Emmanuel Macron, comme certains autres politiciens, seront confrontés à un certaine rigueur de la part du gouvernement allemand concernant les dettes contractées au cours des années passées par certains pays de l’UE. Une remise de ces sommes est improbable, comme c’est le cas de la Grèce qui est toujours dans le rouge avec un découvert de 300 milliards d’euros. Il est évident qu’Athènes ne pourra jamais les rembourser. Mais c’est une question de principe pour la Chancelière et son ministres des finances, Wolfgang Schäuble. Dans leur mentalité il est clair que chacun doit être responsable des dépenses qu’il fait. Du point de vue comptable je peux les comprendre, mais il y a bien plus en jeu en Europe, comme l’ont démontré les élections françaises. Je serais pour un peu plus de souplesse, d’autant plus que la République Fédérale a été une des principales bénéficiaires de l’UE. Une des causes non négligeables de la crise, que tous ceux qui réclament à corps et à cris des économies, est le refus de comprendre les raisons qui ont provoqué de telles dérives. Pour pouvoir équilibrer son budget, il faut de l’autre côté de la colonne des passifs, revitaliser celle des actifs. Il faut donc absolument gagner de l’argent pour obtenir que les peuples ne sombrent pas dans la disette. Je plaiderais pour des investissements accrus au sein de l’Union. Avec une économie bien portante il sera tout au moins possible de rendre une certaine somme d’argent. Weiterlesen

Mit dem Sieg Emmanuel Macrons ist das französische Wahljahr noch nicht vorüber. Denn am 11. und 18. Juni diesen Jahres folgen die Wahlgänge der Parlamentswahlen – und sie gelten in Frankreich als mindestens ebenso wichtig. Sie bestimmen, welche Rolle ein Präsident in den kommenden Jahren überhaupt einnehmen kann.

Auch die Deutsche Gesellschaft für Auswärtige Politik (DGAP) misst den Parlamentswahlen eine überragende Bedeutung zu. Denn die französische Verfassung sieht nicht nur einen mächtigen Präsidenten, sondern auch einen vom Parlament gewählten Ministerpräsidenten vor. Beide müssen zusammenarbeiten. In der Vergangenheit führte das mitunter zu Problemen. In der sogenannten Cohabitation musste etwa von 1993 bis 1995 ein sozialistischer Präsident mit einem bürgerlichen Ministerpräsidenten zusammenarbeiten. Von 1997 bis 2002 war die Konstellation genau anders herum. Schwierig war beides.

Fast 30 Prozent der unter 35-jährigen Franzosen haben im ersten Wahlgang für niemanden gestimmt. Die Jungen haben sich somit fast dreimal so häufig enthalten wie die über 70-Jährigen. Im Gegensatz zum Brexit-Referendum in Großbritannien war das aber nicht der Grund für einen Rechtsruck. Dieses Wahlverhalten kam den gemäßigten Kandidaten zugute.

Denn wenn die Jungen am Sonntag gewählt haben, dann wählten sie extrem. 30 Prozent der jüngsten Wählerinnen und Wähler stimmten für Jean-Luc Mélenchon, 21 Prozent Marine Le Pen. Bei den über 70-Jährigen waren es nur neun, respektive zehn Prozent. Die Ablehnung der Extreme gilt für alle Rentner, auch für die unter 70-Jährigen: Nur 14 Prozent von ihnen wählten Le Pen, nur 12 Prozent Mélenchon.

Offenbar ließen sich gerade die Älteren von Emmanuel Macrons jugendlicher Aufbruchstimmung mitreißen, 27 Prozent der über 70-Jährigen wählte Macron. Beliebter bei den Rentnern ist nur einer: François Fillon. Fast die Hälfte seines Elektorats waren Rentner. Während viele Wähler ihre Unterstützung für Fillon nach seinen Skandalen überdachten, blieb die klassische Wählerschaft der Republikaner ihm treu und stimmte nach dem Prinzip: Wir haben immer konservativ gewählt, also wählen wir auch diesmal konservativ.

Zählt man auch Fillon zu den gemäßigten unter den Präsidentschaftskandidaten, kann man sagen: Die Jungen wählten den Umsturz, die Alten wählten die Konstanz.

