Déjà au nom des six millions de victimes des camps de concentration, l’État d’Israël ne devrait pas agir ainsi. À l’occasion de son 70ème anniversaire de sa création, ce pays n’a pas hésité à « faire hier le carton » sur 58 Palestiniens qui manifestaient à la frontière, entre le bande de Gaza et l’État hébreux, pour exprimer leur frustration d’être ainsi parqué comme du bétail sur un territoire occupé. Cela me rappelle le ghetto de Varsovie, soit disant autogéré par les Juifs, mais sous le feu constant des SS. Je m’incline devant ces gens qui eurent malgré leur situation terrible, la force de se rebeller. Ils ont essayé de sauver leur honneur. Les autorités israéliennes ne remarquent-elle pas qu’elles agissent dans l’esprit des SS ? Je suis outré, que des descendants – pas tous de loin heureusement – soutiennent de tels agissements. Je donne dans ce contexte raison à la Turquie et à l’Afrique du Sud d’avoir retiré leurs ambassadeurs de Tel Aviv, non pas de Jérusalem ! Non, la capitale d’Israël n’est pas la ville sainte. Elle devrait être la capitale d’Israël et de la Palestine à la fois. Je suis partisan de deux États sur un même territoire, car les deux populations n’arrivent pas à s’entendre. L’idéal serait pour moi un pays multiculturel et religieux mais nous n’en sommes pas là. Donald Trump a voulu provoquer le conflit actuel. Il le fait avec un certain plaisir car le soutien à Benjamin Netanyahou ressemble à celui de deux boss de la mafia. Des personnes dénuées de toute sensibilité et d’esprit humain. Ils devraient savoir que leur politique cause aussi des victimes dans les communautés juives de part le monde. Des personnes innocentes sont assassinées, car elles représentent pour leurs agresseurs la politique insupportable d’Israël. Le premier-ministre sait parfaitement bien qu’il attise ainsi l’antisémitisme. Il le fait d’une manière consciente, ce qui est bien pire. Weiterlesen
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Et Donald s’en va en guerre…
Pour Emmanuel Macron, il ne fait pas de doute que Donald Trump se retirera du traité nucléaire avec l’Iran. Tout au moins c’est son impression. Il dira ce qu’il en est à 20 heures, heure de Paris. Mais il serait aussi possible, que le Président puisse employer une méthode plus diplomatique. Celle de dire « un oui mais ». Il exigerait dans ce cas-là de renégocier l’accord avec Téhéran. Comme l’Iran a déclaré qu’il n’en était pas question, cela reviendrait au même. Mais Donald Trump pourrait dire, que lui qui était prêt à parler, a reçu une fin de non-recevoir de Hassan Rohani. Le méchant sera alors lui ! Une fois de plus le Président des USA se conduit comme un mafieux qui préfère jouer des muscles au lieu de nuancer ses propos. Et que devrait faire l’UE ? Je pense qu’il faudrait passer à l’offensive et resserrer les liens existants avec l’Iran. Il ne faudrait en aucun cas se soumettre à la politique dévastatrice de Washington. Ce sera peut-être la goutte qui fera déborder le vase et nous obligera de montrer de quel bois nous sommes faits. Il serait absolument négatif si nous faisions des courbettes, que nous nous soumettions à la tradition transatlantique de dire toujours oui à tout ce qui est décidé à la Maison Blanche. Une occasion de taille de démontrer au monde qui nous sommes, que nous sommes prêts à larguer les amarres. Cela nous obligera à revoir notre politique continentale, qui jusqu’à présent est celle d’une opposition idéologique et pratique envers la Russie. Il serait temps de ramener ce grand pays dans la maison Europe, de créer de nouveaux liens, d’autant plus que le tzar Poutine est prêt à montrer plus de doigté dans les sujets épineux, que sont l’Ukraine et la Syrie. Comme il a été à nouveau sacré hier, il serait temps de repartir avec de nouvelles perspectives, même si on est pas d’accord sur ce qui s’est passé dans le passé. Weiterlesen
Trump et le boom-boom
Devant le congrès du NRA, le lobby des armes à feu des USA, Donald Trump s’est permis de faire des déclarations que je taxerais de diffamatoires envers les 130 victimes des attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Il a déclaré que si certaines victimes avaient eu des armes, elles auraient pu faire le carton à coups de « boom-boom ». Comme un gamin, il a alors braqué sa main contre un ennemi virtuel, Ce n’est pas seulement enfantin, c’est tout simplement scandaleux et ceci seulement dans le but, de se prononcer pour l’autorisation pour chaque Américain, de posséder des armes. « Boom-boom ! » Ces propos ont été condamnés par le Quai d’Orsay, comme étant complètement déplacés. Donald Trump a aussi dit, que si on interdisait les armes, il fallait aussi interdire les camions et les camionnettes ! Et comme s cela ne suffisait pas, il a aussi railler les élèves de Parkland en Floride, où un jeune homme de 19 ans, Nikolas Cruz, a tué à l’aide d’un fusil mitrailleur 17 personnes. Là aussi il a prétendu que si les enseignants étaient armés, ils auraient pu faire le « boom-boom » sur lui et tout serait à nouveau entré dans l’ordre. 