiedstournee noch versucht, sie als die letzte verbliebene Hüterin der freien westlichen Welt in die Pflicht zu nehmen. Doch tatsächlich befinden sich Merkels Macht und Autorität im Niedergang, seit sie sich im November 2016 nach langem Ringen entschlossen hatte, für eine weitere Kanzlerschaft zu kandidieren. Dass sie jetzt feste Daten für ihren definitiven Rückzug von der politischen Bühne veröffentlicht hat, ist deshalb nur folgerichtig.

Der Verzicht auf das Parteiamt ist ein Blitzableiter. An der neuen Person an der Parteispitze und an den Kämpfen um die nächste Kanzlerkandidatur sollen sich in den kommenden Jahren die Medien und die politische Konkurrenz innerhalb und außerhalb der Partei abarbeiten, während die „Grand Old Lady“ im Kanzleramt drei Jahre lang weiter die Fäden zieht.

Kritisch betrachtet: Ist es denn jetzt der richtige Moment? Wohl ja!

Bei Angela Merkel ist es aber kein richtiger Rücktritt, sondern nur ein Rückzug. Sie hat mehr oder minder erklärt, dass sie im Dezember beim Parteitag nicht wieder antreten wird – übrigens etwas, was man aus der SPD schon gut kennt.

Ein guter Rücktritt ist selbstbestimmt, viele Rücktritte sind es nicht. Was, besser „wer“, kommt danach?

Friedrich Merz könnte durch seine konservative „Strahlkraft“ (faz,net) jene CDU-Anhänger, die durch Merkels umarmenden Kurs links der Mitte enttäuscht zur AfD abwanderten, wieder zur Union zurückholen. Das gilt auch für enttäuschte Wirtschaftsliberale, die Lindners „Aufbruch“ in die FDP zog, für die eine Merz-CDU jetzt aber wieder das deutlich attraktivere Angebot sein könnte. Für die parteiinternen Konkurrenten um den Parteivorsitz wie Annegret Kramp-Karrenbauer und Jens Spahn ist Merz‘ Kandidatur schon deshalb ein empfindlicher Schlag. Trotzdem scheint offen, wer der drei Kandidaten sich auf dem Parteitag Anfang Dezember in Hamburg durchsetzen wird.

Für den Fall, dass die Bundeskanzlerin zurücktritt, schlägt der Bundespräsident dem Bundestag einen Nachfolger zur Wahl vor, der die absolute Mehrheit der Mitglieder des Bundestags auf sich vereinigen muss. Artikel 63 Grundgesetz regelt das Verfahren:

Je ne pouvais pas en croire de mes yeux, 41 % des Français sont prêts à accepter un régime autoritaire afin de régler avec une main de fer les problèmes du pays. Ont-ils la nostalgie du Maréchal ou appelleraient-ils de leurs vœux l’avènement au pouvoir d’un Jair Bolsonaro français ? Ont-ils encore toute leur raison ? Où est resté l’âme de la Révolution qui a eu pour but de faire des citoyens des hommes libres ? Il faut dire que dans ce panel se retrouvent les électeurs du Mouvement National ainsi que ceux du Parti Républicain, mais il ne fait aucun doute que nous nous trouvons à l’heure actuelle en pleine dérive. La démocratie ne semble plus faire que des adeptes, loin de là. Mais ce qui est inquiétant, c’est le fait que ces gens-là sont aussi prêts à sacrifier une partie de leurs libertés, celle de l’autodétermination. Serions-nous prêts, ce qui correspond bien au mois de novembre, d’enterrer nos valeurs fondamentales ? Le virus populiste dont sont atteints pour l’instant une partie des Européens semble se propager aussi dans l’hexagone, un phénomène pas nouveau depuis que la famille Le Pen y sévit. Mais je pensais qu’il serait possible de maintenir ce fléau au loin depuis l’avènement à la présidence de la République d’Emmanuel Macron. Cela ne semble pas être le cas ! Nombre de personnes prétendent que les nouvelles lois et les conséquences qu’elles amènent, sont insupportables. Qu’en serait-il si un potentat décidait de tout et de rien ? Cela serait pire, car il restreindrait drastiquement les droits fondamentaux. Il agirait sans aucun contrôle, ce qui risquerait vite de passer à la démagogie ! Mais allez faire comprendre cela aux tenants de la manière forte. Il vous enverrons au diable en prétendant que la démocratie est régie par un ramassis de dirigeants corrompus, qui font du clientélisme afin de se maintenir au pouvoir. Et le pire dans tout cela, c’est que c’est une opinion partagée par un grand nombre de citoyens qui voient le mal partout, malgré tout ce qui se fait. Weiterlesen

