Une fois de plus la prima-donna Trump, s’est offusquée dans l’avion qui doit le mener à Singapour, des propos qu’à tenu Justin Trudeau, le premier-ministre canadien, lors d’une conférence de presse. Il a dit : “les droits de douane américains sont presque insultants” et qu’il ne “se laissera pas bousculer”» Sur ce Donald Trump a demandé à ses représentants de retirer sa signature au paragraphe ayant comme thème le commerce international et le libre-échange. Il trouve très malhonnête que Justin Trudeau s’oppose à sa campagne punitive contre le Canada. « Nos tarifs douaniers sont en réponse à ses droits de douane de 270 % sur les produits laitiers! » a-t-il ajouté. Je dois dire que je préfère qu’il y eut en fin de compte un éclat. À quoi bon signer un communiqué final recelant que des ronds-de-jambes. Tous fins stratèges me donneront raison, lorsque je prétends qu’il est mieux de prendre en compte la réalité, au lieu d’émettre de belles paroles qui ne riment à rien. Nous devrons nous attendre à bien des remous. Qu’avons-nous à attendre d’un personnage grossier comme lui. Tout d’abord l’intention d’envoyer le vice-président Pence au Québec, lui aussi un sinistre personnage. Puis ensuite de partir avant la fin du G7, pour prouver qu’il considère le G7 comme de la chienlit. Il ne s’est pas gêner de montrer à ses interlocuteurs qu’ils les méprisaient en arrivant avec 17 minutes de retard à la suite des débats. Donald Trump n’a pas manqué de faire des menaces, au cas où l’UE augmente les taxes douanières au 1er juillet en réponse à sa décision d’imposer plus l’acier et l’aluminium. Sans parler de l’Iran, où toutes firmes continuant à entretenir des relations commerciales avec Téhéran, seraient déclarées « personne non gratta » aux USA. Il me fait penser au père fouettard, qui par la menace essaie de mettre les vilains garnements que nous sommes, au pas. Je pense que nous sommes arrivés à une date-buttoir, où toutes les tentatives de vouloir ramener Trump dans le bateau, sont parfaitement inutiles.
Que nous le voulions ou pas, nous nous trouvons en pleine guerre commerciale. Il est pour moi évident qu’il faudra répondre d’une manière intransigeante aux humiliations qu’il nous fait subir. Je pense qu’il vaut mieux se dire que le règne de Monsieur Trump, n’est pas éternel. Que ce dernier ignore, qu’il affaiblit par son attitude son propre pays, ne lui vient pas à la tête. Il me fait penser aux Anglais qui croient encore actuellement, qu’ils sont à la tête d’un grand empire. Comme nous le savons, ce n’est plus le cas, d’où les grandes difficultés de mettre en route le Brexit. Ils comptaient sur une coopération accrue avec les États-Unis. Je pense que Theresa May doit se rendre compte, que cela ne sera plus possible tant que le locataire de la Maison Blanche sera le même. Je pense qu’il est temps de prendre du poil de la bête et d’agir aussi durement que possible en ce qui concerne nos relations avec les USA. Moi qui suis un homme de compromis, ne voit plus d’autres solutions. Voulons-nous que le Président américain continue à nous mener par le nez ? Non ! Ne nous laissons pas mettre sous pression par ce maître-chanteur. Il ne faut pas se soumettre à son chantage. À l’attaque les amis…
pm