80.000 adeptes des armes ont assisté à ces réunions. Elles rassemblent l’Amérique hyper-conservatrice et revanchardes, les électeurs qui ont voté Trump ! Tout ce spectacle sordide, pour gagner des voix pour les élections partielles du mois de novembre. Le but d’attirer encore plus de personnes à l’âme primaire dans ses filets. Je sais, le droit de posséder des armes, se trouve en bonne place dans la constitution américaine. C’est une relique du temps, où les colonisateurs apportaient la bonne nouvelle, en massacrant les indiens. « Boom-boom ! » et vive la suprématie blanche des États-Unis. Weiterlesen
La Chine impérialiste
Au lieu de s’en prendre à l’UE, en ce qui concerne la taxation de l’acier et de l’aluminium, Trump devrait tourner son regard ailleurs. Contrairement à la Chine, il y aurait de réelles chances d’arriver à un accord, car il s’agit avant tout d’une question de quottas, non pas de principes fondamentaux. Il serait même envisageable que l’UE soutienne certaines revendications de Donald Trump, car les Chinois ne respectent pas certaines règles qui pour nous sont incontournables. Tout devrait être fait pour arriver à un résultat tangible en ce qui concerne la Chine. Les deux jours de négociations afin d’éviter une guerre commerciale avec l’Empire du Milieu, ont pour l’instant échoué. Même si je rejette complètement ce que le Président des États-Unis est entrain de faire, je dois malgré tout reconnaître, en ce qui concerne Pékin, qu’il serait nécessaire d’arriver à corriger certaines dérives comme le respect de la propriété intellectuelle par exemple. Il est pour moi inadmissible que pas mal de brevets n’ont pas pour eux plus de valeur que le prix d’une feuille de papier. Sans aucuns complexes, ils volent nos inventions en les copiant, une attitude que je considère comme étant hostile. Ils économisent ainsi les frais de recherches et de développement, qui coûtent comme nous le savons, très chers. Mais ce n’est pas seulement une question d’argent, bien plus de correction envers les inventeurs. Une attitude ayant un caractère moyenâgeux qui contredit complètement un comportement civilisé entre les nations. Weiterlesen
Le fascisme, enfant de Bohême
Madeleine Albright a écrit un livre pour mettre en garde les Américains contre la montée du fascisme. L’ancienne secrétaire d’État de Bill Clinton a vécu à ses dépends les méfaits du nazisme et ensuite du communisme. Ses parents ont dû se réfugier aux États-Unis. Elle parle en conséquence de cause, lorsqu’elle met ses compatriotes en garde, contre les actions de Donald Trump. Au cours de l’histoire, ce sont souvent des personnages assez exotiques qui avaient une attitude hors norme avant de devenir des tyrans. Malheureusement je suis obligé de me référer une fois de plus à Adolf Hitler, afin d’essayer de vous faire comprendre, quels sont les ingrédients du fascisme. Habitant dans le quartier, où le future Führer a passé ses années de Bohême, je vais essayer de faire un casting à son sujet. Comme artiste raté, il hantait les tavernes fréquentées par des libres penseurs. Le grand écrivain bavarois Oskar Maria Graf, qui a dû s’exiler à New York a cause de ses textes polémiques contre le nazisme, raconte qu’il a connu personnellement Hitler et a pris parfois ses repas avec lui. Il parle d’un illuminé que personne ne prenait au sérieux, avant tout les artistes et les poètes qui fréquentaient ces lieux. Ce qui est déconcertant, c’est le fait, que ces personnages, qui sont devenus par la suite des monstres, étaient parfois assez peu conventionnels. Parfois ils avaient un caractère assez clownesque. Dans la cas d’Adolf Hitler, sa schizophrénie accentuait encore le caractère des personnages qu’il jouait. D’une part le peintre, comme enfant de Bohême, ne trouvant pas de place dans le milieu, où il voulait tant prendre pied ; de l’autre l’artiste méconnu, qui crachait du venin sur les Juifs, qu’il considérait par leur arrogance comme les responsables de son échec. Un trait de caractère qui est commun à ces tristes sires de l’histoire, c’est leur narcissisme. Weiterlesen
Staatsbesuch
Reden von ausländischen Staatsgästen vor dem US-Kongress werden nur guten Freunden gewährt und sind eine feierliche Angelegenheit. Und der französische Präsident Emmanuel Macron fing seine Ausführungen gestern denn auch mit den tiefen historischen Beziehungen an, die sein Land mit den USA verbinden. „Frankreich hat mit Herz und Hand an der Geschichte dieser großen Nation teilgenommen, von den ersten Anfängen an“, sagte er und erinnerte damit an den französischen Beitrag zum amerikanischen Unabhängigkeitskampf.
