La livre turque s’est effondrée hier de 20 % sur les marchés internationaux pour atteindre 6,87 dollars. Depuis le début de l’année c’est une perte massive de 40 % de sa valeur. Le président Erdogan a incité ses concitoyens d’aller échanger les dollars et les euros qu’ils ont caché sous leurs oreillers contre des livres. Une contribution patriotique que peu de monde est prêt à suivre. Le taux d’inflation au mois de juillet a été de 16 % en rythme annuel. « Le pays affiche un important déficit courant : il dépend des financements étrangers, notamment en dollar », ajoute Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque. Le tout est renforcé par la hausse des taxes douanières avec les USA due à l’arrestation d’un pasteur américain. Il me paraît évident que la crise actuelle est aussi due, à la politique « musclée » de Recep Tayyip Erdogan. En ayant comme allié l’Iran, il se met à dos Donald Trump et l’Arabie Saoudite qui a tous moments peuvent anéantir l’économie de son pays. Il a beau proférer des menaces et dire que les répressions seront terribles, ce sont des mirages, du carton-pâte comme les villages de Potemkine. Le potentat est en train de surestimer complètement ses capacités. Il se prend pour Alexandre le Grand et est en fin de compte qu’un pion sur l’échiquier international. En se mettant aussi à dos l’Allemagne, en la traitant de nazie, il se coupe de l’herbe sous les pieds. Je crains fort que personne ne soit prêt à le tirer d’affaire économiquement, car sa politique n’est pas compatible avec nos valeurs. Weiterlesen
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Özil claque la porte !
Il s’agit de Mesut Özil, le footballeur de la sélection allemande. Il a déclaré qu’il ne jouerait plus pour la « Mannschaft », car il considérait que la fédération avait fait des remarques racistes en son encontre. Les faits : Avec son collègue Ilkay Gündogan il s’est fait photographier avec Tayyip Erdogan en lui remettant un maillot au cours d’une tournée électorale avant la présidentielle en Turquie. Özil prétend aujourd’hui que ce geste n’avait aucun arrière-plan politique, qu’il ne voulait que marquer son attachement à la terre de ses ancêtres. « Comme beaucoup de gens, mes racines ancestrales recouvrent plus qu’un seul pays. J’ai certes grandi en Allemagne, mais mon histoire familiale a ses racines solidement basées en Turquie. J’ai deux cœurs, un allemand et un turc » Je veux bien, mais ce n’est pas cela que beaucoup de gens lui reprochent, c’est plutôt le soutien qu’il a apporté à un chef d’État qui a mis plus de 50.000 de ses compatriotes en prison, 140.000 personnes ont perdu leur emploi. Mesut Özil n’a pas perdu un mot à ce sujet. Reinhard Grindel, le président du DFB, a essayé de lui faire comprendre, qu’il ne s’agissait en aucune manière d’attaquer la communauté turque pour son patriotisme, mais que ses motifs étaient d’ordre politique. Je lui donne tout à fait raison. Özil démontre ainsi de la mauvaise foi. Il est facile d’accuser ses détracteurs, dont je fais partie, de racistes. Il aurait dû avoir assez de sensibilité de prendre en compte la position du gouvernement fédéral envers Tayyip Erdogan, non de la Turquie. Lorsque des ressortissants allemands d’origine turque, sont sous les verrous sans une raison évidente, on ne peut pas attendre de la part du gouvernement et de l’opposition qu’ils se mettent à plat-ventre devant un autocrate comme le président turque. Weiterlesen
Wahlkampfzeit
Die Türkei hat das Verbot von Wahlkampfauftritten türkischer Politiker in Deutschland kritisiert. Mit Blick auf die hier lebenden Türken vertrat Vize-Regierungschef Akdag die Meinung, es sei das demokratische Recht dieser Menschen, dass sie im Wahlkampf von Politikern aller türkischen Parteien über deren Ziele und Ideen informiert werden. Es sei wichtig, dass die Bundesregierung dieses demokratische Recht nicht verletze. Seine Regierung verstehe nicht, warum solche Auftritte in Deutschland jahrelang möglich waren und jetzt plötzlich alles anders sein sollte.