Un nombre élevé de femmes s’est inscrit pour les élections du 6 novembre aux États-Unis. La plupart d’entre elles ont l’intention de voter contre les Républicains qui continuent de soutenir Donald Trump. Ce dernier n’arrête pas d’injurier les femmes, de leur porter ombrage. Il n’a pas hésité à blesser la sénatrice démocrate Elizabeth Warren, qui est à la tête de toutes celles qui n’acceptent de telles discriminations. Le président a aussi déversé tout son fiel sur Stormy Daniels, une actrice-porno, en la traitant de face de cheval. Il serait possible d’allonger la liste de ces méfaits qui ne sont pas dignes d’un chef d’État, qui par son comportement met toute une nation dans le discrédit. Je ne comprends pas son attitude. Où veut-il en venir ? Impressionner les machos comme lui, par ses invectives ? Je ne peux que souhaiter que cela soit un jour la cause de son échec. Cela démontre qu’il est un diviseur et non rassembleur, comme cela devrait être le cas pour un président d’une telle nation. Il a causé un mal irréparable. Il a scindé la société en deux groupes, qui se haïssent de plus en plus. 257 femmes ont décroché une investiture pour le congrès, un nombre record. Ce qui me surprend le plus, c’est l’attitude des Républicaines, qui contre vents et marée le portent aux nues. Est-ce de l’aveuglement ? Ou tout simplement de la bêtise ? Il est temps que les femmes ne s’assouvissent plus, quelles défendent leur identité. L’appel aux urnes peut leur donner cette possibilité, mais le feront-elles ? Weiterlesen

Angela Merkel a jeté l’éponge en ce qui concerne le parti. Elle ne se représentera plus comme présidente du CDU après 18 ans de règne. Par contre elle compte rester Chancelière jusqu’à la fin de son mandat en 2021. Ce n’est pas évident ! Normalement les deux postes, en ce qui concerne les conservateurs, doivent être menés de pair. Il est à craindre que dans de telles conditions il y aurait de la tourmente, si un candidat de l’aile droite de cette formation réussit à prendre le pouvoir au congrès qui aura lieu du 6 au 8 décembre à Hambourg. Je ne peux guère m’imaginer que la grande coalition dans un tel cas puisse perdurer. Le SPD n’avalera pas n’importe quelle couleuvre. Il faudra continuer à s’attendre à des temps tourmentés en Allemagne. Pour l’instant deux candidats se sont déclarés prêts de se lancer dans le ring. Il s’agit de Annegret Kramp-Karrenbauer, la secrétaire générale, qui représente l’aile « social-démocrate du parti, et du ministre de la santé, Jens Spahn, un conservateur. La première nommée a le soutien d’Angela Merkel, le second a toujours été son adversaire acharné. Un troisième pourrait se pointer à l’horizon, c’est l’ancien chef du groupe parlementaire Friedrich Merz, qui est aujourd’hui un avocat d’affaires. Il avait été de son temps éjecté par la Chancelière et est également de droite. Donc le changement pourrait aussi être programmatique. D’un côté il y a le centre, incarné aujourd’hui par Angela Merkel, de l’autre la droite. Cette dernière a évité ainsi la fronde et a pris de court ses amis politiques. Il y a eu un ouf de soulagement dans les rangs de sa formation. Elle a pu pour l’instant désamorcer la bombe à retardement qui aurait pu sauter à Hambourg, elle a sauvé la face. Weiterlesen

Au petit matin, être confronté à deux évènements que je qualifierais d’essentiels, est un exercice peu aisé lorsqu’on a encore du sable dans les yeux. Il y a d’une part l’élection du populiste d’extrême-droite Jair Bolsonaro au Brésil qui a obtenu 55,13 % des voix, de l’autre la débâcle en Allemagne des chrétiens-démocrates et du SPD aux élections régionales de Hesse. Dans ce Land il y a aussi eu une forte percée de l’AfD, qui a obtenu 13,1 % des voix et est ainsi représenté dans tous les parlements régionaux de la République Fédérale. Y-a-t-il un lien commun entre le Brésil et l’Allemagne ? Pas encore, mais cela risquerait d’arriver, si la situation des partis au pouvoir se détériore encore. Nous assistons à un raz-le-bol qui ne présage rien de bon. Le libéralisme politique bat de l’aile. Ce qui est inquiétant c’est l’espoir qu’un homme ou une femme de poigne réussisse à sortir le pays du marasme. Le leader providence que Bolsonaro est pour la majorité des citoyens brésiliens, est un leurre. Il ne combattra ni la corruption, ni le clientélisme! Ces derniers n’ont pas tenu compte qu’il est un néofasciste, un proche des militaires et qu’il n’hésitera pas de transformer la nation en une dictature. Comment les gens ont-ils pu plébisciter un homme qui n’hésite pas de prôner l’exclusion, qui s’en prend aux minorités, qui met au pilori les homosexuels par exemple ? Sera-t-il enclin de passer le Kärcher pour effectuer le grand nettoyage ? Je crains fort que les prisons se remplissent, que la torture et la mort soient à l’ordre du jour, comme il est de coutume dans une dictature. Weiterlesen