Der französische Staatschef hat in einer Rede vor dem US-Kongress ein leidenschaftliches Plädoyer gegen den Nationalismus und für die globale Zusammenarbeit gehalten. Es brauche einen „starken Multilateralismus“. Die USA forderte er dazu auf, an einem Ausbau und einer Neudefinition der internationalen Zusammenarbeit mitzuwirken.
Die Vereinigten Staaten hätten den Multilateralismus einst begründet. Sie müssten nun helfen, ihn zu bewahren und neu zu erfinden. Wenn die globale Gemeinschaft jetzt nicht mit Dringlichkeit handle, dann würden multilaterale Institutionen wie die UN und die Nato nicht länger existieren und nicht mehr ihren „stabilisierenden Einfluss ausüben“ können.
Mit seiner Rede stellte sich Macron gegen die Abschottungspolitik von US-Präsident Donald Trump. Der französische Staatschef warb auch eindringlich für den globalen Umweltschutz und das Pariser Abkommen gegen die Erderwärmung. Präsident Trump hatte im vergangenen Jahr den Ausstieg aus dem Abkommen angekündigt. Hinsichtlich der Klimapolitik sagte Macron, er sei zuversichtlich, dass die USA dem Pariser Weltklimaabkommen wieder beitreten werden. „Lassen Sie uns gemeinsam daran arbeiten, unseren Planeten wieder großartig zu machen und neue Jobs und neue Möglichkeiten zu schaffen, während wir unsere Erde schützen“, sagte er. Sollte sich die globale Erwärmung fortsetzen, gebe es „keinen Plan B“, wie Macron hinzufügte.
Ein wichtiges Thema bei Macrons Besuch in Washington und seinen Gesprächen mit US-Präsident Donald Trump ist das Atomabkommen mit dem Iran, das der französische Präsident wie auch Deutschland und Großbritannien retten will. Das Abkommen sollte man nicht aufgeben, wenn man nichts Substanzielleres habe, sagte Frankreichs Präsident.
Macron erwähnte auch den großen Respekt, den etwa der amerikanische Gründervater Benjamin Franklin für den französischen Aufklärungsphilosophen Voltaire gehegt habe. Als Franklin Voltaire in Frankreich besuchte, hätten beide sich umarmt und geküsst, sagte Macron und fügte schelmisch hinzu: „Erinnert Sie das an etwas?“ Damit spielte er auf die vielen auch körperlichen Freundschaftsgesten zwischen ihm und dem amerikanischen Präsidenten an, die beide in den vorangegangenen zwei Tagen öffentlich zelebriert hatten, um ihr gutes persönliches Verhältnis zu unterstreichen. Eine Bemerkung, die ihm die ersten Lacher im Kongress einbrachte.
Je länger Macrons Rede jedoch andauerte, desto deutlicher wurde: Der französische Präsident war nicht nur vor beide Häuser des Kongresses gekommen, um den Amerikanern zu schmeicheln. Vielmehr ging er sehr eindringlich auf ein Thema ein, das schon seine Rede vor dem Europäischen Parlament geprägt hatte und das Macron umtreibt: die Gefährdung von Freiheit und Demokratie in einer immer unsicherer werdenden Welt. Und die Herausforderungen für die liberale Weltordnung, die der Westen nach dem Zweiten Weltkrieg aufgebaut hat.
