Et voilà le milliardaire new-yorkais Michael Bloomberg qui se met en lice et veut briguer la candidature démocrate pour la présidentielle. L’ancien maire a 77 ans. Il n’est pas de prime jeunesse comme un Biden, un Sanders ou une Warren, qui sont tous des septuagénaires. Et Donald Trump ? 73 ans comme la tête de mule qui écrit cet article. Comme on le voit nous sommes en plein jardin d’enfants. L’âge avancé des candidats est un danger de taille pour le parti démocrate, qui au lieu de se profiler par sa vigueur, pourrait bien sombrer dans les affres de la gérontologie. Il ne suffit pas de mettre en route un « impeachement « contre le président pour se profiler. Tout aussi justifié que soit cette mesure, après le chantage dont à été victime le président Wolodymyr Selenskyj, que Trump a cherché à mettre sous pression en lui promettant une aide militaire de 400 millions de dollars à condition qu’il traîne dans la boue Joe Biden, dont le fils travaillait avec une société ukrainienne au goût sulfureux. Le locataire de la Maison Blanche voulut ainsi se débarrasser d’un probable adversaire qui a des chances de le chasser du pouvoir. Un procédé indigne d’un chef d’État. Le congrès ne pouvait pas faire autre chose que d’agir. Mais pour gagner des élections aussi importantes que celles du mois de novembre 2020, il faut avant tout esquisser de nouvelles options. Elizabeth Warren le fait bien en préconisant d’instaurer une sorte de sociale-démocratie, de faire du social. Mais elle a aussi 70 bougies bien« sonnées ! Je pense que le casting du parti démocrate manque de jeunes loups qui ont une soif de pouvoir. Aussi honorables que « ces vieillards » sont, ils ne sont pas, malgré leurs vue progressistes, l’incarnation du renouveau. Je crains fort qu’il ne soit pas possible de chasser ainsi le guignol qui a la prétention de gouverner le monde, du pouvoir. Il faudrait présenter une vraie alternative, comme l’a été Barak Obama. Weiterlesen
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Un vote contre le macho ?
Un nombre élevé de femmes s’est inscrit pour les élections du 6 novembre aux États-Unis. La plupart d’entre elles ont l’intention de voter contre les Républicains qui continuent de soutenir Donald Trump. Ce dernier n’arrête pas d’injurier les femmes, de leur porter ombrage. Il n’a pas hésité à blesser la sénatrice démocrate Elizabeth Warren, qui est à la tête de toutes celles qui n’acceptent de telles discriminations. Le président a aussi déversé tout son fiel sur Stormy Daniels, une actrice-porno, en la traitant de face de cheval. Il serait possible d’allonger la liste de ces méfaits qui ne sont pas dignes d’un chef d’État, qui par son comportement met toute une nation dans le discrédit. Je ne comprends pas son attitude. Où veut-il en venir ? Impressionner les machos comme lui, par ses invectives ? Je ne peux que souhaiter que cela soit un jour la cause de son échec. Cela démontre qu’il est un diviseur et non rassembleur, comme cela devrait être le cas pour un président d’une telle nation. Il a causé un mal irréparable. Il a scindé la société en deux groupes, qui se haïssent de plus en plus. 257 femmes ont décroché une investiture pour le congrès, un nombre record. Ce qui me surprend le plus, c’est l’attitude des Républicaines, qui contre vents et marée le portent aux nues. Est-ce de l’aveuglement ? Ou tout simplement de la bêtise ? Il est temps que les femmes ne s’assouvissent plus, quelles défendent leur identité. L’appel aux urnes peut leur donner cette possibilité, mais le feront-elles ? Weiterlesen