Liebe Petra,

der Kampf ist angesagt! Ja, der von mir unbeliebte Donald Trump ist Präsident der USA geworden und was bleibt mir anderes übrig, als diese Wahl zu akzeptieren? Akzeptieren heißt keineswegs sie zu billigen, doch zuerst die Fakten: Er hat meisterlich den Puls der Nation erfasst und wusste sehr genau, dass er Menschen, die nicht durch ihre intellektuellen Fakultäten brillieren, nur durch Schimpftiraden anfeuern würde. Den Hass gegen das Establishment, zu dem er übrigens auch gehört, hat er für seine Zwecke manipuliert. Er kennt zu genau seine primitiven Klienten und weiß wie man bei ihnen die Angst schüren kann – die des Niedergangs, die auch mit dem Verlust der Identität eng verbunden ist. Er hat Dinge versprochen, die er niemals einhalten wird und die Geleimten werde wie immer „das Volk“ sein. Der Sieg der Dummheit wird von kurzer Zeit sein, sollte Donald Trump seine Vorankündigungen verwirklichen. Als Erfolgsmensch wird er einen anderen Weg gehen, den des Pragmatismus. Jetzt sitzt er im Weißen Haus und das ist ihm am wichtigsten und er wird, um einen guten Job zu machen, keine Skrupel haben, sich zu widersprechen. So würde es mich nicht wundern, dass sein Wahlkampfgeschwätz Schnee von gestern ist. Er wäre doch blöd, würde er sein Kapital verscherbeln. Vergessen wir nicht, dass er ein Zocker der übelsten Art ist und dass er über Leichen geht.

Und ich, liebe Petra? Ich habe die ganze Nacht den Wahlvorgang beobachtet und war keineswegs erstaunt über das Resultat. Auch, wenn Hillary Clinton große intellektuelle Kapazitäten besitzt, ging es auch bei ihr nur um ihre Karriere und weniger um die Leute. Auch sie verkörpert eine Gesellschaft, die ich als moribund empfinde. Kein Wunder also, das sich hinter einer mehr oder weniger freundlichen Fassade eine Macht-verbissene Frau versteckt. Das haben die Wähler sehr wohl kapiert. Was sich über den großen Teich abgespielt hat, kann nur als Warnung für uns Europäer verstanden werden. Klar ist es, dass die Wahl von Donald Trump den Rechtsextremisten Aufwind geben wird. Das dürfen wir keineswegs auf die leichte Schulter nehmen. Unsere erste Aufgabe wäre, unsere Werte neu zu definieren. Wenn uns die Demokratie noch wertvoll ist, können wir nicht so weitermachen als nichts wäre. Es ist an der Zeit, dass wir endlich erwachsen werden und unser Schicksal selbst in die Hände nehmen. Ich persönlich bin bereit, mich zu exponieren – von Resignation kann keine Rede sein, im Gegenteil. Ich werde alles tun, um den Hohlköpfe der AfD eine rein zu würgen. Nein, passiv kann ich nicht bleiben. Das hieße, sich selbst zu verleugnen. In Krisensituationen habe ich immer zügig reagiert und habe immer alles getan, um die Resignation von mir zu weisen. Wenn Kampf angesagt wird, nehme ich ihn an und sehe meine Aufgabe so, dass ich den Versuch unternehmen werde Selbstgesinnte zu animieren, die in ihrem Umfeld alles tun, um die Willkür der AfD aktiv zu lähmen. Jeder ist gefragt, aktiv zu sein – ob es am Arbeitsplatz, im Verein oder in der Gemeinde ist – und verbal auszudrücken, welchen Gefahren wir ausgesetzt sind. Es geht darum, den Rechtsextremisten den Weg an die Macht zu blockieren. In Amerika hat ein faschistisches Gedankengut gesiegt und nein, ich nehme kein Blatt vor den Mund, um das zu behaupten. Wenn wir uns weiter hinter unserem materialistischen Wohlstand verschanzen, blüht uns nichts anderes. Wollen wir neue Reichskristallnächte hervorrufen? Nicht die Knallköpfe sind die Gefährlichsten, eher unsere Passivität. Liebe Petra, greifen wir nach den geistigen Waffen um diesem Spuk Einhalt zu bieten. Das sind wir uns selbst schuldig!