In der Türkei finden am 24. Juni Präsidenten- und Parlamentswahlen statt. Im vergangenen Juni erließ die Bundesregierung ein generelles Auftrittsverbot für ausländische Amtsträger aus Nicht-EU-Staaten, das drei Monate vor einer Wahl in deren Land gilt.
Nach Angaben der Union Türkisch-Europäischer Demokraten (UETD) waren rund 10.000 Auslandstürken nach Sarajevo gereist, etwa die Hälfte davon aus Deutschland. Die UETD hatte den bislang einzigen geplanten Wahlkampfauftritt Erdogans im europäischen Ausland organisiert. Erdogan sagte: „Seid Ihr bereit, der ganzen Welt die Stärke der europäischen Türken zu demonstrieren?“ Er forderte die Auslandstürken auf: „Gebt von Deutschland, Belgien, Österreich, den Niederlanden aus eine Antwort, die überall in Europa gehört werden kann“.
Im vergangenen Frühjahr hatten geplante Wahlkampfauftritte von türkischen Regierungsvertretern in Deutschland vor dem Verfassungsreferendum in der Türkei zu heftigem Streit zwischen Berlin und Ankara geführt. Die Bundesregierung erließ im vergangenen Juni ein generelles Auftrittsverbot für ausländische Amtsträger aus Nicht-EU-Staaten, das drei Monate vor einer Wahl in deren Land gilt.
Die Parlaments- und Präsidentenwahlen in der Türkei sollen am 24. Juni erstmals zeitgleich stattfinden. Damit soll die Einführung des von Erdogan angestrebten und beim Verfassungsreferendum mit knapper Mehrheit beschlossenen Präsidialsystems abgeschlossen werden.
Deutschland und weitere EU-Staaten hatten im vergangenen Jahr nach vorgenanntem Zerwürfnis auch um Wahlkampfauftritte türkischer Minister vor dem umstrittenen Verfassungsreferendum im April 2017 beschlossen, nicht-europäischen Politikern drei Monate vor Wahlen grundsätzlich keine Auftritte in Deutschland zu erlauben. In diesem Streit hatte unter anderem der türkische Präsident Erdogan Bundeskanzlerin Angela Merkel wegen verhinderter Auftritte „Nazi-Methoden“ vorgeworfen. Auch Österreich und die Niederlande haben sich Wahlkampfauftritte türkischer Politiker verbeten.
Die Freilassung des deutsch-türkischen Journalisten Deniz Yücel hatte Mitte Februar für eine Entspannung in den lange Zeit schwer angeschlagenen deutsch-türkischen Beziehungen gesorgt. Die türkische Offensive gegen die Kurdenmiliz YPG in Syrien und eine neue Festnahme eines deutschen Staatsbürgers haben das Verhältnis aber inzwischen wieder eingetrübt. Insgesamt sind noch fünf Deutsche aus politischen Gründen in der Türkei in Haft.
Die CDU sprach sich dagegen aus, dass der bevorstehende türkische Wahlkampf in Deutschland ausgetragen wird. Bei anstehenden Wahlen in der Türkei müsse der Wahlkampf dort geführt werden und nicht bei uns in Deutschland. Man wolle in Deutschland keine innertürkischen Konflikte, die unser Zusammenleben belasten.
Dieser Ansicht schloss sich die SPD an. Es bestehe kein Bedürfnis für irgendwelche Auftritte, welche letztlich dazu dienten, die parlamentarische Demokratie in der Türkei abzuschaffen. Herr Erdogan solle seinen Wahlkampf zu Hause machen.
Erdogan rief seine Anhänger im Ausland dazu auf, dort ihren Einfluss auszudehnen. „Nehmt unbedingt die Staatsangehörigkeit der Länder an, in denen ihr lebt“, sagte er. „Ich bitte Euch, dass Ihr eine aktive Rolle in den politischen Parteien in den Ländern übernehmt, in denen Ihr lebt. Ihr solltet ein Teil dieser Parlamente sein, nicht diejenigen, die ihr Land verraten“ (merkur.de). Erdogan hat in der Vergangenheit türkischstämmige Bundestagsabgeordnete wie den Grünen-Politiker Cem Özdemir angegriffen, die seine Politik kritisieren.
