« Nous sommes bousculés, l’audace est notre seule réponse ! », C’est ce qu’a dit Emmanuel Macron à la Sorbonne. Dans la morosité où je me trouve actuellement à cause des élections allemandes, je pourrais l’embrasser pour cette phrase. Je vis dans un pays qui est secoué comme jamais depuis la seconde guerre mondiale par une tourmente nationaliste, chauvine, en fin de compte fascisante. Et au-dessus de tout cela, malgré une cuisante défaite, la chancelière qui fait comme si cela avait été un petit incident. Ce que nous vivons en ce moment est l’effondrement d’une image de l’Allemagne qui n’existe plus depuis dimanche sous cette forme. Celui d’un pays généreux qui a eu l’audace de se remettre en question, d’une nation éprise de démocratie. Le discours courageux et passionné du président vient à point nommé. C’est maintenant, lorsqu’on se retrouve au bas de l’échelle, qu’il s’agit de la gravir. Ses propositions pour l’Europe de demain, je les approuve, car elles nous permettent à tous de nous échapper de nos contraintes nationales, qui sont étouffantes comme nous pouvons le constater outre-Rhin. Weiterlesen

Et non, il n’a aura pas de statu quo en Allemagne. Les résultats pour la coalition ont été désastreux. Le CDU/CSU se retrouve à l’heure actuelle à 32,8% des voix. Une perte de plus de 8%. Le SPD a 20,7%, moins de 4,5% environ. Le peuple a marqué ainsi son refus de remettre en place un gouvernement ayant les mêmes caractéristiques qu’auparavant. Le message a bien été perçu par Martin Schulz, qui a déjà déclaré que son parti irait dans l’opposition. Mais ce n’est pas la seule raison. Le parti populiste et d’extrême-droite qu’est l’AfD a remporté 13,2% des voix, ce qui dans ce cas l’aurait à mis au premier rang de l’opposition parlementaire, Die Linke ayant fait 9%, les Verts du 9,1% et le FDP du 10,4%. Dans la tradition du Bundestag cela aurait voulu dire que cette formation fascisante aurait toujours pris la parole en premier dans le droit de réponse de l’opposition. Cela aurait été insupportable. Moi, qui avait toujours recommandé qu’il y ait une continuité de gouvernance à la tête de l’Allemagne, en suis revenu ce soir, car il n’y a pas d’autres alternatives. Avec le SPD comme première formation de gauche, il pourra contrecarrer plus efficacement les diatribes des tribuns de l’extrême-droite et de ne pas donner champ-libre à ses chantres. Il est évident qu’un tel résultat est désolant, d’autant plus que la formation du nouveau gouvernement Merkel, pourrait être bien plus bancale que ce qui avait été le cas jusqu’à ce jour. Il faudrait qu’elle s’arrange avec les Verts et le FDP, qui présentent des politiques assez différentes et qui auront du mal à s’entendre. Il est indéniable que la chancelière s’en trouvera affaiblie. C’est la raison pour laquelle ses amis politiques n’ont pas accueilli avec joie la décision du comité directeur du SPD, d’autant plus que du bon travail avait été effectué. Weiterlesen

L’atome a connu une croissance six fois moins importante que le duo éolien-solaire l’année dernière. Je trouve que c’est une bonne nouvelle. Mais cela démontre aussi quel chemin devra faire la France, où l’énergie nucléaire couvre encore le 75% de nos besoins électriques. L’urgence de faire baisser ce taux si élevé se traduit par l’arrêt des réacteurs de la centrale de Belleville-sur-Loire dans le Cher. Cela s’est passé peu de temps après l’annonce des défaillances de l‘usine Areva du Creusot (Saône-et-Loire). De telles nouvelles continueront à nous inquiéter car le parc des centrales prend un coup de vieux. Je pense que Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique et solidaire, devra prendre des mesures draconiennes. Ce qui est valable pour une voiture, devrait l’être aussi dans ce domaine. Ce n’est pas sans raison qu’une scientifique comme Angela Merkel avait décidé après la catastrophe de Fukushima de quitter le nucléaire, une décision unilatérale qui a permis à l’Allemagne de développer d’une manière non négligeable les énergies renouvelables. Les habitants en France croient encore aujourd’hui que les centrales atomiques leur garantissent un courant relativement bon marché. Il leur est difficile de comprendre que la technologie peut aussi être vulnérable. Ce qui les a amené à gaspiller leurs besoins. Ils croient encore ne pas avoir besoin de faire des économies dans la matière. Le pays est en retard en ce qui concerne l’isolement des immeubles et des pavillons privés. Il y a urgence de mettre de tels projets en route. Cela concerne aussi l’élaboration de produits light dans le parc des appareils électro-ménagés. Weiterlesen

So manche(r) Neuwähler(in) wird sich jetzt fragen: „Wen oder was soll ich eigentlich wählen?“ oder „Soll ich überhaupt wählen gehen?!“. Für so manchen Zuschauer ist nach dem „TV-Duell“ nicht so recht klar, wohin der Weg der beiden Parteien bzw. Kandidaten führt. Fehlten doch klare Trennlinien.

