Il n’est pas coutume que Madame Merkel exprime tout haut son désappointement comme c’est le cas au cours des joutes qu’elle se livre actuellement avec Donald Trump. Ce dernier continue à assaillir le Canada et l’UE, particulièrement l’Allemagne, de tous les maux. Sur Tweeter ses messages sont injurieux. C’est comme s’il avait complètement perdu le contrôle de soi avant sa rencontre avec Kim Jong Un à Singapour. Il essaie de refaire le monde en étant nauséabond. « Il y a un siège réservé en enfer à tout dirigeant étranger qui s’engage dans une diplomatie de la mauvaise foi avec Donald Trump et tente de le poignarder dans le dos quand il s’en va », a renchéri le conseiller présidentiel pour le commerce, Peter Navarro. Ce monsieur oublie que c’est son maître qui a rompu les accords reliant son pays au reste du monde. Angela Merkel a annoncé que l’UE n’allait pas une seconde fois se faire avoir par le Président des États-Unis, qu’il fallait se battre pour son identité et qu’il n’était pas le temps de céder. Il va sans dire que j’appuie une telle déclaration. Mais pour arriver à mettre Trump en touche, il faut que l’UE resserre ses rangs en particulier en ce qui concerne l’amitié franco-allemande. Pour l’instant Donald Trump ne semble pas tenir compte de ce qui se passe sur notre continent pour le contrecarrer. Il continue ses vindicatives pour démontrer au maître de la Corée du Nord, qu’il rencontrera demain, quel diable d’homme il est. Dur comme l’acier. Vouloir faire de l’épate pour un un dictateur d’un petit pays, me semble complètement démesuré. Est-il encore capable de faire la part des choses ? Je me permets d’en douter. Psychologiquement il veut toujours être au premier rang. Je crois pouvoir affirmer, que la casse est telle, que rien de sérieux pourra se faire entre l’UE et les États-Unis. Même en étant de la tête au pied démocrate, Il y a des limites à ne pas dépasser. Weiterlesen

Une fois de plus la prima-donna Trump, s’est offusquée dans l’avion qui doit le mener à Singapour, des propos qu’à tenu Justin Trudeau, le premier-ministre canadien, lors d’une conférence de presse. Il a dit : les droits de douane américains sont presque insultants et qu’il ne se laissera pas bousculer» Sur ce Donald Trump a demandé à ses représentants de retirer sa signature au paragraphe ayant comme thème le commerce international et le libre-échange. Il trouve très malhonnête que Justin Trudeau s’oppose à sa campagne punitive contre le Canada. « Nos tarifs douaniers sont en réponse à ses droits de douane de 270 % sur les produits laitiers! » a-t-il ajouté. Je dois dire que je préfère qu’il y eut en fin de compte un éclat. À quoi bon signer un communiqué final recelant que des ronds-de-jambes. Tous fins stratèges me donneront raison, lorsque je prétends qu’il est mieux de prendre en compte la réalité, au lieu d’émettre de belles paroles qui ne riment à rien. Nous devrons nous attendre à bien des remous. Qu’avons-nous à attendre d’un personnage grossier comme lui. Tout d’abord l’intention d’envoyer le vice-président Pence au Québec, lui aussi un sinistre personnage. Puis ensuite de partir avant la fin du G7, pour prouver qu’il considère le G7 comme de la chienlit. Il ne s’est pas gêner de montrer à ses interlocuteurs qu’ils les méprisaient en arrivant avec 17 minutes de retard à la suite des débats. Donald Trump n’a pas manqué de faire des menaces, au cas où l’UE augmente les taxes douanières au 1er juillet en réponse à sa décision d’imposer plus l’acier et l’aluminium. Sans parler de l’Iran, où toutes firmes continuant à entretenir des relations commerciales avec Téhéran, seraient déclarées « personne non gratta » aux USA. Il me fait penser au père fouettard, qui par la menace essaie de mettre les vilains garnements que nous sommes, au pas. Je pense que nous sommes arrivés à une date-buttoir, où toutes les tentatives de vouloir ramener Trump dans le bateau, sont parfaitement inutiles. Weiterlesen