Falls Macron keine Mehrheit in der Nationalversammlung bekommen sollte und deshalb für Gesetzesvorhaben mit anderen politischen Kräften zusammenarbeiten müsste, wird eine Konstellation erwartet, die man eher als „Coalition“ denn als „Cohabitation“ bezeichnen könnte. Denn statt der klassischen Rechts-Links-Auseinandersetzung früherer Jahre könnte Macron diesmal sein Ziel erreichen, indem er je nach Thema wahlweise Bündnisse mit moderaten Abgeordneten der Linken und dem linken Flügel der Konservativen schließt.

Macrons Problem: Er ist als Erneuerer angetreten, vor allem im Wirtschaftssektor. Beobachter bezweifeln jedoch, dass er die für harte Reformen erforderlichen Mehrheiten beschaffen könnte. „Deshalb verstehe ich nicht, wieso Macron in Deutschland wie ein Heilsbringer angesehen wird“, kritisiert die DGAP. Sie verweist auch auf den zu erwartenden Mobilisierungseffekt der Gewerkschaften im Herbst gegen zu starke Einschnitte in das Arbeits- und Sozialrecht.

Es gebe in Frankreich einfach keine Erfahrung mit der für eine „Coalition“ nötigen Kompromisskultur und der ständigen Suche nach neuen Mehrheiten, so warnt man vor zu hohen Erwartungen an Macron. Schon der aktuelle sozialistische Präsident François Hollande habe etliche Reformvorschläge wegen der fehlenden Mehrheiten in der Nationalversammlung nicht durchsetzen können. Dass Macron wie Hollande das Parlament einfach mit Dekreten übergehen könnte, gilt bei Beobachtern in Paris als ausgeschlossen. Das Instrument sei verbraucht, so ein französischer Diplomat.

Die Süddeutsche Zeitung titelt: „Wahl in Frankreich – Europa ist endlich wieder angesagt“.

Aber Europapolitik ist schwierig; das wissen wir.

Hätte ein imaginärer dritter Kandidat bei der Stichwahl um die französische Präsidentschaft alle ungültig abgegebenen Stimmen für sich reklamieren können, er wäre auf sagenhafte zwölf Prozent gekommen. Etwa 4,2 Millionen Bürger gaben zwar ihren Stimmzettel ab, stimmten allerdings für keinen der beiden Kandidaten („Vote blanc“) oder beschädigten ihren Stimmzettel so stark, dass er nicht in die Wertung einging („Vote nul“).

Dies zeigt, dass der Geist Europas noch nicht alle französischen Wählerinnen und Wähler durchdrungen hat.

Le 8 mai 1945, le jour de la capitulation allemande. Peu de temps auparavant le Führer s’est suicidé dans son bunker, situé dans le parc de la chancellerie d’État. Joseph Goebbels s’est aussi donné la mort dans le même endroit après avoir empoisonné ses enfants et sa femme. Est-ce pour autant la fin des apprentis-sorciers ? Je ne le pense malheureusement pas ! Est-ce qu’Emmanuel Macron y a pensé en déposant avec le Président Hollande une gerbe sur la tombe du soldat inconnu à l’Arc de triomphe ? Personne ne le saura jamais ! Lorsqu’on sait que le NSDAP d’Adolf Hitler a commencé dans les années 20 avec sept membres, je suis sidéré que ces fanatiques aient pu ainsi embraser leur pays puis l’Europe toute entière. Ils se disaient amoureux de leur patrie, étaient d’ardents nationalistes. Ils n’avaient qu’une chose en tête, glorifier la supériorité de la race blanche et des valeurs nordiques. Tous ceux qui n’en faisaient pas partie étaient de la vermine. Des sous-hommes qu’il fallait anéantir. Des millions de juifs, de tziganes et d’homosexuels sont morts dans les camps. Peut-être pour certains un détail de l’histoire. Le 8 mai nous rappelle quelles dérives peuvent découler du racisme. Cela commence par des paroles désobligeantes contre des personnes qui nous sont étrangères pour aboutir à la violence. Ceux qui profèrent encore aujourd’hui de telles paroles devraient se dire qu’un jour l’apocalypse s’abattra sur eux. Weiterlesen