 

In diesem Sinne, alles Liebe aus München,

Pierre

//pm

Donald Trump ne s’en cache pas, s’il était élu il soutiendrait l’extrême-droite européenne, que ce soit en France, aux Pays-Bais ou en Allemagne. Avec son ami Vladimir Poutine il provoquerait une zizanie sans nom sur l’ancien continent. Une perspective des plus inquiétantes pour nous les adeptes de la démocratie. Un déséquilibre s’en suivrait qui remettrait en cause la paix. Sans parler du racisme, de l’exclusion et de l’aspect social d’une telle option, il est permis de considérer que nous irons en direction de la guerre si le magnat de l’immobilier était élu président. Depuis1945 l’Europe ne s’est jamais trouvée dans une situation si tendue. Et nous ? Nous sommes les spectateurs impuissants face à ces coups de boutoirs. Je ne sais pas si les citoyens se rendent parfaitement compte du danger qui les guette, mais je les trouve parfois assez amorphes. En prenant en compte seulement le quotidien, ils oublient ce que pourrait être l’avenir si un tel cataclysme se déclenchait. Il serait alors de plus en plus difficile de freiner la marche au pouvoir du FN, de l’AfD en Allemagne. Et si ces formations étaient d’une manière ou une autre hissées au pouvoir, il serait ardu de les en chasser. Je sais, il ne faut pas toujours comparer des situations historiques, mais il serait complètement naïf de ne pas se remémorer que le nazisme n’a pu être éradiqué que dans la douleur, dans la destruction de l’Europe toute entière. Le prix a été épouvantable : des millions de morts, un génocide sans précédent, un pays terni à tout jamais. Et c’est bien cela qui nous guette, si nous cédons du terrain aux apprentis-sorciers. Une chose est claire : nous ne pouvons pas vivre comme si nous étions à l’abri d’une telle menace. Il est évident que les USA et la Russie n’ont qu’un intérêt, nous remettre sous leur joug. Ce serait pour eux du pain-bénit si nous nous soumettions, ce qui risque de se passer à partir de mercredi. Weiterlesen

Hier à Chemnitz, en Saxe, un appartement a été la cible d’une intervention policière. Le « Verfassungsschutz », le service de renseignement intérieur, était déjà depuis quelques semaines sur les traces d’un réfugié syrien, soupçonné d’avoir des rapports avec Deach. Dans son lieu d’habitation ils ont trouvé des explosifs destinés à un attentat. Il est question d’une attaque dans un aéroport. Jaber Albakr, 22 ans, est malheureusement en fuite et est recherché maintenant partout en Allemagne. D’autres personnes, par contre, ont été arrêtées dans la gare de cette ville. Des connaissances du principal suspect, mais dans l’état actuel de l’enquête la police ne sait pas encore jusqu’à quel point elles sont actives ou pas. Voilà pour les faits. C’est inquiétant, non seulement en ce qui concerne l’islamisme, mais aussi au sujet de la recrudescence de l’extrême-droite dans ce Land. La Saxe est particulièrement touchée par une vague brune des plus nauséabondes. À Dresde, chaque lundi, il y a rassemblement des anti-musulmans, composés de néo-nazis, de sympathisants de l’AfD, le nouveau parti populiste qui, s’il y avait votations fédérales, recueillerait plus de 14% des voix, tendance ascendante. Le Pegida propage des propos racistes et haineux, voudrait pendre, tout au moins symboliquement, Angela Merkel ou le président de la République, Joachim Gauck. Les Allemands se trouvent face à une vrai épidémie qui pourrait avoir des lendemains dangereux. Il est évident que toutes tentatives terroristes provenant de certains migrants, est de l’eau apportée au moulin des racistes. Ce qui est déconcertant dans un tel contexte, c’est de voir à quel point les partis démocratiques ont du mal à combattre ce phénomène. Ils me font penser à un lapin paralysé par la peur face à un serpent qui veut le dévorer. Il y a certes des manifestations contre cette montée subite de la droite musclée, mais elles sont parfois trop molles. Weiterlesen

