« Brigitte, en tant que femme brésilienne, je m’excuse pour le discours du président. Malheureusement, ce fasciste a pris le pouvoir et ne sait ni gouverner ni respecter les femmes. Vous êtes une femme qui rend les autres femmes fières. » Après les injures contre Brigitte Macron, d’innombrables Brésiliens ont demandé par twitter pardon à la première dame de France, pour des faits dont était responsable Jair Bolsonaro, leur président. Je ne vais pas revenir sur cette histoire d’un goût plus que douteux, mais voudrais par contre évoquer mon opinion sur le style à appliquer en politique en général. Je pars du point de vue, que la vie privée devrait être bannie dans ce domaine, qu’il faudrait tout faire pour ne pas mélanger les affaires d’État aux affaires d’alcôve en général. Mais cela ne veut pas dire pour autant, que l’épouse d’un président doive faire office de potiche, au contraire. Je trouve bon que Brigitte Macron prenne position dans certains domaines, qu’elle fasse elle aussi un travail politique. Celui-ci peut prêter à discussion, non son outfit. Pour ma part je la trouve séduisante, intelligente. Comme conseillère intime de son mari, elle a certainement une certaine influence au sujet de certaines décisions. Le hic dans tout cela, est le fait que le rôle de la femme d’un président n’est pas précisément défini par la constitution. On nage un peu dans le flou. Mais il est évident qu’aujourd’hui elles participent aux destinées de la nation. Weiterlesen

Je suis vraiment en rage, lorsque je lis le manifeste que 1.400 artistes et écrivains ont signé pour soutenir le mouvement des Gilets Jaunes. D’abord ils ont mis un temps infini à se prononcer, puis ils n’ont fait aucune mention des débordements racistes et diffamatoires qui ont eu lieu. Bravo ! Si des intellectuels ne sont pas en mesure, tout en approuvant les grandes lignes des revendications, de ne pas émettre une seule critique à leur égard, ils ne sont pas à mes yeux crédibles. Pour plus de clarté voici quelques uns de leurs arguments. Voici le hors d’œuvre : Nous ne sommes pas dupes ! C‘est un mouvement que le pouvoir cherche à discréditer et réprime sévèrement alors que la violence la plus menaçante est économique et sociale „. Pour réclamer ensuite : Une démocratie plus directe, une plus grande justice sociale et fiscale, des mesures radicales face à l’état d’urgence écologique ». Les acteurs du monde culturel ne parlent pas du grand dialogue, n’évoquent pas les efforts faits par le président pour essayer de trouver un rapprochement. Avec des mois de retard ils jettent de l’huile dans le feu. Ils montrent du doigt qu’un seul responsable à leurs yeux, Emmanuel Macron. Ils ne cherchent pas à différencier certains faits, qui pour ma part sont condamnables, comme les actions du bloc noir contre les personnes et les biens, comme la réaction parfois outrancière des forces de l’ordre. Au lieu d’essayer de faire descendre d’un cran l’atmosphère d’hostilité, de prôner le dialogue, ils sont d’un parti-pris déconcertant. « Nous voyons bien les ficelles usées à outrance pour discréditer les “gilets jaunes”, décrits comme des antiécologistes, extrémistes, racistes, casseurs… la manœuvre ne prend pas, ce récit ne colle pas à la réalité même si médias grand public et porte-parole du gouvernement voudraient bien nous y faire croire ». Weiterlesen

Si le parlement britannique ratifiait le traité signé entre Theresa May et Bruxelles, la sortie de l’UE serait programmée le 22 mai, soit un jour avant les élections européennes. Le 30 juin a été écarté, car cette date se trouve être au-delà de l’appel aux urnes des citoyens de l’UE. Sinon les Royaume Uni aurait un délai jusqu’au 12 avril pour organiser sa participation aux votations communautaires. Sinon ce serait le Brexit dur. Je pense qu’il est illusoire de croire que la Chambre des Communes ratifie pour la 3ème fois l’accord de divorce après l’avoir refusé massivement par deux fois. En tous les cas il ne sera pas question de le modifier, ce que j’approuve entièrement. « J’ai rencontré la première ministre Theresa May à plusieurs reprises ce soir pour être sûr que le Royaume-Uni accepte les scénarios d’une extension et je suis ravi de confirmer que nous avons un accord », tel l’avis de Donald Tusk, le président du Conseil européen. Je veux bien, mais tout cela fait très bricolage. Il est évident que l’UE ne veut pas qu’on lui reproche de n’avoir pas été conciliante. Pour ma part le 29 mars reste la date buttoir, car je ne vois pas la raison de faire des concessions à Madame May qui a complètement échoué dans sa démarche d’arriver à un Brexit ordonné. Mais elle ne veut pas reconnaître son échec cuisant et s’accroche d’une manière indécente au pouvoir. Il y a longtemps qu’elle aurait dû prendre son chapeau. Ce serait vraiment un paradoxe que les Anglais participent en fin de compte aux élections européennes. Je ne le souhaite en aucune manière. Même Theresa May le reconnaît. Elle serait « fortement défavorable à l’idée de demander aux Britanniques de participer à ces élections, trois ans après avoir voté pour quitter l’UE ». Weiterlesen