Avec 66,06% des voix, Emmanuel Macron a été élu président de la république. C’est un score magnifique, mais qui ne doit pas masquer que près de 11 millions de citoyens ont voté le FN. Comme il l’a dit hier sur l’Esplanade du Louvre, un des principaux soucis du quinquennat sera de ramener une partie importante de l’électorat de Marine Le Pen au bercail. Cela ne pourra que se faire, si une analyse de fond soit mise à l’étude en ce qui concerne les peurs et la rage d’être impuissant face à un système qui semble les avoir négligé pendant de longues années. Je ne veux en aucun jouer au rabat-joie, mais je suis conscient qu’il faut réconcilier les Français, quelle que soit leur couleur politique. Cela ne veut aucun cas dire d’approuver ce qui a pu amener certains d’entre-eux à devenir des extrémistes de droite. Il est évident que le fort chômage y est pour quelque chose, sinon le Nord et le Nord-Est de la France ne seraient pas bleu-marine. Mais il y a plus. C’est un patriotisme aussi mal interprété que l’Islam par certains des adhérents qui ne s’exprime pas dans la générosité mais dans l’exclusion. L’illusion qu’on peut ainsi se forger une personnalité est vaine. Ce n’est que dans la grandeur que cela peut se faire. C’est ce qu’il faudrait leur faire comprendre. Après avoir trouvé le pourquoi, il faudra s’atteler à leurs complexes. Cela ne pourra se faire qu’en rendant à la France sa fierté. Elle aura la tâche de donner à l’UE un caractère plus humain, de faire en sorte que les laissés pour compte se sentent compris, protégés. Un des buts principaux sera que le pays de la Révolution soit avec l’Allemagne le moteur de l’Europe. Emmanuel Macron devra en faire une cause nationale, où personne ne se sentira exclu. Un chantier énorme. Weiterlesen

Lorsque Emmanuel Macron s’est adressé à près de 4000 personnes sur la Place du Vigan à Albi, il a rappelé que Jean Jaurès avait dit en 1903 aux lycéens de sa ville d’origine en parlant de la République qu’elle était « un grand acte de confiance et un grand acte d’audace. » Ce n’est pas sans raisons qu’il s’est adressé hier soir aux jeunes en prenant comme exemple, cet homme issu de la bourgeoise, converti au socialisme républicain. En 1892 Jean Jaurès a pris en protection les mineurs de Carmaux, qui faisaient la grève face à 1500 soldats. Il réussit par son engagement à convaincre le gouvernement d’alors d’intercéder en leur faveur. En 1904 il fonda avec Aristide Briand le journal « Humanité ». Une vie qui était caractérisée par son engagement social. Pour tous ceux qui avaient la même fibre en eux, il fut la personne de référence. Le 31 juillet 1914 le nationaliste Raoul Villain l’assassina dans un café à Paris. En clôturant sa campagne présidentielle sous l’égide de Jean Jaurès, le candidat du mouvement « En marche ! » a démontré de manière éclatante quelle était sa sensibilité. Une réponse ferme à tous ceux qui veulent le dégrader en un turbo-libéral œuvrant pour la grande finance. Ils n’ont pas compris qu’il était pour tous leaders de gauche nécessaire de garder une certaine dose de réalisme. C’est ce qui caractérisa aussi Jean Jaurès. Sans esprit d’entreprise il n’est pas possible de faire évoluer la République et si elle vient de la base comme chez les mineurs de Carmaux, elle démontre que le courage peut-être payant. Macron est un homme social, pour qui le sort des plus déshérités n’est pas qu’un slogan électoral. Mais il sait aussi qu’il faut générer de l’argent pour épauler les plus démunis. Weiterlesen

Madame Le Pen a démontré d’une manière flagrante qu’elle n’a pas les capacités de devenir présidente, ceci lors du débat de hier soir. En proférant des injures, des inepties, elle a blessé l’honneur de la France. Elle l’a tiré dans une cloaque nauséabonde parce qu’elle était très faible en ce qui concerne son programme. Elle n’a pas su l’expliquer, pour cause, parce qu’il ne repose sur rien de solide. Des promesses jetées en l’air, sans pouvoir dire comment elle financerait telle ou telle mesure. Pour masquer les faiblesses de ses arguments, elle ne chercha que de salir son adversaire. Emmanuel Macron n’est pas resté en marge. Tout en essayant d’avoir une attitude présidentielle, il lui a donné la réplique en l’accusant d’être diffamatrice dans ses propos. Il a pu néanmoins expliquer son programme d’une manière claire. Mais ce qui me blesse le plus, c’est le ton avec lequel se sont déroulées ces joutes, qui auraient dû rester dignes. Marine Le Pen a démontré de quel parti elle était issue. Il en va pour le FN que de la prise de pouvoir. En essayant depuis des décennies de manier la polémique, il n’a qu’un but : imposer ses vues fascistes. Comme il est de coutume avec l’extrême-droite, il se dit être l’ami du peuple, mais en fait c’est seulement la prise de pouvoir qui l’intéresse. Son moyen de prédilection c’est l’arbitraire de ses déclarations. Lorsqu’elle se fait passer pour une gaulliste, c’est le comble de la perversité. Sa formation se trouve bien plus proche de Philippe Pétain que de lui. Je pourrais continuer à faire le bilan de ses contre-vérités, mais c’est inutile. Weiterlesen