Avec 17,6% des voix le CDU de Madame Merkel est en deuxième position derrière les 21,6% du SPD aux élections de Berlin. Le parti d’extrême-droite AfD glane14,2%. Les deux grandes formations démocratiques ont ainsi perdu des plumes. Michael Müller, les maire-régent social-démocrates sera obligé de former une coalition avec les verts et les Linke. La collaboration avec le CDU est ainsi terminée. La Chancelière perd de plus en plus de soutiens de la part des électeurs et se trouve ainsi dans une position précaire. Le CSU bavarois de Horst Seehofer l’attaque en ce qui concerne sa politique migratoire et remet en question son alliance avec elle. Ces querelles lui causent du tort, mais elle tient encore bon. L’échiquier politique de la République fédérale est en train de changer avec l’avènement de l’AfD dans une dizaines de parlements régionaux. Contrairement qu’en France, où le FN du fait du scrutin majoritaire ne se retrouve pas au parlement, ce ne sera pas le cas de la droite musclée allemande. Il est dorénavant sûr qu’elle entrera au Bundestag. La proportionnelle est plus équitable, mais elle conduit à une telle constellation. Il est effectivement à craindre que l’AfD, comme les populistes suisses, sera ainsi dans une position lui permettant de bloquer la démocratie en Allemagne. Ce n’est pas une bagatelle, pas un événement protestataire comme on voudrait le faire passer. Ne soyons pas dupes, la démocratie est en train de subir une érosion. C’est la peur qui régit. Elle n’est pas seulement due aux migrants, bien plus à un déséquilibre de plus en plus grand entre la révolution technologique et des structures politiques du passé. Les individus aujourd’hui risquent de plus en plus de s’émanciper, ce qui remet en question le pouvoir. Weiterlesen

Non, elle ne changera pas d’avis au sujet de l’immigration, c’est ce qu’a déclaré hier la chancelière devant le parlement. L’éthique ne se discute pas, telle son opinion. Il ne sera pas question d’instituer des cotes en ce qui concerne le nombre de réfugiés à recevoir. N’a-t-il pas diminué ces derniers temps ? C’est-ce que ses détracteurs dans ses propres rangs ne veulent pas savoir. Ils semblent se complaire dans une psychose protectionniste, qui pour l’instant tout au moins, n’a pas de raisons d’être. Comme l’orateur des verts l’a déclaré, ce mouvement de panique apporte de l’eau sur le moulin de l’AfD, le parti d’extrême-droite qui est arrivé en deuxième position après le SPD dans le Mecklembourg-Poméranie. C’est évidemment un coup de semonce. Angela Merkel le reconnaît et le dit franchement. Mais à son avis, la montée de l’intolérance, même dans son propre parti, est l’affaire de tous les démocrates, quelle que soit leur étiquette. Le rôle joué par Horst Seehofer, est un signe évident de la reconnaissance de l’AdD. Au lieu de minimiser ses déclarations incendiaires, il y adhère en quelque sorte, suivi d’une frange majoritaire de sa formation. Comme Nicolas Sarkozy, c’est un homme de la surenchère. Peu à peu il essaie de mettre en pratique dans son propre Land les préceptes des racistes de droite. Sans aller aussi loin, il se laisse porter sur leur vague et récolte un succès dans les sondages. S’il y avait élections, l’AfD ne recueillerait en Bavière que 8%. C’est peu par rapport aux chiffres actuels ailleurs en Allemagne. Son manque de solidarité envers la chancelière pourrait mener à la rupture. Il n’est pas impossible que le CSU se sépare de son grand-frère, que sont les chrétiens démocrates. Il se pourrait même qu’un candidat des Bavarois soit nommé. Ce serait une entrave de taille et transformerait le paysage politique de la RFA. Weiterlesen