Deniz Yücel libéré
Le journaliste allemand, Deniz Yücel, qui possède aussi un passeport turc, a quitté hier la prison de Silivri située à 70 kilomètres d’Istanbul. Il a regagné le soir même l’Allemagne dans un avion privé mis à sa disposition. Le journaliste de 44 ans du quotidien « Die Welt » est ainsi remis en liberté conditionnelle. Il encourt une peine de prison entre 4 et 18 ans. Il est accusé de « propagande pour le compte d’une organisation terroriste » et « incitation à la haine ». Yücel avait été arrêté le 14 février 2017 à la suite de rafles opérées contre des membres de la presse. C’est sur l’intervention de Sigmar Gabriel, le ministre des affaires étrangères et de la Chancelière, qui avait reçu le premier ministre turc Binali Yildirim il y a deux jours à Berlin, que cette libération a été négociée. Yücel a eu beaucoup de chance. Ses compagnons d’infortune Ahmet Altan, ancien rédacteur en chef du quotidien Taraf, et les journalistes Mehmet Altan, Nazli Ilicak, Fevzi Yazici, Sukru Tugrul Ozsengül et Iakup Simsek, incarcérés depuis 2016, ont été condamnés à prison à vie pour avoir soi-disant participé au putsch manqué du 15 juillet 2016 contre Recep Tayyip Erdoğan. Un signe que la Turquie passe en ce moment le cap de la dictature. Comme un de mes amis l’a fait remarqué sur Facebook, la libération de Deniz Yücel ne doit pas faire oublier que de très nombreux journalistes sont encore emprisonnés et le resteront probablement pour longtemps dans les pénitenciers du régime. Weiterlesen
Deutsche Panzer
Aus Deutschland wurde die Türkei in den vergangenen Jahrzehnten reichlich mit Leopard-Panzern bedacht. Schon die von Helmut Kohl geführte schwarz-gelbe Bundesregierung lieferte ab den 1980er Jahren 424 Kampfpanzer zweier Modellreihen aus Beständen der Bundeswehr an das türkische Militär. Alle Lieferungen wurden als „deutsche Nato-Verteidigungshilfe“ deklariert. Es war ein guter Deal: Die Bundeswehr konnte ausmisten, die Türkei bekam einen guten Preis.
Es fällt in diesen Tagen leicht, dem Westen Verrat an den Kurden vorzuwerfen. Natürlich ist es auch naheliegend, jetzt wieder die Rüstungsexporte im allgemeinen und die deutschen an die Türkei im Besonderen anzuprangern. Schließlich präsentiert sich der türkische Präsident Erdogan nicht erst seit dieser Woche als Despot. Dazu passt, dass er die Türkei jetzt ausgerechnet durch jene von den USA erst hochgerüsteten syrischen Kurden so sehr bedroht sieht, dass er diese „Terroristen“ in einem Angriffskrieg auslöschen will. Doch so einfach ist es nicht.
Wie jeder Angriffskrieg beginnt auch dieser mit Fake News. Allein der Begriff „Operation Olivenzweig“ ist an Verlogenheit kaum zu übertreffen. Denn es handelt sich nicht um eine „Operation“, sondern schlicht um einen Angriffskrieg.
Der Begriff „Angriffskrieg“ bezeichnet das militärische Eindringen eines Staates in fremdes Territorium, ohne dass der Angreifer (oder ein verbündeter Staat) entweder von dem angegriffenen Staat vorher selbst angegriffen worden wäre, ein solcher Angriff unmittelbar bevorstünde oder der angegriffene Staat dem Angreifer den Krieg erklärt hätte oder Teile seines Territoriums besetzt hielte (Wikipedia).
