Madame Le Pen a démontré d’une manière flagrante qu’elle n’a pas les capacités de devenir présidente, ceci lors du débat de hier soir. En proférant des injures, des inepties, elle a blessé l’honneur de la France. Elle l’a tiré dans une cloaque nauséabonde parce qu’elle était très faible en ce qui concerne son programme. Elle n’a pas su l’expliquer, pour cause, parce qu’il ne repose sur rien de solide. Des promesses jetées en l’air, sans pouvoir dire comment elle financerait telle ou telle mesure. Pour masquer les faiblesses de ses arguments, elle ne chercha que de salir son adversaire. Emmanuel Macron n’est pas resté en marge. Tout en essayant d’avoir une attitude présidentielle, il lui a donné la réplique en l’accusant d’être diffamatrice dans ses propos. Il a pu néanmoins expliquer son programme d’une manière claire. Mais ce qui me blesse le plus, c’est le ton avec lequel se sont déroulées ces joutes, qui auraient dû rester dignes. Marine Le Pen a démontré de quel parti elle était issue. Il en va pour le FN que de la prise de pouvoir. En essayant depuis des décennies de manier la polémique, il n’a qu’un but : imposer ses vues fascistes. Comme il est de coutume avec l’extrême-droite, il se dit être l’ami du peuple, mais en fait c’est seulement la prise de pouvoir qui l’intéresse. Son moyen de prédilection c’est l’arbitraire de ses déclarations. Lorsqu’elle se fait passer pour une gaulliste, c’est le comble de la perversité. Sa formation se trouve bien plus proche de Philippe Pétain que de lui. Je pourrais continuer à faire le bilan de ses contre-vérités, mais c’est inutile.
Emmanuel Macron a bien réfuté ses mensonges. Mais ce qui me rend triste c’est de voir à quel point la France est déchirée entre les gens de bonne volonté et ceux qui ne veulent que provoquer la division. Qu’elle puisse mener à la guerre-civile ne semble pas gêner particulièrement Madame Le Pen, car son but n’est que la haine. Ce qu’elle a livré-là, est la preuve que son patriotisme n’est que fait d’exclusion. Cela me rend profondément triste, car je vois la France salie par elle. Si Emmanuel Macron était élu, il aurait le devoir absolu de réconcilier les citoyens en s’ouvrant à eux, car il serait également le président de ceux qui étouffent de colère, qui se sentent lésés. S’il ne réussissait pas la réconciliation nationale, le pays tout entier sombrerait dans l’horreur. Son devoir est de redonner à tous espoir, en leur faisant comprendre que rien n’est impossible. Cela consistera à les prendre par la main et leur redonner de la dignité. Ce sera sa tache de faire comprendre à ses partenaires européens qu’il faut remettre au centre des préoccupations communautaires l’homme. Je lui donne raison lorsqu’il prétend l’Union sera la pierre d’achoppement pour retrouver le succès tant espéré. Pour cette fois-ci de telles déclarations peuvent suffire. Mais sans des des mesures rapides et efficaces, le continent se dirigerait tout droit dans le totalitarisme. Que cela soit dit. En résumer : ce débat a été extrêmement pénible a supporter, car il éclaboussait nos valeurs. Les trois mots qui font la grandeur de l’esprit national, liberté, égalité et fraternité, ont tout simplement été bafoués par Madame Le Pen, car elle a fait œuvre de pyromanie. C’est honteux !
pm