Lorsque je me suis assis à mon ordinateur pour écrire une lettre à Messieurs et Mesdames « Ni,ni », j’ai été très embarrassé parce que je n’ai pas trouvé leur adresse. À la poste on ne pouvait pas m’aider, non plus chez Orange. Inconnus au bataillon ! Telle était la réponse des préposés. Même le percepteur des impôts était dans l’incapacité de m’aider. Je suis allé au zoo pour interviewer un caméléon. « Vous ne les trouverez pas, car ils changent constamment de couleur ! » Cela me mit la puce à l’oreille. S’il en est ainsi, des adeptes de Mélenchon pourrait voter Marine. Je me rendis dans un confessionnal pour savoir ce qui pouvait mener les « Ni-ni » à se conduire ainsi. « Mon fils, vous vous cassez la tête pour rien. En votant « ni, ni », ils élisent Madame Bleu-Marine ! » Cela veut dire qu’ils ne se mouillent pas tout en donnant leur voix à notre Jeanne d’Arc nationale ! À tout prendre je préfère Dupont-Aignan qui pour devenir premier-ministre a vendu Charles de Gaulle ! Au moins il a de la classe ! Je pourrais continuer ainsi, mais le dégoût m’empêche de le faire. Au lieu de maudire les « Ni, ni », il faudrait peut-être les convaincre qu’avec une telle attitude ils enterrent la démocratie. Qu’ils ne peuvent pas faire semblant de ne pas avoir su ce qu’ils faisaient. Et c’est-là que tout le problème se pose. Comment aller au devant eux, s’ils se camouflent ? Il est bien possible que beaucoup sont dans le désarroi, qu’ils ne savent plus à quel saint se vouer. Je me suis donc décidé de me servir des réseaux sociaux en espérant pouvoir en toucher plus d’un. Ce que je veux leur dire, c’est qu’une victoire à l’étriquée de l’une ou de l’autre plongerait le pays dans la plus grande crise depuis 1945. Je ne veux pas mâcher mes mots, mais cela représenterait l’effondrement de la nation. En tant qu’Européen, je ne peux que m’imaginer pour président Emmanuel Macron. Weiterlesen

Quelle chance pour Marine Le Pen d’avoir de tels copains. À Washington ce cher Donald, à Moscou frère Vladimir. Ce dernier n’hésite pas de s’impliquer directement dans les élections français en semant de fausses nouvelles. Et puis il y a des gros sous, sous forme de crédits évidemment. La très nationaliste Française de souche ne semble pas hésiter à s’adresser au Kremlin pour obtenir de l’aide dans une affaire strictement partisane. Je suis étonné qu’elle agisse de la sorte. Non, Vladimir Poutine n’a pas à se mêler de nos affaires. Ce qui est déconcertant dans tout cela c’est qu’elle est en opposition complète avec ses prérogatives d’indépendance nationale. Cela voudrait dire que ses déclarations sont des attrapes-nigauds. Puis il y a son action anti-capitaliste.Tout le contraire des intérêts de l’oligarchie chère à la nomenclature russe. Tout cela ressemble à des couacs dans le flonflon tricolore du FN. Il serait bon de dévoiler un temps soit peu cette affaire et de forcer la candidate de donner des réponses. Ne se rend-t-elle pas compte qu’elle se met ainsi à faux ? Donald Trump a de graves ennuis à ce sujet. Les services secrets américains sont sur des pistes qui pourraient mettre le président dans une situation difficile. S’il a des choses à cacher, il est sujet à des chantages. Et ceci en corrélation avec une puissance étrangère. Si j’étais mauvais, je pourrais en dire tout autant de Marine Le Pen, si son parti, dont elle a mis en veilleuse hier sa présidence, est dépendant d’une manière ou d’une autre du bon vouloir de banquiers russes, proches du pouvoir. Weiterlesen

Je suis bien sûr soulagé par la victoire d’Emmanuel Macron au premier tour des élections présidentielles. Il se verra confronté à Marine Le Pen et son nationalisme, dit patriotique. Mais à côté de tout cela, c’est l’effondrement du parti des Républicains et des socialistes, qui tous deux ont été évincés du second tour, qui sera déterminant. C’est évidement une révolution qui ébranlera la Cinquième République dans ses fondements. Si les deux camps traditionnels qui ont dirigé le pays depuis le règne de Charles de Gaulle, ont été renvoyés comme de mauvais élèves, il faut se poser la question comment cela a été possible ? Est-ce vraiment une aversion contre le système établi qui a causé ce raz-de-marée ou est-ce l’incapacité pour ses deux formations, de décliner un autre avenir ? La France se dotera d’une infrastructure totalement différente de celle qu’on est en droit d’attendre de partis dont la vocation est de diriger un pays. Une nouvelle aventure commencera après le 7 mai à condition que le mouvement « En Marche, La France » arrive à rafler le pouvoir. Il s’agira ensuite de s’assurer d’une majorité présidentielle à l’Assemblée Nationale, ce qui ne sera pas du gâteau. Il sera alors indispensable de rassembler sous une même égide tous ceux qui ont la volonté de se remettre en question. Tout le monde est bienvenu, peu importe d’où les candidats viennent. Pour beaucoup d’entre-eux cela sera difficile, car ils sont encore trop ancrés dans une philosophie du passé. Après la casse de hier, toutes les cartes devront être à nouveau mélangées avant de les redistribuer aux protagonistes. Weiterlesen