Flashback: Manchmal wendet sich Frau Merkel bei ihren Antworten zuerst an Herrn Schulz und sagt: „Wir haben oft gedacht…-“ Spätestens da dürfte sich mancher Zuschauer fragen, ob Merkel wirklich gegen Schulz antritt oder ob die große Koalition gerade gemeinsam um ihre Fortsetzung wirbt. Schnell wird klar, dass sich im Berliner Adlershof zwei langjährige europäische (Außen-)Politiker treffen, die sich und ihre Positionen aus unzähligen Verhandlungsrunden in- und auswendig kennen und einander sehr schätzen. In weiten Teilen ist das Duell dann auch eher ein öffentlicher Koalitionsgipfel unter Regierungspartnern als ein heftiger Schlagabtausch.

Das zeigt sich vor allem in der ersten Stunde, in der es fast ausschließlich um die Außenpolitik geht und in der sich Merkel und Schulz in etlichen Punkten höchstens in der Rhetorik, nicht aber fundamental in ihren Positionen unterscheiden, die die Union und die SPD in vier Regierungsjahren gemeinsam vertreten haben.

Sehen wir uns die Flüchtlingspolitik an: Zwar greift Schulz die Kanzlerin heftig für ihre Entscheidung im Spätsommer 2015 an, die in Ungarn festsitzenden Flüchtlinge nach Deutschland einreisen zu lassen, ohne sich vorher mit den anderen EU-Staaten beraten zu haben. 2015 aber fand eben jener Martin Schulz noch, Merkel hätte „sicher mehr mit Franzosen und Polen kommunizieren können“, aber die humanitäre Ausnahmesituation habe eben ein schnelles Handeln erfordert. „Es gibt im Leben einer Bundeskanzlerin Momente, da müssen Sie entscheiden“, sagt Merkel im Gegenzug – und so richtig kann Schulz dem nicht widersprechen. Zumal er Merkels Entscheidung grundsätzlich weiter richtig findet. Selbst das Bekenntnis der Kanzlerin, die Bundesregierung habe sich in der Krise zu wenig um Flüchtlingslager in der Türkei und Jordanien gekümmert, ändert nichts an de Gemeinsamkeiten. Das ist alles nicht so recht neu.

Bei anderen außenpolitischen Themen muss man Differenzen mit der Lupe suchen. Schulz wie Merkel finden, ein „verfassungskonformer Islam“ (Merkel) habe Platz in Deutschland, Islamisten und gewaltbereite Gefährder hingegen nicht; beide wollen straffällig gewordene Flüchtlinge schnell abschieben und stärker als bisher gegen Hassprediger und fanatische Imame vorgehen. Spannend wird es höchstens beim Thema Türkei, bei dem Schulz eine deutlich klarere Sprache als Merkel spricht: Als Kanzler will er dem europäischen Rat empfehlen, die EU-Beitrittsverhandlungen mit der Türkei sofort zu beenden, weil Ankara längst „alle roten Linien überschritten“ habe. Dass die Beitrittsverhandlungen mit der Türkei abgebrochen werden sollten, da sind sich beide in der Sache einig. Das EU-Flüchtlingsabkommen wollen weder Merkel noch Schulz aufkündigen.

Dann weiter mit internationalen Themen wie Nordkorea und Donald Trump in den USA. Auch beim Umgang mit Donald Trump, für Schulz ein unberechenbaren Twitterer, müsse man im Gespräch bleiben, erklärt Merkel. Denn der sei nun einmal Partner im Kampf gegen den IS im Irak oder auch in Afghanistan. Beim Thema Nordkorea gehe es sogar um „Krieg oder Frieden“.

