« Au coin, vilains garnements ! » Lorsque Donald Trump joue au pion, on ne sait pas s’il faut le prendre au sérieux ou pas. Depuis minuit nous sommes punis et devons subir des taxes douanières de plus de 10 % pour l’aluminium et de plus de 25 % pour l’acier, s’il nous vient la malencontreuse idée de vouloir exporter ces métaux aux USA. Et vlan ! Mais comme nous avons le toupet, de ne pas nous prosterner devant lui, comme les musulmans à la prière du vendredi devant Allah, il a pris ombrage. Mais ce pauvre ère n’a pas encore réalisé qu’il était un père fouettard qui risque bientôt d’être fouetté. Mais un narcisse comme lui, ne peut qu’avoir raison. Je pense que l’UE doit relever le gant et accepter le défi. Une liste de produits américains seront également soumis à des droits de douane, dont la légendaire Harley-Davidson ou les jeans Levy. En tout cela ne fera qu’un pourcent du total des exportations américaines, mais cela à valeur de symbole. Et s’il lui venait l’idée de faire de même avec les automobiles, cela risquerait de faire bien plus mal, si la haute technologie américaine était la prochaine cible. Il s’agit ici de Microsoft, de Apples, de Google. Le paradoxe dans tout cela c’est que ces entreprises sont des adversaires de l’obscurantisme de la Maison Blanche, comme toute la Californie au demeurant. Mais comme elles ont pignon sur rue en Europe, le mal serait relatif à première vue pour l’UE. Mais cela pourrait avoir un effet de boomerang pour les États-Unis, si nous offrions des conditions intéressantes à ces géants, en favorisant l’implantation de nouveaux centres de recherche et de chaîne de fabrication en Europe. Dans ce cas-là il serait bien possible que ces hauts lieux du progrès et du génie américain, se délocalisent. Ce serait évident un coup dur pour Donald Trump. Le fleuron de l’industrie américaine, pourrait, tout au moins en partie, tourner le dos à la mère-patrie. Weiterlesen

La volonté des USA de taxer de 25 % l’acier et de 10 % l’aluminium a déclenché une vague d’indignation dans le monde entier. C’est l’abandon du principe du libre-échange. Cela aura pour conséquences, que les nations concernées augmenteront elles-aussi le droit de douane de certains produits américains, que ces dernières importent. Au bout du compte tout le monde sera touché. Ceux qui se servent des armes du protectionnisme devraient le savoir. Il n’y a pas de raisons que la branche de l’électronique soit un jour concernée, ce qui amènerait probablement des délocalisations. Certaines de ces sociétés seraient encore plus qu’aujourd’hui organisées en holdings, qui pourraient concevoir, fabriquer et vendre leurs produits dans des zones, comme l’UE, ou dans des pays, comme la Chine. En fin de compte les USA devront compter sur un effet de boomerang. Je pense que ce modèle vieillot de l’isolationnisme sera assez rapidement abandonné malgré les dires de Monsieur le Président. Les règles du commerce national et international ayant diamétralement changé, il causera un tort considérable aux sociétés qui sont à la pointe du progrès comme celles de Californie par exemple. Ces prochains temps je suivrai avec intérêt qu’elles seront les réactions de cet État par rapport aux décisions prises par la Maison Blanche. J’ai été étonné que la constitution américaine lui permette de passer des accords économiques à travers le monde entier. J’ignore s’il est possible de remettre en doute des décisions fédérales. Mais même si cela n’est pas possible, il est dans le pouvoir de la Californie de mettre en pratique des mesures compensatoires, afin que son bilan économique ne souffre pas de l’ignorance de Donald Trump. Weiterlesen