D’après Angela Merkel, il ne peut pas avoir d’aménagements concernant les relations entre les membres du G7 et la Russie. Sans progrès notoires, il ne peut pas être question de recevoir à nouveau ce pays, dans le concert international des nations. Les deux seuls dont l’avis diverge sont les USA et l’Italie. Comme vous le savez je préconiserais qu’il y ait un rapprochement, mais à quel prix ? Je ne sais pas tellement où il faudrait faire des concessions ? Se serait peut-être dans le conflit qui oppose les provinces orientales de l’Ukraine, qui sont en rébellion contre Kiev, où il y aurait encore le plus à faire. Je ne vois pas que la Russie fasse un pas de plus en Crimée. Au Proche-Orient, la situation n’est pas encore mûre pour que choses bougent.Vladimir Poutine veut avant tout préserver les liens qu’il a envers l’Iran. Comme la Syrie est avant tout un poste avancé, en ce qui concerne la présence de Téhéran dans toute la région, il veut pouvoir en retirer les avantages. Comme la situation est assez embrouillée, il sera très difficile de démêler l’écheveau. Je pense qu’il en va en grande partie du Sud Caucasien de la Russie, maintenu en grande partie par des terroristes sunnites. Vladimir Poutine les considère comme étant des terroristes de l’EI, qui peuvent s’attaquer à tout instant à son pays. Avec l’aide de Téhéran, il espère les affaiblir. Le rôle du G7 est tout d’abord de faire un tour d’horizon, avant de partir en ordre serré, contres les méthodes de l’EI. Dans ce contexte il est à prévoir que rien de majeur pourra être fait. Donc une conférence pour rien ? Non, vraiment pas. Dans le cadre calme de cette résidence du Québec, il y aura probablement un orage dû à la guerre commerciale que Donald Trump veut nous imposer. Si pour lui l’isolationnisme est la solution miracle, je ne ne vois pas ce que le G7 pourrait apporter ? Tout au moins dans sa forme actuelle. Il est clair que l’UE est obligé de marquer des points. Weiterlesen

Justin Trudeau et Emmanuel Macron se sont rencontrés à Ottawa, quelques heures avant le début du G7. Les deux chefs d’État sont parfaitement conscients que la rencontre sera périlleuse et que comme « dans toutes bonnes familles », les conflits qui l’animent devront être mis sur table. Je pense que Donald Trump restera sourd à toutes les critiques qu’on lui fera, comme il considère que c’est son bon droit d’agir ainsi. Mais cette fois-ci il ne devra pas s’attendre à ce qu’un des pays présents se mette à genoux. Est-ce que ce sera la réunion de la rupture ? C’est bien possible. Mais il ne faut pas oublier qu’un président des États-Unis est élu pour une période de quatre ans, avant de devoir se représenter ou pas devant le peuple. Je suis certain que cet aspect sera pris en compte et qu’il ne faudra pas casser plus de porcelaine que ce qui est nécessaire. Il est à prévoir par contre, que les relations resteront gelées jusqu’à la fin du mandat de Donald Trump. Il a éliminé d’un coup de plume, une des pièces maîtresse de l’Alliance atlantique, celui du libre échange des marchandises. L’UE sera obligée, comme la Chine ou le Canada par exemple, de taxer l’importation de certaines marchandises provenant des USA. Œil pour œil, dent pour dent, cette riposte biblique de l’Ancien Testament, sera mis en application. Il va sans dire que pour les entreprises concernées de part et d’autre, cela amènera de graves problèmes, si le niveau des affaires menées dans le contexte international est élevé. Weiterlesen

Richard Grenell, le nouvel ambassadeur des USA à Berlin se conduit comme un haut fonctionnaire colonial. Il s’ingère dans la vie des partis en Europe. En voulant soutenir, comme il l’a dit dans une interview accordée au site de l’agence d’extrême-droite « Breitbard », qu’il ferait tout pour soutenir des mouvements de droite sur notre continent, il blesse les conventions internationales concernant les ambassadeurs. Il est un ami de Donald Trump et doit avoir sa bénédiction en se conduisant de la sorte. Un jour après sa nomination, il a menacé les industriels allemands, que s’ils ne rompaient pas leurs relations commerciales avec l’Iran, ils subiraient de graves contrecoups. Ce n’est pas le rôle d’un ambassadeur de faire de telles déclarations et menaces. De tels propos choquent le gouvernement allemand ainsi que les partis d’opposition. Il y a des voix qui s’élèvent pour que Richard Grenell soit renvoyé du poste qu’il occupe maintenant. Oui, je prends note de son rôle et ne le considère pas comme une maladresse de sa part, mais comme une pièce maîtresse de la stratégie que le Président veut exercer sur l’Europe, celui de l’asservissement de nos nations. De parler dans ces conditions d’une alliance, ne peut plus être le cas. Je ne sais pas s’il ne remet pas en question la philosophie de l’OTAN, qui consiste à donner à chacun de ses membres, une part d’égalité et d’autonomie ? Il a du mal à accepter que nous nous conduisions comme des gamins sûrs de nous et que nous lui répliquions. Weiterlesen