Jetzt ging es innenpolitisch weiter mit Diesel-Skandal, Rente, sozialer Gerechtigkeit und Innerer Sicherheit. Schulz bleibt angriffslustig: Keine Rente mit 70? Das sei genauso wie beim letzten Duell, als Merkel eine Pkw-Maut ablehnte, die dann doch kam. Denn es gebe Stimmen in der Union, die eine noch spätere Rente in Deutschland forderten. Merkel entgegnet, sie spreche Schulz auch nicht alles zu, was in einer der vielen Unterorganisationen der Partei besprochen werde. Die Kanzlerin wirkt etwas dünnhäutig, man sieht ihr an, dass sie verärgert ist. Schulz stichelt: Und überhaupt sei die Maut nur mit den Stimmen der Linken beschlossen worden.

Was nach Klein-Klein klingt, offenbart beider Strategien: Die Kanzlerin will erklären – selbst wenn es darum geht, aus Fehlern zu lernen. Schulz vereinfacht gern und schleift populistische Sphären wie schon zu Beginn seiner Kandidatur Anfang des Jahres, die damals einen Hype ausgelöst hatten, der dann aber implodierte.

Fazit: Den großen Showdown – wie manche ihn vorausgesehen hatten – gab es nicht. Die Maxime auf beiden Seiten: Nur keine Fehler machen! Merkel war ganz Kanzlerin, bisweilen fast präsidial. Schulz verbuchte den einen oder anderen Punkt für sich, doch den großen Umschwung dürfte das Duell für ihn nicht gebracht haben.

Insgesamt waren die Unterschiede zwischen den jeweiligen Positionen kaum erkennbar.

Prognose: Die beiden sehen wir wieder – in einer großen Koalition!

 

Cela aurait dû être un débat contradictoire, cela a été en fait une conférence de presse de la grande coalition. Je veux parler de la seule apparition commune des deux candidats à la chancellerie que sont Angela Merkel et Martin Schulz. Deux leaders qui ont tout fait pour ne pas s’égratigner. Il y a eu certes de la surenchère en ce qui concerne la Turquie, qui pour les deux n’est plus digne de devenir membre de l’UE. Cet exemple donne l’impression que les deux se renvoyaient la balle comme dans une partie de tennis. En les entendant l’impression prévalait qu’ils faisaient tout pour ne pas perturber l’harmonie qui règne entre eux. Pas de phrases assassines ! Cette performance m’incite à mettre en garde le peuple allemand contre ce que je nommerais les effets pervers du consensus. Il est évidemment nécessaire de l’appliquer en politique, mais après que chaque représentant de telle ou telle tendance ait défendu à corps et à cris ses propres postions. Il ne peut pas être une fin en soi, car dans ce cas-là il étouffe toutes propres opinions. C’est l’impression qui prévaut après ce qui aurait dû être une joute acerbe. Il en découle une certaine fadeur, qui paralyse en quelque sorte le débat d’idées. Ma grande crainte est que tout cela aboutisse sur un ras-le-bol en ce qui concerne la res publica. Cela pourrait découler sur un radicalisme qui pourrait devenir terriblement dangereux. Cela ne se déroulera pas le 24 septembre de cette année, mais qu’en sera-t-il dans quatre ans ? Il est tout à fait envisageable que les extrémistes prennent du poil de la bête. Même si la grande coalition a été couronnée d’un certain succès, je crains que nombre de citoyens émettent le souhait qu’il y ait un changement. Il est plus évident que jamais, que cela ne se déroulera pas dans de telles conditions. Weiterlesen