Avant d’aller dormir, j’ai lu un article très intéressant dans la « Süddeutsche Zeitung ». Le journaliste Matthias Drobinski part du principe que les populistes ne sont pas rétrogrades, au contraire. Leurs thèses correspondent à son avis à notre génération internet. Elles ne sont pas emprises par le conservatisme mais au contraire évolutives. C’est ce qui d’après lui les rendent aussi dangereuses. Ce ne serait pas un regard porté en arrière, mais une perspective d’avenir. De vouloir placer l’AfD, par exemple, comme une formation ayant hérité du nazisme ou du fascisme lui semble erroné. Il serait temps que les autres partis réagissent en n’employant pas la polémique comme outil mais en se réformant eux-mêmes. Dobrinski trouve leurs programmes souvent dépassés et inadaptés aux aspirations actuelles des populations. Il va un pas plus loin : au lieu de mettre les populistes au pilori, il serait à ses yeux temps, de se pencher sur leurs programmes et d’en faire une analyse impitoyable. Cela implique un changement unilatéral de la manière de faire. En démonisant les partis populistes et en publiant des semi-vérités, il sera impossible d’enrayer leur marche. Que ce que l’on se dise, ils font malheureusement partie de la réalité. J’ai d’abord été surpris par la teneur de cet article, l’ai rejeté en quelque sorte, mais après une nuit de sommeil, je me suis ravisé. Je pense que le journaliste allemand a dans bien des points raison. Le FN ne peut pas être arrêté en le plaçant seulement dans la sphère Pétain, Laval ou Maurras. Ce n’est pas seulement un réservoir de nostalgiques, peu importe leur appartenance au sein de la société. Il est une arme redoutable parce qu’il n’hésite pas à se situer dans ce qu’on pourrait nommer l’évolution. Elle ne nous plaît pas forcément, mais on ne peut pas l’ignorer. Le FN se considère comme un antidote par rapport à la mondialisation. Il se veut être le gardien du nationalisme et refuse toutes ingérences venant d’ailleurs. Il représente pour moi un passé que j’aimerais voir révolu. Dans ce point-là je ne suis pas de l’avis de Matthias Dobrinski. J’ai de la peine à comprendre que le populisme puisse être à l’image d’une majorité d’internautes qui préconisent la peur et l’autodéfense. Bien que les résultats le prouvent, je refuse de me soumettre à cet état d’esprit. Mais où je l’approuve c’est son analyse des partis traditionnels qui sont souvent sclérosés. Sans pour autant aller dans le sens du populisme, il serait bon de revoir point après point sa copie. Il ne faut absolument pas ignorer les tensions auxquelles sont soumises chacun d’entre nous. Nous avons l’impression d’être entraîné dans le vide sans avoir pour autant les moyens de se défendre. La crainte d’être submergé par l’islamisme est une des causes essentielle de la crise actuelle. Ceux qui émettent des propos racistes et discriminatoires, le font parce qu’ils veulent masquer ainsi leur propre échec. C’est une des sources du mouvement populiste. Il tente de faire miroiter une époque dominée par la civilisation européenne en oubliant qu’un soi-disant retour en arrière ne correspond plus aux faits. Une société multiculturelle est en place qui ne pourra pas être « blanchie »

pm

https://www.google.de/search?q=FN+Populisme&ie=utf-8&oe=utf-8&client=firefox-b&gfe_rd=cr&ei=jkawV5qdMaGF8Qf39IDYDA

Pierre Mathias

En Allemagne 33.000 personnes se sont rassemblées dans quelques villes pour obtenir plus d’ouverture par rapport aux étrangers. Lorsqu’on regarde ce chiffre, ils parait bien dérisoire par rapport aux populistes qui défilent constamment dans les rues pour prôner l’exclusion. Serait-ce un acte d’impuissance ? Il est évident que les paroles discriminatoires contre l’islam remportent aujourd’hui plus d’adhésion que l’acceptation d’une société multiculturelle. Il est plus facile de mettre toute une frange de la population au pilori que de faire comprendre aux gens, qu’il y eu, tout au moins en Allemagne, où les suites du colonialisme n’existent pas comme en France, un revirement de la situation. Après la grande vague d’humanisme de l’été 2015, il y a eu un réveil qui a abasourdi une majorité de citoyens. Tout à coup un sentiment de peur a fait place à l’accueil sans limites de migrants. Un élan de cœur qui est maintenant pour beaucoup suspect. L’ambiance est en train de capoter, ce qui ne me ravi pas, au contraire. La preuve sont les incendies criminels des maisons d’accueil. Il est étonnant qu’il n’y ait pas eu plus de victimes. La police et la justice ont du mal à enrayer la violence, qui pour beaucoup est légitime. Est-ce la preuve que l’Allemagne est mal préparée en ce qui concerne les réfugiés ? Le gouvernement n’a jusqu’à présent pas su convaincre ses ressortissants que l’immigration peut aussi être un bien, dans un pays ou la courbe démographique baisse de plus en plus, laissant craindre que d’ici peu, l’essor économique puisse être enrayé par le manque de naissances. Il est un fait objectif que le pourcentage des personnes âgées augmente de plus en plus, mettant ainsi toute stabilité sociale en question. Qui pourra assurer une pérennité en ce qui concerne les rentes vieillesses ? C’est une inquiétude qui se fait sentir dans toutes les couches de la société. Weiterlesen

Die AfD wird als wirtschaftsfeindlich angesehen, ihre Politik soll den deutschen Unternehmen schaden. Das ist das Ergebnis einer Umfrage unter den Mitgliedern des Leaders Parliament von Roland Berger und der „Welt-Gruppe“. 54 Prozent der Befragten in Chefetagen sind der Meinung, dass die Anti-Euro-Haltung ein Risiko für die Wirtschaft ist. Weitere knapp 30 Prozent halten die AfD für eine wirtschaftsfeindliche Partei, da viele ihrer Positionen denen der Linkspopulisten ähneln.