« Au coin, vilains garnements ! » Lorsque Donald Trump joue au pion, on ne sait pas s’il faut le prendre au sérieux ou pas. Depuis minuit nous sommes punis et devons subir des taxes douanières de plus de 10 % pour l’aluminium et de plus de 25 % pour l’acier, s’il nous vient la malencontreuse idée de vouloir exporter ces métaux aux USA. Et vlan ! Mais comme nous avons le toupet, de ne pas nous prosterner devant lui, comme les musulmans à la prière du vendredi devant Allah, il a pris ombrage. Mais ce pauvre ère n’a pas encore réalisé qu’il était un père fouettard qui risque bientôt d’être fouetté. Mais un narcisse comme lui, ne peut qu’avoir raison. Je pense que l’UE doit relever le gant et accepter le défi. Une liste de produits américains seront également soumis à des droits de douane, dont la légendaire Harley-Davidson ou les jeans Levy. En tout cela ne fera qu’un pourcent du total des exportations américaines, mais cela à valeur de symbole. Et s’il lui venait l’idée de faire de même avec les automobiles, cela risquerait de faire bien plus mal, si la haute technologie américaine était la prochaine cible. Il s’agit ici de Microsoft, de Apples, de Google. Le paradoxe dans tout cela c’est que ces entreprises sont des adversaires de l’obscurantisme de la Maison Blanche, comme toute la Californie au demeurant. Mais comme elles ont pignon sur rue en Europe, le mal serait relatif à première vue pour l’UE. Mais cela pourrait avoir un effet de boomerang pour les États-Unis, si nous offrions des conditions intéressantes à ces géants, en favorisant l’implantation de nouveaux centres de recherche et de chaîne de fabrication en Europe. Dans ce cas-là il serait bien possible que ces hauts lieux du progrès et du génie américain, se délocalisent. Ce serait évident un coup dur pour Donald Trump. Le fleuron de l’industrie américaine, pourrait, tout au moins en partie, tourner le dos à la mère-patrie. Weiterlesen

Mike Pompeo, le secrétaire d’État des États-Unis a joué hier au mini-Trump, en envoyant des foudres de guerre contre le régime iranien et indirectement contre nous les Européens. Il a pris la décision de nous pousser à la confrontation. Où nous léchons les bottes de l’immense président qu’est le triste sir Donald, où il nous impose une sorte de blocus, si nous ne nous soumettons pas. C’est à choisir pour les entreprises européennes. Plus de commerce avec les USA, si les elles respectent leur engagement avec Téhéran. Mike Pompeo et ses sbires ont pris de la graine chez al Capone, car leur agissement n’est en aucune manière autrement que celui de la Causa Nostra, la mafia américaine. Ce sont les mêmes méthodes de gangster que Berthold Brecht a condamné dans sa pièce Arturo Ui. Le principal personnage représentait évidemment Adolf Hitler. Ce que ces machos à Washington sont entrain de nous préparer, est digne du comportement du 3ème Reich envers les pays qui refusaient de suivre les ordres du mufti. Ce qui se passe ici est très grave. Bien sûr je souhaiterais aussi que l’Iran ne s’ingère pas dans les affaires du Liban avec le Hezbollah, de la Syrie avec ses soldats qui se battent pour le tyran qu’est al Assad, au Yémen en soutenant les rebelles qui s’insurgent aussi contre l’ingérence de l’Arabie Saoudite ou en Afghanistan en soutenant les Talibans. Weiterlesen

