La volonté des USA de taxer de 25 % l’acier et de 10 % l’aluminium a déclenché une vague d’indignation dans le monde entier. C’est l’abandon du principe du libre-échange. Cela aura pour conséquences, que les nations concernées augmenteront elles-aussi le droit de douane de certains produits américains, que ces dernières importent. Au bout du compte tout le monde sera touché. Ceux qui se servent des armes du protectionnisme devraient le savoir. Il n’y a pas de raisons que la branche de l’électronique soit un jour concernée, ce qui amènerait probablement des délocalisations. Certaines de ces sociétés seraient encore plus qu’aujourd’hui organisées en holdings, qui pourraient concevoir, fabriquer et vendre leurs produits dans des zones, comme l’UE, ou dans des pays, comme la Chine. En fin de compte les USA devront compter sur un effet de boomerang. Je pense que ce modèle vieillot de l’isolationnisme sera assez rapidement abandonné malgré les dires de Monsieur le Président. Les règles du commerce national et international ayant diamétralement changé, il causera un tort considérable aux sociétés qui sont à la pointe du progrès comme celles de Californie par exemple. Ces prochains temps je suivrai avec intérêt qu’elles seront les réactions de cet État par rapport aux décisions prises par la Maison Blanche. J’ai été étonné que la constitution américaine lui permette de passer des accords économiques à travers le monde entier. J’ignore s’il est possible de remettre en doute des décisions fédérales. Mais même si cela n’est pas possible, il est dans le pouvoir de la Californie de mettre en pratique des mesures compensatoires, afin que son bilan économique ne souffre pas de l’ignorance de Donald Trump.

Il ne fait aucun doute qu’il a franchi une limite qu’il ne fallait pas passer. Cela m’étonne qu’il pense ainsi sauver la région des Grands Lacs. N’aurait-il pas été plus effectif de développer ces territoires sinistrés en technopoles ? D’encourager le développement du high-tech au lieu de faire du court-terme. La crise qui y sévit ne provient pas seulement de la vente de l’acier et de l’aluminium, mais aussi des mentalités des gens qui y vivent. Même si les pères et les grands-pères ont travaillé dans des entreprises métallurgiques, ce n’est pas une raison de vouloir emprunter une telle voie, si les affaires ne marchent pas comme on le souhaite, il faut avant tout réfléchir ce que pourraient apporter les subventions. Mais si c’est le fait de faire perdurer une situation qui semble ringarde, c’est de l’argent jeté par la fenêtre. Il est un fait : la loi Trump compliquera les procédures administratives au possible. Et c’est justement ainsi qu’un des grands acquis de l’OCDE sera galvaudé. Pour l’instant les grandes industries ne semblent pas vouloir réagir, mais une chose est sûre que les lendemains ne pourront pas être aussi reluisants que jusqu’à présent. J’aurais espéré que les conseillers économiques spécialisés dans les exports-imports puissent le faire tout au moins réfléchir, mais cela ne semble pas être le cas, ce qui est bien regrettable. Maintenant que le vin est tiré, il faut bien le boire. Nous verrons où tout cela nous mènera, si Donald Trump ne sera pas obligé de faire marche arrière ?

pm

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/03/01/etats-unis-donald-trump-accelere-saEn fin de -guerre-commerciale-en-taxant-l-acier-et-l-aluminium_5264457_3222.html

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