Die Aussagen sind bemerkenswert. Die Partei wurde dazumal von einem Wirtschaftsprofessor mitgegründet, bei dem man von ökonomischer Kompetenz ausgehen kann. Die Umfrage, an der regelmäßig Führungskräfte der ersten und zweiten Managementebene teilnehmen, offenbart aber, dass lediglich eine Minderheit von zwölf Prozent der AfD eine wirtschaftsfreundliche Attitüde attestieren, weil jene eine positive Haltung zur Marktwirtschaft einnehme bzw. sich gegen die Vergemeinschaftung von Euro-Risiken ausspreche.

Anfänglich hatte die Partei Anhänger unter den Firmenlenkern. Insbesondere Familienunternehmer fühlten sich angezogen von einer Partei, die die Euro-Rettungsprogramme geißelte und das Projekt Euro-Zone am liebsten gestoppt hätte. Die Eurokrise war mit der Gründungsstoff, der die AfD groß machte.

Inzwischen haben Flüchtlingskrise und Gefahren des radikalen Islamismus das einstige Thema verdrängt. Die Verschiebung mag in gewissen Bevölkerungskreisen durchaus verfangen. Bei den jüngsten Landtagswahlen im März hat die AfD durchweg zweistellige Ergebnisse eingefahren. Bei der Wirtschaftselite kommt das Programm hingegen weniger gut an.

Viele Manager und Ökonomen fürchten nicht die AfD an sich. Sie allein könnte sicherlich kein ökonomisches Desaster über Deutschland und Europa bringen. Das Problem seien vielmehr die zahlreichen populistischen Strömungen auf dem Kontinent. Sei es die Anti-EU-Partei Ukip in Großbritannien, der in Frankreich stimmenstärkste Front National oder die neue polnische Regierung von Ministerpräsidentin Szydlo.

In Österreich ist Kanzler Faymann zurückgetreten, nachdem der Kandidat der populistischen FPÖ in der ersten Runde der Präsidentschaftswahlen die meisten Stimmen erzielte. Die etablierten Parteien spüren derzeit gewaltigen Druck von rechtslastigen Konkurrenten.

Wachsender Populismus ist ein weltweites Phänomen. Auch Donald Trump, Kandidat der Republikaner bei den US-Präsidentschaftswahlen, betreibt eine populistische Politik. Die Programme ähneln sich länderübergreifend. Die volksnahen Newcomer kämpfen und stehen für geschlossene Grenzen, ein Ende des Freihandels – einige wollen sogar ein Ende der Europäischen Union!

Die meisten Ökonomen sind sich einig, dass solche Einschränkungen der wirtschaftlichen Freizügigkeit extrem schädlich sind. Etwa 100 Milliarden Euro könnte die Wiedereinführung von Grenzkontrollen Europa bis 2020 kosten, so das holländische Wirtschaftsforschungsinstitut CPB. Das entspricht 0,7 Prozent der EU-Wirtschaftsleistung! „Prognos“ erwartet für die kommenden zehn Jahre eine Belastung von 470 Milliarden Euro wegen höherer Importpreise.

Nicht Tsipras oder Griechenland, nicht die Schulden sind das größte Risiko für Europa. Das sind Populismus und Nationalismus.

Die wirtschaftliche Elite bangt um den Kontinent. Jeder zweite Vorstandschef fürchtet, dass Europa politisch und ökonomisch auseinanderdriftet.

Das Beispiel Polen macht deutlich, dass populistische Parteien schnell ökonomischen Schaden anrichten können. Die polnische Wirtschaft ist im ersten Quartal 2016 um 0,1 Prozent geschrumpft, erstes Quartalsminus seit 2012. Ein Grund für das Minus sind schwächere Investitionen aus dem Ausland und die generell niedrigere Kreditnachfrage.

Der Wahlsieg der nationalkonservativen Partei „Recht und Gerechtigkeit“ im Herbst 2015 hat das Vertrauen in die Ökonomie geschwächt. Anfang des Jahres haben führende Ratingagenturen mit Blick auf die politischen Risiken Polen das A-Rating aberkannt und die Bonität auf BBB+ zurückgestuft. Die Kreditwürdigkeit ging runter von „stabil“ auf „negativ“ (Moody´s).