Mon naturel m’aurait dicté de faire quelques concessions aux électeurs de gauche, afin qu’un nombre plus grand de « bulletins blancs » se métamorphosent en une croix derrière mon nom. Emmanuel Macron refuse de faire un tel pas et je pense après réflexion qu’il a raison. Lorsqu’on voit de quelle manière Marine Le Pen dérape au sujet de l’euro et de l’Europe, et ceci dans le seul but de faire du clientélisme auprès des électeurs du LR, on doit se dire que ce n’est pas la meilleure recette. Il part du principe que pour réformer le paysage politique de la France il ne faut pas entrer des des combines partisanes, dont les citoyens ont tellement assez. Le président doit rester ferme dans ses aspirations et ne pas céder pour des raisons d’intérêt électoral. Intellectuellement je peux très bien suivre ce raisonnement, mais sera-t-il suivi comme il le mérite par les citoyens ? Il serait bon que le candidat d‘ »En marche » fasse pendant le débat un peu de pédagogie. Il pourrait expliquer que la misère que nous connaissons actuellement est due à un manque de suite dans les idées. La France a besoin d’un président qui ne se plie pas à la moindre brise. Prenons la question très viscérale de la préférence nationale. Il pourrait suivre la même voie de facilité comme le fait Marine Le Pen. Il est toujours très populaire de s’engager, tout au moins verbalement pour tous ceux qui se sentent mis en rade. Mais la logique ne peut pas aller dans ce sens, car le marché du travail ne suit pas forcément les élans du cœur. Pour que les entreprises marchent il leur faut beaucoup de mobilité. De trouver la bonne personne pour le bon poste n’est pas une question de passeport. Et si on suit ce raisonnement, nous serions très embarrassés si à l’étranger il était fait de même. Bien des compatriotes y travaillent et c’est bien ainsi. L’idée de taxer l’embauche de travailleurs venant de l’UE, pour les autres venant d’ailleurs elle existe déjà, ne peut qu’entraver le développement économique. Ce serait évidemment une entrave aux règles communautaires qu’elle ne veut pas respecter. Weiterlesen

Non, il ne pouvait pas faire autrement. Emmanuel Macron a rendu hommage aux 76.000 juifs de France qui ont été déportés au cours de l’Occupation dans les camps de la mort. Parmi eux 11.000 enfants. Seuls 2500 personnes ont survécu. Certains lui reprocheront de vouloir « faire de la récupération », comme un petit-fils d’une famille victime du génocide a écrit sur Facebook. Une honte ! Cet « ami » oublie que c’est Madame Le Pen qui a ouvert ce débat si douloureux en prétendant que les Français ne portaient aucune responsabilité en ce qui concerne la rafle du Vel’d’hiv. C’est la milice française, dont Pierre Marion était un des membres-fondateurs ainsi que du Front National, qui a arrêté et remis les israélites aux Allemands. Ensuite il y a eu la panne de la nomination du président par intérim du FN, Jean-François Jalkh. Un négationniste qui nie qu’il y ait eu des chambres à gaz à Auschwitz ou ailleurs. Il a été évincé séance-tenante pour laisser la place à Steeve Briois. Je pense qu’il fallait absolument dans cette période électorale si tendue, qu’un jeune patriote essaie de sauver l’honneur du pays par un geste fort. Ceux qui l’accusent de clientélisme devraient mesurer leurs paroles. Ils se rendent complices de tous ceux qui pratiquent l’exclusion. Je ne vais pas accuser Marine Le Pen de cautionner un passé si chargé, mais elle devrait faire attention de ne pas s’entourer d’antisémites notoires et de ne pas déformer l’histoire d’une manière erronée. Elle devrait avoir assez de sensibilité pour comprendre à quel point elle peut blesser des gens en agissant et s’exprimant ainsi. C’est aussi une question de réputation à l’étranger pour un grand pays comme la France. Il est clair que pendant une campagne électorale les camps ne se font pas de cadeaux. C’est de bonne guerre. Mais il y a des lignes rouges à ne pas dépasser. Je suis soulagé qu’Emmanuel Macron ait un tant soit peu dissipé le malaise que je ressentais. Weiterlesen