Avec l’arrestation de deux ressortissants allemands hier à l’aéroport de Antalya, les relations diplomatiques entre la Turquie et l’Allemagne ont encore reçu un coup de boutoir. Le nombre des détenus de la République Fédérale s’élève maintenant à 12. Les raisons de cette action inamicale n’ont pas été évoquées. Angela Merkel ainsi que Martin Schulz condamnent au plus point les méthodes arbitraires de Recep Tayyip Erdoğan qui a fait arrêter 50.000 personnes et limogé 140.000 fonctionnaires. L’instauration d’une dictature, c’en est une, n’est pas de leur goût et pour cause. Comme retour de bâton, le président turc a appelé les germano-turcs a ne pas voter pour le CDU-CSU, pour le SPD et pour les Verts. Il s’est ainsi immiscé dans les affaires intérieures d’un tiers-pays. Tout cela sur fond démographique. Il ne faut pas oublier qu’en Allemagne vivent près de 3 millions de personnes d’origine turque, ce qui ne facilite pas les choses. Normalement les diatribes injurieuses d’Erdoğan devraient aboutir à une rupture des relations diplomatiques entre les deux pays, mais dans le contexte actuel se serait suicidaire. Le gouvernement allemand ne peut que faire obstruction en refusant d’instaurer une union douanière, ce qu’il a fait. Mais les sanctions ne peuvent qu’être relatives, car Ankara met Berlin sous pression en détenant d’une manière injuste ses ressortissants, dont le journaliste germano-turc Deniz Yücel. Ce qui se passe actuellement est quasiment insupportable. Le bras de fer entre le président et la chancelière ne pourra qu’aboutir à une situation de non-retour. On ne sait pas ce qui a piqué Erdoğan à aller aussi loin, mais une chose est certaine, il risque gros. La Turquie, si elle continue ainsi, risque d’être isolée par rapport à l’Europe. Dans de telles conditions la question se pose, s’il ne vaut pas mieux qu’elle soit bannie de l’OTAN, où elle n’a plus rien à faire. Je trouve impérativement nécessaire que l’UE fasse pression sur les autres membres de l’Alliance Atlantique. Non, je n’écris pas cela sous le coup de la colère, mais je pense qu’un comportement diplomatique devrait avoir ses limites. Il n’y a pas de raisons de se soumettre à un autocrate, qui n’a comme seul but la destruction, l’injure, la soumission. Weiterlesen

Il fêtera aujourd’hui le 14 juillet en compagnie d’Emmanuel Macron. Il verra défiler les troupes aux Champs-Élysée puis il ira déposer une gerbe sur la tombe du soldat inconnu. Voici en partie le programme auquel Donald Trump devra se soustraire. L’invitation de venir à Paris lui fera oublier, tout au moins pour un moment, ses déboires à Washington. Le Russiagate semble l’atteindre plus profondément que ce qu’il voudrait avouer. Il ne fait aucun doute que le premier homme des USA est affaibli, qu’il cherche toutes diversions afin de se soustraire à ses soucis. Malgré les critiques, il est bon que le Président l’ait accueilli en France. Il est bien connu que Donald Trump aime le faste et qu’il doit se sentir honoré de faire partie de la fête. Peut-être l’occasion pour lui de se modérer un peu. Emmanuel Macron lui a bien fait savoir, que dans le domaine de la protection du climat, leurs positions étaient très éloignées. Lors de sa réponse au cours de la conférence de presse, sa réponse n’a pas été aussi cassante que ce qu’on aurait pu attendre. Il s’efforça d’être diplomatique afin de ne pas blesser son hôte. J’ai l’impression que Donald Trump s’est roulé dans la farine. Je ne pense pas qu’il soit revenu sur ses positions, comme le mépris qu’il porte à l’OTAN, à l’UE qu’il voudrait voudrait voir éclater. Son intervention à Varsovie a montré son vrai visage. Tout cela Macron le sait, la raison pour laquelle il veut lui montrer que la position de la France restera immuable en ce qui concerne avant tout l’Europe. Je pense que son homologue américain a une certaine estime pour cet homme encore jeune, qui l’aborde à égalité, qui lui fait sentir qu’il ne se fera pas intimider par lui. Pour Trump un battant qui correspond parfaitement à ses vues de ce que devrait être un adversaire qu’il respecte. Un homme qui n’a pas de complexes de le contredire, qui lui tient tête. Des qualités indéniables pour lui, qui a toujours été habitué à se battre, que ce soit dans ses affaires – plus ou moins nauséabondes – ou dans la politique, où la provocation fait partie de sa panoplie de combat. Weiterlesen

Die Kanzlerin und CDU-Chefin als auch der sozialdemokratische Erste Bürgermeister Hamburgs brauchen nach dem G20-Gipfel eine schnelle, gemeinsame Botschaft: Sie loben die Polizei für den Schutz des Gipfels, verurteilen die Randale und versprechen schnelle Hilfe. Die Christdemokratin und den Sozialdemokraten verbindet durch G20 eine Schicksalsgemeinschaft. Sie wissen: Nach dem Gipfel ist vor der Krise, sowohl in der Innen- wie der Außenpolitik. Und gefährlich werden kann der G20-Gipfel auch nach seinem Ende.

Eine negative G20-Bilanz trifft vor allem Olaf Scholz. Der SPD-Politiker wird derzeit von allen Seiten attackiert: Hamburg sei der falsche Ort für einen G20-Gipfel, wird kritisiert; die Polizei hat für die einen zu weich, für die anderen zu hart reagiert. Und in Berlin fiel ihm just vor Gipfelbeginn SPD-Außenminister Sigmar Gabriel in den Rücken, als er vorschlug, Treffen der wichtigsten Industrie- und Schwellenländer nur noch in New York abzuhalten. Scholz hatte gerade betont, welche große Chance die weltweite Berichterstattung für die norddeutsche Metropole bedeute.