La discussion autour de la prévention antiterroriste est un mauvais procès. Il est illusoire de croire qu’avec un État policier il sera possible de combattre le fanatisme islamiste, n’en déplaise à Marine Le Pen. La Russie, où la police et les services de renseignements sont omniprésents, n’a pas pu contrecarrer l’attentat de Saint-Pétersbourg. Comme Emmanuel Macron l’a dit, le risque zéro est une utopie. Nous devons malheureusement compter avec une multiplication de tels méfaits. Ce qui est perfide dans tout cela, c’est le fait que chaque individu est en mesure de prendre une arme et de passer à l’action sans qu’il soit nécessaire d’avoir une grande infrastructure. Tout ce déroulera encore plus individuellement, ce qui ne présage rien de bon pour l’avenir. Je veux prendre pour exemple les attaques perpétrées avec des camions. Cela est des plus efficaces et démontre notre totale impuissance. Nous ne pouvons pas interdire les poids-lourds, ou bien ? Chacun d’entre-nous, à condition de savoir les manœuvrer, peut se transformer en un terroriste sans qu’il y ait des doutes. Je pense néanmoins que le fait de renforcer les moyens de sécurité est une bonne option. Jusqu’à présent la plupart des criminels provenaient d’un milieu proche de l’islam. Mais il n’y a pas de raisons que cela dure. Il est évident que les communautés doivent être observées et qu’à la moindre alerte fondamentaliste, l’État prenne les mesures nécessaires. Mais là aussi il sera très difficile d’être vraiment efficace. L’augmentation des effectifs des policiers ne pourra pas être une assurance-vie, mais elle pourra atténuer certains pics de violence. Dans les circonstances actuelles je ne vois malheureusement pas de solutions miracles. Je suis sûr que les forces de l’ordre font leur maximum pour enrayer un temps soit peu les menaces, mais elles démontrent assez bien à quel point elles sont vulnérables. Weiterlesen

Tout ce qui a un relent rappelant la fin de la République de Weimar et l’avènement du nazisme au pouvoir en 1933, suscite un sentiment d’impuissance. Les Allemands sont bien conscients qu’il en va plus que des élections normales. Il en va de l’Europe, de l’avenir des relations privilégiées entre les deux pays. Le discours « musclé » de Madame Le Pen butte sur du rejet, car il se base presque exclusivement sur le passé, sur un passé faits d’ombres et de douleurs. Si elle arrivait au pouvoir, ce serait le déni de tout ce qui a eu lieu jusqu’à présent, le retour à une époque glacière. Détruire au lieu de construire, c’est une attitude rejetée dans sa grande majorité par les Allemands. Le pendant du FN, le AfD, est en pleine crise actuellement. Frauke Petry, la femme qui dirige cette formation, ne se présentera pas comme tête de liste aux élections du Bundestag en septembre de cette année. Ce parti d’extrême-droite est en train de perdre des plumes. Il est difficile dans un tel contexte de dire où il va. Les observateurs peuvent s’imaginer qu’il se dirige encore plus à droite, pouvant ainsi servir de refuge aux néonazis. Ils ont l’impression que c’est aussi le cas du FN, mais avec plus de soutien au sein de la population. Ils se posent la question comment on pouvait arriver que cette formation devienne le premier parti de France? Comment se fait-il qu’une nation, où normalement il fait bon vivre, puisse tomber dans une telle dépression. Il y a certes des problèmes économiques, mais le niveau quotidien des ménages est encore élevé, à part tous ceux qui sont sans travail. Weiterlesen

Que la jeunesse reprenne les choses en main ! Je ne peux que saluer cette idée d’Emmanuel Macron. Il serait souhaitable que la France vive un effet Obama. Yes we can ! Si les vieux comme moi ont échoué, il faut du dynamise, de la poigne et une volonté sans failles pour ravaler la façade. Nous nous sommes trop assoupis dans le conformisme et finalement aussi dans nos idéologies. Cela a paralysé, qu’on le veuille ou non, notre pays. Bien entendu les jeunes feront des fautes, devront avaler de la vache enragée, mais il vaut mieux cela qu’une société sclérosée. Ceci ne veut pas dire qu’il ne faut pas écouter les sages, mais de là à les remettre aux manettes, ce ne serait pas une bonne option. Depuis des années je demande à des plus jeunes de prendre la relève, que ce soit dans mes actions politiques en France et en Allemagne ou dans mes activités syndicales. J’avais en tant que journaliste très souvent l’impression que je devais me mouiller pour les autres. Je l’ai fait volontiers, mais devais malheureusement reconnaître que mes forces déclinaient. Je sais que lorsqu’on est en début de carrière il est délicat de s’exposer trop si on a une famille à nourrir. D’accord. Pour ma part je l’ai fait. J’ai toujours pris le risque de perdre ma position, ce qui aurait-été une catastrophe pécuniaire. Vous me répondrez que la situation a diamétralement changé et qu’il est diablement plus difficile qu’avant d’assurer un avenir. Avec la profusions de contrats à courte durée, on oblige les intéressés à se soumettre dans ma profession de journaliste. Hire and fire, telle est la situation. Weiterlesen