Je länger Macron redete, desto deutlicher wurde, dass der französische Präsident hier nicht nur eine Abrechnung mit den antiglobalen Populismen in Europa vorlegte, sondern auch mit dem Trumpismus – ohne den US-Präsidenten jedoch direkt anzugreifen. „Macrons Ansprache ist eine subtile Widerrede gegen Trumps America-First-Vision“ (CBS News). Immer weniger subtil, je länger die Rede andauerte. Macron hatte auch die Idee eines Handelskrieges gegeißelt.
„Wir haben diese Regeln geschrieben, wir sollten sie befolgen“ (Emmanuel Macron).
Macron hielt sich seit Montag dieser Woche zu einem dreitägigen Staatsbesuch in Washington auf. Er ist der erste französische Präsident seit mehr als zehn Jahren, der eine Rede vor dem Kongress hielt.
Un vaudeville qui ne fait même pas rire
Kim Jong-un est le premier dirigeant de la Corée du Nord a fouler le territoire du Sud de la péninsule, depuis le cessez-le-feu en 1953. De facto les deux pays sont encore en guerre, aucun traité de paix ayant été signé. Le président Moon Jae-in, après une poignée de main, a fait quelques pas au-delà de la ligne de démarcation avant de se rendre avec Kim Jong-un dans la maison, où a eu lieu la signature du cessez-le-feu. Les deux hommes ont l’intention de jeter une bonne base, pour enfin que la paix règne dans la péninsule. Il sera élaboré un catalogue des mesures à prendre pour arriver à un résultat tangible. Il sera tout d’abord question de jeter des ponts entre les deux pays, ceci aussi d’une manière informelle. Il sera aussi question de l’arsenal nucléaire du Nord et de la manière d’arriver à une situation, où Kim Jong-un puisse s’en passer. Ce sera le point principal des contacts personnels qu’il aura d’ici peu avec Donald Trump. Connaissant la volatilité du président américain, on est en droit d’émettre quelques doutes sur ses intentions. Ce qu’il approuve aujourd’hui n’est pas forcément le cas demain. Il sera possible de jauger mieux la situation le 1er mai, lorsqu’il prendra la décision de mettre en place sa politique douanière en sabordant le libre-échange des marchandises entre l’UE et les USA. Nous aurons la preuve, s’il est réceptif ou non aux bon conseils que lui a donné Emmanuel Macron lors de sa visite à Washington. Ce n’est pas le clinquant des cérémonies ayant entouré les pourparlers entre les deux hommes, qui est une garantie de rapprochement. Il pourrait en être de même avec Kim Jong-un. Weiterlesen
Le chêne de l’amitié ?
Emmanuel Macron a offert à Donald Trump un chêne venant du département de l’Aisne, où 2000 Marines sont tombés pendant la Grande guerre. Il doit symboliser les liens qui unissent les deux pays, depuis l’engagement du Marquis de Lafayette en ce qui concerne les valeurs américaines qui subsistent jusqu’à aujourd’hui. C’est dans cette atmosphère que le Président de la République veut faire sentir à Donald Trump, qu’il a de l’estime pour lui, malgré des divergences profondes dans le domaine de la politique. Mais ce n’est pas seulement un geste diplomatique, il doit y avoir aussi des sentiments amicaux, même si les deux hommes sont à des années lumières dans leurs opinions respectives. Le chêne est aussi un message à peine voilé, de la volonté de la France, que l’accord de Paris sur le réchauffement de la planète soit vraiment mis en pratique. Et ceci avec la participation des États-Unis, malgré le retrait de cette nation, à cause de considérations tactiques du Président, qui avait lors de sa campagne électorale promis aux États des grands lacs, de tout faire pour faire redémarrer leur économie, qui est basée avant tout sur le charbon et l’acier. Une attitude ringarde consistant à vouloir soutenir une industrie vétuste au lieu d’investir dans les technologies modernes. Affaire à suivre ! Puis il y a la menace de taxer les importations de l’acier et de l’aluminium. Ce serait le début d’une remise en question complète du libre-échange, ce qui pour l’économie mondiale, serait une régression totale. Vouloir se calfeutrer derrière des barrières douanières à l’époque de la mondialisation est une hérésie, un non-sens. Il faut au contraire tout faire pour donner un coup de fouet à l’économie afin de lutter contre la précarité des pays en voie de développement. Le marché doit vivre, mais pas à sens-unique, ce sera aussi le message qu’Emmanuel Macron veut faire passer. Weiterlesen