Les Européennes pourraient avoir une importance sans précédent, car elles marqueront l’avenir de notre continent. Ce sera un choix de société, pas seulement l’élection de députés, qui jusqu’à aujourd’hui a été un exercice ennuyeux. Beaucoup d’entre-nous se demandaient qu’elle était le rôle du parlement européen, s’il avait quelque chose à dire. Mais depuis la valorisation de son pouvoir décisionnel, les gens commencent à remarquer, qu’il est important de ne plus ignorer ces élections, car elles peuvent vraiment être considérées comme vitales, dans bien des domaines. Cela amène des obligations qui ne sont pas simples à évaluer. Elles pourraient marquer les pays-membres de l’UE, jusque dans ses moindres recoins. L’avenir non seulement des États, mais aussi des communes pourrait en être influencé. Je ne sais pas si les citoyens sont préparés à une telle décision, qui devrait marquer éventuellement des décennies la politique. Cette fois-ci il faudra se décider entre l’avenir et le passé. Celui d’une démocratie revigorée et celui d’un fascisme figé, qui n’a pas évolué depuis la dernière guerre. Celui des têtes de béton qui veulent imposer par des décrets la manière de vivre des citoyens. Celle de la répression, de l’injustice, du racisme et j’en passe. Comme il est possible de le voir, si on se donne la peine d’analyser ce qui se passe, la vie des individus en serait complètement dépendante, si par malheur les fachos réussissaient à avoir une majorité. C’est la vie au quotidien qui dépendra de ce scrutin, le maintient des libertés ou l’asservissement. Il y a bien des choses qui ne fonctionnent pas dans notre société. Il faudrait se poser la question si un chamboulement total pouvait être dans notre intérêt ? Weiterlesen

Donald Trump se vante que des manifestants ont scandé son nom à Paris et ailleurs. C’est peut être normal qu’une tête brûlée comme lui soit pris comme exemple. Pauvre France, si un tel personnage prenait le pouvoir ! Il vient de se séparer de John Kelly, son chef de cabinet à la Maison Blanche, qui avait eu le mérite de le freiner. Maintenant il est probable qu’il nommera Nick Ayers à ce poste. Il occupe en ce moment le même rôle que Kelly chez Mike Pence, le vice-président. Il serait le plus jeune candidat à ce poste, qui a une importance stratégique de taille. Voici pour les faits de la nuit. Je me demande comment on peut appeler des ses vœux un homme politique du format de Trump à la tête d’une nation. Il a réussi à scinder l’Amérique en deux camps farouchement opposés, a creusé de plus en plus le fossé entre les pauvres et les riches. Si c’était vraiment le cas que de nombreux Gilets Jaunes voient en lui un homme-providence, cela démontrerait à quel point les militants peuvent se laisser berner par des slogans mensongers. Cela ne présagerait rien de bon pour le pays. Et tous ceux qui se disent partisans de la guerre civile, devraient bien mâcher leurs mots avant de les prononcer. Ce serait la plus grande malédiction qui puisse arriver. De la terre brûlée et d’innombrables morts, souvent des innocents. J’ai aussi trouvé insupportable qu’un partisan des Gilets Jaunes ait pu faire devant la caméra l’apologie de la violence. C’est comme s’il avait prétendu qu’il n’y a pas de feu sans fumée. N’allez surtout pas prétendre, que certains militants soient des colombes de la paix, comme le mouvement veut les faire passer. Weiterlesen

Le fidèle mamelouk, intérieurement en mal d’amour, a quitté la Place Beauvau afin de revenir sur ses terres et reprendre la mairie de Lyon. La démarche de l’ancien ministre de l’intérieur ne suscite pas l’enthousiasme de ses futurs administrés, au contraire. Ceux que j’ai eu l’occasion d’entendre auraient souhaité qu’il ne mette plus le pied à l’étrier, mais qu’il jouisse à 71 ans d’une retraite bien méritée. Lui qui avait tout fait pour soutenir son poulain, Emmanuel Macron, se voit de plus en plus mis à l’écart. Il a très mal supporté que ce dernier s’émancipe par rapport à lui. Un réflexe d’un vieil homme qui ressemble à un amant éconduit. Ce départ est fait de points d’interrogations. Il est évident que c’est une crise gouvernementale, même si le président prétend le contraire. Certes l’État fonctionne encore, mais il y a des couacs dans le moteur. Lui qui voulait se démarquer de la politique politicienne, se retrouve dans des situations identiques à celle de François Hollande. Pour l’instant il n’y a plus de ministre d’État. Tout d’abord il y a eu le départ de Nicolas Hulot, accusé de harcèlement par la petite-fille de François Mitterrand et maintenant lui. Deux personnages-phares de la vie politique française ont pris leur chapeau. Édouard Philippe aura, aussi comme ministre de l’intérieur intérimaire, la tâche de trouver un remplaçant de taille. Pas une mince affaire par les temps qui courent. Il devra montrer beaucoup de poigne en ce qui concerne la police, car il y a de la grogne dans ce milieu. On est loin des effectifs nécessaires et de surplus, les salaires de ne sont pas d’or. Il est à craindre qu’en donnant, par clientélisme, plus de poids aux forces de l’ordre, que le message ne soit pas accueilli avec enthousiasme par la population, qui considère la police comme étant encore toujours un corps étranger à la solde du pouvoir. Weiterlesen