Zur Definition eines Angriffskrieges gehört die Festlegung eines Angreifers, aus der Sicht des Angegriffenen handelt es sich um einen Verteidigungskrieg. Seit dem „Briand-Kellogg-Pakt“ von 1928 sind Angriffskriege völkerrechtlich geächtet.
Festzuhalten bleibt: Ein kriegerischer Feldzug, dessen eindeutiges Ziel die Eroberung eines fremden Territoriums ist, hat absolut nichts mit dem antiken Symbol für Frieden zu tun.
Der Präsident der Türkei behauptet, der Feldzug diene der Sicherheit seines Landes und stehe „im Einklang mit dem Internationalen Recht“. Mitnichten! Die Sicherheit der Türkei war und ist durch die Existenz eines von syrischen Kurden verwalteten Gebietes auf dem Territorium des Staates Syrien in keinem Moment bedroht worden. Man muss schon sehr viel Fantasie aufbringen, um zu behaupten, ein Eroberungskrieg gegen ein Nachbarland sei mit dem Völkerrecht vereinbar.
Falsch ist auch – wenn auch zum Teil in westlichen Medien verbreitet -, dass es sich bei dem attackierten Gebiet um eine „kurdische Enklave“ handelt. Ein Blick auf die Landkarte zeigt, dass der Kanton Afrin, in dem syrische Kurden mit offensichtlicher Billigung sowohl der syrischen Regierung als auch der USA und Russlands eine Selbstverwaltung organisieren, kein „fremdstaatliches Gebiet im eigenen Staatsgebiet“ ist. Die Falschmeldung unterstützt lediglich Ansprüche auf fremdes Territorium.
Schätzungen über die Kosten für den Wiederaufbau nach dem Krieg in Syrien belaufen sich auf 100 Milliarden bis 1 Billion US-Dollar. Der Wiederaufbau des Landes ist ein vielversprechendes Geschäft. Davon, dass sie buchstäblich über Leichen geht, profitiert die globale Rüstungsindustrie, die unter anderem 2015 Umsätze in der Höhe von 370 Milliarden US-Dollar erwirtschaftete (Frankfurter Rundschau 05.04.2017).
Internationale Rüstungskonzerne verkaufen laut AFP wieder mehr Waffen. Die Waffenverkäufe und militärische Dienstleistungen nahmen im vergangenen Jahr erstmals seit 2010 wieder zu (Friedensforschungsinstitut Sipri). US-Konzerne sind weltweit mit Abstand die größten Waffenhändler. Europäische Firmen verkauften im internationalen Vergleich in etwa gleich viele Rüstungsgüter wie 2015. Die führenden deutschen Unternehmen legten um 6,6 Prozent zu und erzielten insgesamt sechs Milliarden Dollar.
Der Export der deutschen Leopard-Panzer begann vor 35 Jahren. 1982 und 1984 wurden die ersten 71 „Leopard I“ als „NATO-Verteidigungshilfe“ an die Türkei geliefert. 320 weitere folgten zwischen 1990 und 1993. Die Rüstungshilfe erfolgte ausschließlich zur Landesverteidigung und damit auch zur Verteidigung des NATO-Bündnisgebiets. Das wurde damals auch in einer sogenannten Endverbleibsklausel festgeschrieben.
Die Nutzung der Panzer zu anderen Zwecken – etwa zu einer Offensive wie der jetzt in Syrien – wurde der türkischen Armee untersagt. Es ist eine mahnende Aufgabe an die Bundesregierung, die Einhaltung dieser Vereinbarung nun einzufordern.
Divorce à la Turque !
