Comme cela avait été le cas pour Marinus van der Lubbe, qui soit-disant aurait mis le feu seul au Reichstag dans la nuit 27 au 28 février 1933 à Berlin, Cesar Sayoc, 56 ans, n’a pas la tête d’avoir tout organisé en ce qui concerne l’envoi des paquets piégés aux personnalités du parti démocrate, comme Barak Obama ou Hillary Clinton. Déjà pour se procurer l’adresse des personnes visées, dont Robert de Niro, il faut avoir une bonne logistique derrière soi. C’est loin d’être simple. Aussi la construction des bombes à retardement demande un certain savoir faire. La question qui se pose est de savoir quels sont les commanditaires ? Il sera tout fait pour que cela ne se sache pas. Peut-être un cercle proche de Donald Trump ? Ou des individus qui veulent lui porter ombrage peu de temps avant les élections pour le Congrès ? Sayoc, un chaud partisan du président, ne semble pas avoir les facultés intellectuelles pour monter un tel complot. D’après les enquêteurs il est assez primaire. Son orthographie, par exemple, le démontre. Il a en outre un casier judiciaire assez chargé. Tant que le public ne saura pas qui se trouve derrière lui, il est difficile de faire une analyse. Mais une chose est certaine, le climat s’envenime de plus en plus, d’où l’appel de Donald Trump, de tout faire pour que les émules des deux grands partis se rapprochent au nom de l’unité américaine. Il déplore que la presse soit à l’origine des divisions. Évidemment il ne se remet pas en question. Dans toute cette affaire, je l’accuse d’être celui qui a embrasé toute la société américaine pour des raisons électorales. Je me suis décidé de reprendre ce matin ce thème, par ce qu’il caractérise l’état dans lequel se trouve le monde. La haine prend le dessus, déclenchée par des populistes comme lui, qui ont espoir que grâce aux méfaits qu’ils occasionnent, ils pourront avoir accès ou consolider leur pouvoir. Il est à craindre que dans cette logique, qu’au deuxième tour de la présidentielle au Brésil, le néofasciste Jair Bolsonaro remporte la mise. Weiterlesen