On ne peut pas être à la fois au gouvernement et dans l’opposition. Un pari qu’a perdu Nicolas Hulot et qui donne du fil à retordre à Emmanuel Macron. Avoir des membres alibis dans une équipe dirigeante est légitime, mais dans un cas pareil, il faut jouer le jeu jusqu’au bout et donner à un esprit frondeur comme celui de l’ex-ministre de la transition écologique et solidaire, des atouts en sa faveur. Il était évident que dès le début les conditions de réussite étaient limitées. Que ce soient le président ou le premier ministre, ces deux hommes ont des rapports privilégiés avec les lobbys de l’industrie énergétique. La sortie successive du nucléaire, comme l’aurait souhaité Nicolas Hulot, ne pouvait pas se dérouler dans des conditions propres à lui donner de la crédibilité. Des réacteurs qu’il faudrait mettre en veilleuses, marchent encore et ceci malgré le danger qu’ils représentent à cause de leur vétusté. L’influence de l’EDF, qui est presque un État dans un État, ne pouvait pas plaire à ce frondeur qu’est Nicolas Hulot. Mais il le savait avant même d’avoir endossé le costume d’un ministre. Peut-être a-t-il surestimé l’influence qu’il pouvait avoir. Un ministre de l’environnement ne peut que se profiler dans la radicalité des ses opinions. Le compromis, comme nous l’avons vécu sous son égide, est du poison. Si on a la volonté de sauver notre planète de son réchauffement, on ne peut pas y aller par quatre chemin. Il faut édicter de nouvelles normes qui ne font pas le bonheur de l’industrie automobile. Elles auront forcément des incidences sur notre mobilité. On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Toutes décisions un temps soit peu raisonnable, fait et fera mal. Et c’est justement là que le bât-blesse. Weiterlesen

Je me suis donné le mal d’écouter et de voir le discours d’Emmanuel Macron devant le congrès à Versailles. Ce qui m’impressionne à priori, c’est que nous avons un président, qui prend les problèmes à bras-le-corps, pas comme en Allemagne, où Angela Merkel louvoie et louvoie encore. Lorsqu’il aborde l’approche sociale du 21ème siècle, où la dignité de l’être humain a sa priorité absolue, je ne peux que l‘approuver, mais il ne faut pas ignorer tous ceux qui ont le ventre creux, en particuliers les enfants. L’opposition peut reprocher au président de la république, de vouloir masquer avec une belle rhétorique les astreintes actuelles, celle de la précarité venant sans préavis et qui vous paralyse d’un seul coup. Dans le social il faut parer au plus presser, celui de donner aux personnes concernées, les moyens de s’en sortir par leurs propres forces. Les assistés peuvent provoquer des effets secondaires qui vident les caisses, pour tous ceux qui ont besoin d’aides non bureaucratiques. Dans ma région il y a une multitude d’artisans qui travaillent au noir. Que ce soit l’aide au logement ou toutes les mesures d’insertion, ils ramassent tout ce qui se trouve sur le chemin. Je connais certaines personnes qui se font des mois de plus de 4000.00 euros net et qui en plus se font payer les soins esthétiques par la Sécu. On croît rêver ! Les partis qui prétendent vouloir être du côté des plus pauvres, feraient mieux de faire en sorte que ces brebis galeuses soient mises au pilori. Je suis le dernier qui veut que soient délaissés ceux qui souffrent. Emmanuel Macron avait déjà esquissé il y a une années ses desseins en ce qui concerne le social. Il l’a refait aujourd’hui. Il veut donner à tous la possibilité de se recréer. Non, personne ne peut lui reprocher de le dire. Il y a évidemment tous ceux qui auraient souhaité que le président vienne avec un coffre-fort bien rempli, afin de distribuer de l’argent à tous ceux à qui il fait cruellement défaut. Au fait on aurait pû engager des ânes « chiant » des Louis d’or. Du non-stop. Weiterlesen