Avec l’arrestation de deux ressortissants allemands hier à l’aéroport de Antalya, les relations diplomatiques entre la Turquie et l’Allemagne ont encore reçu un coup de boutoir. Le nombre des détenus de la République Fédérale s’élève maintenant à 12. Les raisons de cette action inamicale n’ont pas été évoquées. Angela Merkel ainsi que Martin Schulz condamnent au plus point les méthodes arbitraires de Recep Tayyip Erdoğan qui a fait arrêter 50.000 personnes et limogé 140.000 fonctionnaires. L’instauration d’une dictature, c’en est une, n’est pas de leur goût et pour cause. Comme retour de bâton, le président turc a appelé les germano-turcs a ne pas voter pour le CDU-CSU, pour le SPD et pour les Verts. Il s’est ainsi immiscé dans les affaires intérieures d’un tiers-pays. Tout cela sur fond démographique. Il ne faut pas oublier qu’en Allemagne vivent près de 3 millions de personnes d’origine turque, ce qui ne facilite pas les choses. Normalement les diatribes injurieuses d’Erdoğan devraient aboutir à une rupture des relations diplomatiques entre les deux pays, mais dans le contexte actuel se serait suicidaire. Le gouvernement allemand ne peut que faire obstruction en refusant d’instaurer une union douanière, ce qu’il a fait. Mais les sanctions ne peuvent qu’être relatives, car Ankara met Berlin sous pression en détenant d’une manière injuste ses ressortissants, dont le journaliste germano-turc Deniz Yücel. Ce qui se passe actuellement est quasiment insupportable. Le bras de fer entre le président et la chancelière ne pourra qu’aboutir à une situation de non-retour. On ne sait pas ce qui a piqué Erdoğan à aller aussi loin, mais une chose est certaine, il risque gros. La Turquie, si elle continue ainsi, risque d’être isolée par rapport à l’Europe. Dans de telles conditions la question se pose, s’il ne vaut pas mieux qu’elle soit bannie de l’OTAN, où elle n’a plus rien à faire. Je trouve impérativement nécessaire que l’UE fasse pression sur les autres membres de l’Alliance Atlantique. Non, je n’écris pas cela sous le coup de la colère, mais je pense qu’un comportement diplomatique devrait avoir ses limites. Il n’y a pas de raisons de se soumettre à un autocrate, qui n’a comme seul but la destruction, l’injure, la soumission. Weiterlesen
L’apprenti-sorcier
Recep Tayyip Erdoğan a tout fait pour empoisonner les relations entre l’Allemagne et la Turquie. Sigmar Gabriel, le ministre des affaires étrangères de la République Fédérale, a recommandé à l’industrie de ne plus investir de l’argent dans un pays qui montre tant d’hostilité contre le sien. Il a mis en garde les touristes de s’y rendre, ne pouvant pas garantir qu’il ne leur arrive pas quelque chose. Nous sommes arrivés à un palier où tout est possible. Ce qui se passe ici a une connotation toute particulière. Je pense aux millions de turcs qui vivent en Allemagne. Comment vont-ils réagir si la situation continue à se détériorer ? Pourrait-on en arriver à des troubles ressemblant à ceux qui se sont déroulés à la fin de la guerre d’Algérie entre les sympathisants du FLN et les adeptes de l’OAS ? N’oublions pas les personnes qui ont été jetées dans la Seine à la suite des émeutes du 17 octobre 1961. Ce qui avait passé des décennies sous silence est considéré aujourd’hui comme un massacre. Ce que fait le président turc afin de se faire passer pour le grand timonier est digne du comportement d’un apprenti-sorcier, qui ne veut qu’une chose, se faire remarquer, peu importe le danger de son action. En mettant le feu aux poudres il met ses compatriotes en Europe dans une situation précaire. Il risque de remettre en question un équilibre, qui jusqu’à présent était bénéfique aux deux pays. Weiterlesen
Jahrestag
Jahrestage feiert man eigentlich. Die Frage stellt sich, ob es in der Türkei wirklich etwas zu feiern gibt. Am Jahrestag des gescheiterten Putsches feierte die Türkei offiziell die Demokratie und Einheit. Es gibt gute Argumente dafür, dass beides seit einem Jahr immer mehr verloren geht.
Die Nacht des 15. Juli 2016 hat die Türkei verändert. Ein Jahr danach feierte das Land zum ersten Mal den Tag der Demokratie und nationalen Einheit, um an den gescheiterten Putschversuch zu erinnern. Schon in den Tagen davor liefen Feierlichkeiten und Mahnwachen im ganzen Land. Für Präsident Erdogan und seine Unterstützer soll der Jahrestag den Triumph der türkischen Demokratie über eine Gruppe putschender Militärs markieren.