Der 14. Mai ist für viele Israelis ein Tag der Freude, fühlen sie sich doch durch die Entscheidung des US-Präsidenten Trump, der ein Gesetz des US-Kongresses aus dem Jahre 1995 umsetzte, bestätigt. Für Empörung sorgt der symbolische Schritt hingegen bei weiten Teilen der arabischen Bevölkerung – speziell in Ost-Jerusalem, das die Palästinenser als Hauptstadt ihres zukünftigen Staates beanspruchen. Obwohl Trumps Anerkennung Jerusalems als Hauptstadt Israels den Osten der Stadt nicht einschließt, empfindet die arabische Bevölkerung dort den Schritt als Demütigung. Diese Stimmung machen sich die radikalen Kräfte der Hamas und Fatah zu eigen und haben im Gazastreifen und im Westjordanland zum Marsch an Israels Grenzanlagen bzw. die Checkpoints aufgerufen. Israel reagiert darauf mit massiven Sicherheitsvorkehrungen. Israel hatte das von Jordanien besetzte Ost-Jerusalem im Sechstage-Krieg erobert und später annektiert.

Einen Tag vor dem 70. Jahrestag der sogenannten Nakba, der Vertreibung von Arabern aus dem heutigen Territorium Israels, wird in Gaza jährlich ein Generalstreik ausgerufen.

Schon Stunden vor der Eröffnung der US-Botschaft in Jerusalem ist es an Israels Grenze zum Gazastreifen zu Protesten gekommen. 28 Palästinenser seien bei Konfrontationen mit israelischen Soldaten verletzt worden, teilte der palästinensische Rettungsdienst Roter Halbmond mit. Mehr als 20 seien durch Schüsse verletzt worden, zwei davon lebensgefährlich. Zahlreiche Palästinenser setzten im Grenzbereich Reifen in Brand; dichter schwarzer Rauch stieg in den Himmel. Nach Berichten von Augenzeugen versuchten mehrere Männer, den Grenzzaun zu Israel zu durchschneiden.

Der Status von Jerusalem ist eine der heikelsten Fragen im Nahostkonflikt. Israel hatte den Ostteil samt der historischen Altstadt im Sechs-Tage-Krieg 1967 besetzt und 1980 annektiert. Die Vereinten Nationen erkennen die Annexion aber nicht an. Israel betrachtet ganz Jerusalem als seine unteilbare Hauptstadt. Die Palästinenser beanspruchen Ost-Jerusalem als künftige Hauptstadt des von ihnen angestrebten eigenen Staates. Internationaler Konsens war bisher, dass der Status von Jerusalem in einem Friedensabkommen mit den Palästinensern festgelegt werden soll.

Die Eröffnung der Botschaft findet am gleichen Tag statt, an dem Israel sein 70-jähriges Bestehen feiert. Morgen jährt sich zudem zum 70. Mal die Nakba (deutsch: Katastrophe oder Unglück). An diesem Tag erinnern Palästinenserinnen und Palästinenser an die Vertreibung und Flucht von rund 760.000 Menschen, die 1948 auf die Gründung des Staats Israel folgten.

Problematisch ist derzeit, dass „verschiedene Unruheherde“ gemeinsam ihren Höhepunkt finden. Neben der Verlegung der US-Botschaft nach Jerusalem zählt dazu auch den Nakba-Tag, sowie die Proteste im Gaza ab Ende März. Zudem beginnt Mitte der Woche der Ramadan, der muslimische Fastenmonat. Man befindet sich vor Ort gerade in einer unberechenbaren Situation, in der jede falsche Fingerbewegung Öl ins Feuer gießen kann. Wenn beispielsweise Israel während des Ramadans generell keine Einreisegenehmigungen nach Jerusalem erteilt, dann könnte das die Spannungen zusätzlich befeuern.

Allerdings betrachten Nahost-Experten die palästinensische Gesellschaft als zu zersplittert an, als dass sich eine Massenbewegung auch im Westjordanland und Ost-Jerusalem entwickeln könnte. Dazu seien die Menschen auch zu ausgelaugt aufgrund der politischen Lage. Diese Erschöpfung ist langfristiger Natur. In einer Umfrage im März hatten rund 70 Prozent der Palästinenser gesagt, dass die Situation in 100 Jahren ähnlich schlecht sein werde wie heute oder schlechter.

Der befürchtete Flächenbrand blieb vorerst aus. Doch für eine Entwarnung ist es zu früh. Die Palästinensische Autonomiebehörde (PA) hält infolge der Anerkennung Jerusalems als Israels Hauptstadt an ihrer Weigerung fest, mit den USA an einem Friedensplan zusammenzuarbeiten.

So wird es in naher Zukunft keinen politischen Horizont für die Palästinenser geben.