Aber auch für Merkel ist die Arbeit mit dem G20-Gipfel mit der Abschluss-Pressekonferenz nach endlosen Sitzungen und bilateralen Absprachen nicht getan. Denn im Wahljahr kann sich die CDU-Vorsitzende nicht leisten, dass das Treffen in Hamburg als Misserfolg in Erinnerung bleibt. Schließlich profitiert sie derzeit in Umfragen von der Einschätzung vieler Wähler, dass sie als Kanzlerin eine ordnende Rolle in der Welt spiele.

Dazu kommt, dass Merkel immer ein doppeltes Urteil aushalten muss – was teilweise widersprüchlich ausfällt. In der Innenpolitik fordern SPD, Grüne und Linkspartei von ihr die reine Lehre etwa in der Umweltpolitik – auch gegenüber Trump. Außenpolitisch musste sie aber die kompromissbereite Gastgeberin spielen. Dass US-Präsident Donald Trump beim Klima nicht einlenken würde, war dabei seit seiner Ankündigung letzten Monat klar, aus dem Pariser Klimaschutzabkommen auszutreten. Scherzhaft sprach Merkel vor dem Gipfel davon, dass sie vor einer „Quadratur des Kreises“ stehe.

Tatsächlich lenkte Trump zwar bei Themen wie Handel und Entwicklung weitgehend ein, blieb aber beim Klimathema hart – und beförderte die westliche Supermacht nach Ansicht auch anglo-amerikanischer Medien wie dem Guardian oder der Washington Post ins politische Abseits. Dass Trump am Ende sogar auf die Pressekonferenz in Hamburg verzichtete, unterstrich diesen Eindruck noch. Der innenpolitischen Konkurrenz kann Merkel jetzt entgegenhalten, dass sie keine Verwässerung der Klimaschutzpolitik zugelassen habe – der Konflikt mit den USA ist in der Abschlusserklärung jetzt vielmehr klar benannt.

Letztlich reiht sich der G20-Gipfel nur in eine Serie von Treffen ein, mit denen Merkel und internationale Partner Trump klar machen wollen, dass sein „America-First-Kurs“ nicht erfolgreich sein kann – und dass es bei einem schrumpfenden Anteil der USA an der Weltbevölkerung keine dumme Idee wäre, auch die Interessen der anderen mit zu beachten. Das Wort „Einhegung“ machte in Hamburg mit Blick auf den US-Präsidenten die Runde: Der Begriff beschreibt den Versuch, Trump mit immer neuen Verabredungen etwa zum Handel, zu Migration oder dem Finanzsektor schrittweise Grenzen zu setzen, die er nicht wieder überschreiten kann.

Die USA sind zufrieden. Das Treffen sei sehr konstruktiv gewesen, sagte der US-Außenminister: Die beiden Staatspräsidenten hätten schnell Kontakt zueinander finden können. Jedermann wisse, dass die Beziehungen zwischen den Vereinigten Staaten und Russland derzeit sehr belastet seien – deshalb sei es gut gewesen, sich in diesem ersten Gespräch nicht in der Aufarbeitung der Vergangenheit zu verheddern.

Die Chemie zwischen Trump und Putin hat offenbar auch insoweit gestimmt, als der Zusammenprall der beiden Elemente der Macht auch in einer der heikelsten Fragen nicht zur Explosion führte. Für die amerikanische Öffentlichkeit dürfte jener Teil des Gesprächs von besonderer Bedeutung gewesen sein, der sich mit der russischen Rolle während des amerikanischen Wahlkampfes auseinandersetzte. Denn die Intervention Moskaus zugunsten Trumps und zulasten Hillary Clintons hat zu der sogenannten Russland-Affäre geführt, die das ganze Land in Atem hält, mittlerweile einen Sonderermittler beschäftigt und wie eine dunkle Wolke über der Präsidentschaft Donald Trumps liegt. Er habe versucht, den russischen Präsidenten zu einer klaren Antwort zu nötigen: Was hat Russland da wirklich getan?

Putin habe darauf nach Beweisen verlangt. In dieser Situation habe sich der amerikanische Präsident entschieden, die Aufklärung dieser Affäre anderen zu überlassen – und lieber nach vorne zu schauen.

Das tun wir auch!