Onze morts dans une synagogue de Pittsburgh, c’est le bilan tragique d’une fusillade occasionnée par un antisémite. Six blessés sont aussi à déplorer. Le tireur serait Robert Bowers, un homme de 46 ans, connu pour ses opinions antisémites. D’après les médias ce serait la pire attaque contre les Juifs aux États-Unis. Wendel Hissrich, le directeur de la sécurité la ville a déclaré devant les caméras : « C’est l’une des pires scènes de crime sur laquelle je me sois rendu, et j’ai été sur des accidents d’avion ». L’auteur de ce crime, s’est rendu à la police. Il n’a même pas eu le courage de se donner la mort, ce qui dans un tel cas aurait été à prévoir. A-t-il l’impression qu’il ait œuvré pour une cause juste, qu’il recevrait ainsi l’approbation de nombres de citoyens pour l’acte qu’il a commis ? A-t-il cru que la loi de la jungle lui permettrait de se conduire ainsi ? Psychologiquement parlant une attitude qui me laisse pantois. Est-ce la preuve que pour bon nombre de gens les valeurs ne comptent plus ? Que pour sortir du marasme dans lequel se trouve actuellement le pays, seule la violence est une réponse ? Ce massacre démontre bien à quel point la haine a pris les USA en otage. Même Donald Trump semble avoir peur des conséquences que cela pourrait avoir pour la nation. À force de vouloir attiser l’agressivité par des déclarations chocs, souvent diffamatoires, il ne semble plus avoir la situation en main. « C’est franchement une chose terrible, terrible ce qui se passe avec la haine dans notre pays et partout dans le monde », a déclaré le président américain, avant d’ajouter que « quelque chose doit être fait ». « Quand des gens font ce genre de chose, ils devraient se voir infligés la peine capitale ». Weiterlesen

Comme cela avait été le cas pour Marinus van der Lubbe, qui soit-disant aurait mis le feu seul au Reichstag dans la nuit 27 au 28 février 1933 à Berlin, Cesar Sayoc, 56 ans, n’a pas la tête d’avoir tout organisé en ce qui concerne l’envoi des paquets piégés aux personnalités du parti démocrate, comme Barak Obama ou Hillary Clinton. Déjà pour se procurer l’adresse des personnes visées, dont Robert de Niro, il faut avoir une bonne logistique derrière soi. C’est loin d’être simple. Aussi la construction des bombes à retardement demande un certain savoir faire. La question qui se pose est de savoir quels sont les commanditaires ? Il sera tout fait pour que cela ne se sache pas. Peut-être un cercle proche de Donald Trump ? Ou des individus qui veulent lui porter ombrage peu de temps avant les élections pour le Congrès ? Sayoc, un chaud partisan du président, ne semble pas avoir les facultés intellectuelles pour monter un tel complot. D’après les enquêteurs il est assez primaire. Son orthographie, par exemple, le démontre. Il a en outre un casier judiciaire assez chargé. Tant que le public ne saura pas qui se trouve derrière lui, il est difficile de faire une analyse. Mais une chose est certaine, le climat s’envenime de plus en plus, d’où l’appel de Donald Trump, de tout faire pour que les émules des deux grands partis se rapprochent au nom de l’unité américaine. Il déplore que la presse soit à l’origine des divisions. Évidemment il ne se remet pas en question. Dans toute cette affaire, je l’accuse d’être celui qui a embrasé toute la société américaine pour des raisons électorales. Je me suis décidé de reprendre ce matin ce thème, par ce qu’il caractérise l’état dans lequel se trouve le monde. La haine prend le dessus, déclenchée par des populistes comme lui, qui ont espoir que grâce aux méfaits qu’ils occasionnent, ils pourront avoir accès ou consolider leur pouvoir. Il est à craindre que dans cette logique, qu’au deuxième tour de la présidentielle au Brésil, le néofasciste Jair Bolsonaro remporte la mise. Weiterlesen