Onze morts dans une synagogue de Pittsburgh, c’est le bilan tragique d’une fusillade occasionnée par un antisémite. Six blessés sont aussi à déplorer. Le tireur serait Robert Bowers, un homme de 46 ans, connu pour ses opinions antisémites. D’après les médias ce serait la pire attaque contre les Juifs aux États-Unis. Wendel Hissrich, le directeur de la sécurité la ville a déclaré devant les caméras : « C’est l’une des pires scènes de crime sur laquelle je me sois rendu, et j’ai été sur des accidents d’avion ». L’auteur de ce crime, s’est rendu à la police. Il n’a même pas eu le courage de se donner la mort, ce qui dans un tel cas aurait été à prévoir. A-t-il l’impression qu’il ait œuvré pour une cause juste, qu’il recevrait ainsi l’approbation de nombres de citoyens pour l’acte qu’il a commis ? A-t-il cru que la loi de la jungle lui permettrait de se conduire ainsi ? Psychologiquement parlant une attitude qui me laisse pantois. Est-ce la preuve que pour bon nombre de gens les valeurs ne comptent plus ? Que pour sortir du marasme dans lequel se trouve actuellement le pays, seule la violence est une réponse ? Ce massacre démontre bien à quel point la haine a pris les USA en otage. Même Donald Trump semble avoir peur des conséquences que cela pourrait avoir pour la nation. À force de vouloir attiser l’agressivité par des déclarations chocs, souvent diffamatoires, il ne semble plus avoir la situation en main. « C’est franchement une chose terrible, terrible ce qui se passe avec la haine dans notre pays et partout dans le monde », a déclaré le président américain, avant d’ajouter que « quelque chose doit être fait ». « Quand des gens font ce genre de chose, ils devraient se voir infligés la peine capitale ».
Pas un seul mot sur son attitude ! Ne remarque-t-il pas qu’il a mené le pays au seuil de la guerre civile ? Au lieu de calmer les esprits, il se conduit comme un élément perturbateur. Ne serait-ce pas le rôle d’un président de veiller à ce que le pays ne bascule pas dans le chaos. Et maintenant, après les migrants et les noirs, ce sont les Juifs qui sont dans le collimateur. Lorsque l’antisémitisme revient en force, cela a toujours été un signe dans l’histoire que la société était déséquilibrée. Robert Bowers ne possède probablement pas toutes ses facultés mentales, mais il n’est de loin pas le seul. L’antisémitisme a été souvent été le détonateur d’une bombe à retardement. Nous nous trouvons devant une nation malade, menée par un personnage primaire, qui ne saisit pas qu’il ne s’agit pas seulement de joutes électorales, mais que le venin qu’il gicle déstabilise tout un pays. L’Amérique est entrain de se ronger de l’intérieur. Où cela peut mener, le passé l’a bien démontré. La Guerre de sécession n’a pas été un évènement marginal. Où va-t-on ? Il serait bien possible que les USA vivent en ce moment, ce que la Guerre de trente ans a été pour l’Europe, où un peu partout les habitants se livraient des combats entre-eux. Des personnes qui avaient vécu jusqu’à présent relativement en bonne harmonie. Un phénomène d’auto-destruction ! Pour mettre un terme à cette situation, il faut changer de locataire à la Maison Blanche. L’apprenti-sorcier qu’il est représente un grand danger, qu’il soit dit. Avoir un pyromane à la tête d’un État, laisse songeur. Néron a apporté la preuve, où cela peut mener !
pm