Regierungskritiker sind jedoch nicht in Feierstimmung. Denn unter dem Notstand, der auf den Putschversuch folgte, hat sich die Türkei weiter von Demokratie und nationaler Einheit entfernt. Der Staat ließ schon vor dem gescheiterten Putsch Journalisten verhaften. Auch wirtschaftlich hat die Türkei schon länger Probleme. Doch dennoch ist es erstaunlich, wie sich das Land innerhalb nur eines Jahres verändert hat:
Vollständig unabhängig war die türkische Justiz auch vor dem Putschversuch nicht. Aber die Säuberung der Gerichte in der Zeit danach hat den dauerhaften staatlichen Einfluss ermöglicht: Ein Viertel aller Richter und Staatsanwälte – rund 4.000 – wurde innerhalb eines Jahres suspendiert. Ihre Nachfolger sind oft jung, unerfahren und beeinflussbar.
Juristen stehen nun unter gewaltigem Druck, zugunsten der Regierung zu urteilen. So wurden im Frühjahr drei Richter suspendiert, kurz nachdem sie eine Gruppe Journalisten aus der Untersuchungshaft entlassen hatten. Die Journalisten blieben hinter Gittern.
Auch abseits der Gerichte litt die Rechtsstaatlichkeit. Verhaftete Putschisten wurden mit blauen Augen, bandagierten Armen und Schnittwunden den Kameras vorgeführt. Wenige Wochen nach dem Putschversuch veröffentlichten Menschenrechtsorganisationen wie Amnesty International alarmierende Berichte über Folter und Misshandlungen in türkischen Gefängnissen.
Unter den Militärregimes der 1970er- bis 1990er-Jahre war Folter weit verbreitet. Doch seit dem Amtsantritt Erdogans galt in der Türkei eigentlich eine Null-Toleranz-Politik gegenüber Folter; die Regierung wies die Vorwürfe der Menschenrechtsorganisationen zurück, Bilder von verletzten Putschisten verschwanden aus den Medien.
Schon in früheren Jahren wurde die Türkei schon zum weltweit größten Gefängnis für Journalisten ernannt, doch so viele Redakteure und Reporter wie jetzt saßen noch nie in Haft.
Die Regierung ging nicht nur gegen Kritiker in den Medien vor. Die landesweite Säuberungsaktion traf auch türkische Universitäten. Seit Anfang 2016 ermittelte der Staat wegen angeblicher Terrorpropaganda gegen Hunderte Akademiker, die eine Petition für Frieden im kurdischen Südosten der Türkei unterschrieben hatten. Viele dieser Akademiker verloren nun ihre Jobs, zusammen mit ihren Kollegen von Universitäten, die dem angeblichen Putsch-Anführer Gülen nahestanden.
Die ersten Auswirkungen auf die türkische Forschung machten sich bald bemerkbar. Ein Braindrain begann, als Hunderte von Akademikern ins Ausland flohen. Viele ausländische Universitäten legten ihre Partnerschaften mit türkischen Einrichtungen auf Eis, suspendierten etwa den Erasmus-Austausch. Die Türkei selbst beendete das Jean-Monnet-Stipendium, das seit 1990 türkische Akademiker bei Studien über die Europäische Union unterstützte.
Über 50.000 Personen sitzen seit dem Putschversuch in Haft. Doch die Anzahl derjenigen, die innerhalb des vergangenen Jahres ihren Job verloren, ist doppelt so hoch: Mehr als 100.000 Menschen wurden entlassen. Das genaue Ausmaß ist ungewiss, doch vermutlich leben deshalb Zehntausende Familien nun ohne Einkommen. Hilfe vom Staat gibt es nicht.
Amnesty International spricht von „beruflicher Vernichtung“, denn wer wegen angeblicher Putsch- oder Terrorunterstützung entlassen wurde, findet so einfach keinen neuen Job.
Einige Gazetten titelten zum Jahrestag, die Türkei sei für Europa verloren …