Il est étonnant que le débat sur BFM-TV et Cnews ait été malgré les onze candidats cohérent. Ils avaient un temps assez limité pour s’exprimer. La présence de ceux à qui les sondages n’accordent aucune chance, ont ravivé le dialogue. Lady first : Marine Le Pen a évoqué son programme, qui reste inamovible. Il en ressort la politique étouffante de l’isolationnisme qui n’apporte pas, comme je l’ai ressenti, de solutions d’avenir. Elle n’a ni parlé de la dette que la France doit rembourser, ni de l’essor économique qu’elle veut donner. Le tout sur la défensive, étayé sur des bases, qui son fausses, telles que celle de croire qu’un franc puisse nous aider. Il y eut des moments où elle fut agressive, comme ceux ou on lui reprocha de narguer la justice en ce qui concerne ses affaires. Elle essaya de nous faire comprendre qu’il était tout à fait légitime qu’avec de l’argent du parlement européen elle se donne les moyens de détruire l’UE. En se qui concerne les combines, François Fillon sembla être très las. Il exposa certes le principe de la présomption d’innocence, mais n’arriva pas à se départir du poids de ses affaires. Il sembla incarner le type-même de ceux qui ont profité de la fiabilité d’un système érodé. Il ne put tenir face par rapports aux attaques que lui ont prodigué les autres candidats. Beaucoup de lassitude ! Benoît Hamon a bien essayé de défendre ses vues, mais on les sentait sur un terrain perdu face à un Jean-Luc Mélenchon, souverain de lui-même. Malgré le refus de soutenir ses vues qui ne me semblent pas réalisables, je dois avouer qu’il y a bien des points que je pouvais suivre intellectuellement. Il était vraiment plaisant de l’entendre. Quant à Emmanuel Macron, je pense qu’il s’est bien sorti d’affaire, ce qui est aussi de l’avis de certains commentateurs. Ce n’était pas une mince affaire, parce qu’il était l’homme à abattre. Ses explications de texte ont été très claires. Je pense qu’il s’est déchargé du flou qu’on lui reprochait de toutes parts. Que ce soit la volonté de faire des économies pour réduire la dette ou sa conception de l’administration, où il ne veut pas remplacer près de 120000 postes lorsque ceux deviendront vacants à la prises de retraite. Weiterlesen

Je suis depuis 1982 membre du PS et soutiens aujourd’hui Emmanuel Macron. Je le fais parce qu’il est le seul rempart contre Marine Le Pen. La politique est une affaire de cœur, je le conviens, mais lorsqu’on voit son parti se fourvoyer dans l’irrationnel, force est de tirer la sonnette d’alarme. Je ne vais tout de même pas soutenir Benoît Hamon qui ne me convient pas. N’était-ce pas lui, lorsqu’il était membre du gouvernement, qui a frondé ? Il est facile d’accuser de traître Manuel Valls, parce qu’il n’a pas pu dans son âme et conscience, soutenir le candidat officiel du PS. On peut lui reprocher de n’avoir pas tenu parole envers son parti. Peut-être qu’il aurait dû éviter de dire qu’il soutiendrait le vainqueur de la primaire. Mais il y a plus important que le PS… C’est la France. Si on n’arrive même pas à rassembler la gauche toute entière avant une échéance aussi grave que celle de la présidentielle, il est permis de se poser certaines questions. La priorité absolue est de battre le FN et ceci par tous les moyens. Emmanuel Macron les détient. On est pas forcé d’approuver tout son programme, mais il faut reconnaître qu’il a des c…., pardon l’aplomb nécessaire pour prendre la barre dans ses mains. Et c’est ceci qui compte lorsque le bateau est entrain de couler. Oui au maintient de mes idées de gauche, non au suicide ! Je me sens tout à fait en mesure d’apporter ma sensibilité à un mouvement qui se déclare prêt à en tenir compte. Étant également membre du SPD en Allemagne, les idées social-démocrates de Macron me sont assez proches. Il ne sert pas à grand chose d’esquisser le portrait d’une société qui ne pourra jamais voir le jour. Je l’ai compris, même si je suis issu à l’origine de la gauche du PS. J’étais de la tendance de Jean Poperen. Weiterlesen