Que ce soit à droite ou à gauche, on se presse au portillon des présidentielles. Maintenant c’est Michèle Alliot-Marie qui se présente au nom du Gaullisme. Pauvre général ! S’il voyait le nombre de candidats qui se réclament de son nom, il en attraperait l’urticaire. Que ce soit le néolibéral Fillon ou d’autres, il est facile d’usurper l’héritage d’un mort. Même à gauche on serait parfois enclin de le prendre en exemple. Mais ce qui se passe aujourd’hui ne correspond en aucune manière avec les valeurs de celui qui a sauvé l’honneur de la France lors de la dernière guerre mondiale. Au lieu de diviser, il a su rassembler, même si ses opinions ne correspondaient pas à tout le monde. C’est en particulier son honnêteté et sa droiture qui ont impressionné. Personne n’aurait pu le corrompre. Il était droit. Lorsqu’il était président, il payait souvent de sa poche toutes les dépenses qui n’étaient pas liées au pouvoir. Ses frais personnels étaient strictement séparés de ceux de l’appareil politique. À certains points de vue il était un ascète et n’a jamais amassé une fortune. Ses visées politiques étaient claires. Il était certes un conservateur, mais savait aussi s’entourer de personnes capables de mener le pays dans la voie du progrès. André Malraux, un homme qu’on ne pouvait sûrement pas qualifier de droite, a marqué de son intellect l’action du général. Aussi son esprit d’indépendance était remarquable. Il avait de la grandeur, peu importe qu’on le suive ou pas, tout le monde le respectait. Aujourd’hui on se retrouve dans un grand chaos. Les recettes proposées afin de sortir de l’ornière ne correspondent pas à l’esprit de la France. Le néolibéralisme affiché par François Fillon ne pourra pas s’imposer. Mais non plus le nationalisme étroit du FN. L’esprit petit-bourgeois est bon pour des nains de jardin, pas pour la grande nation. Weiterlesen

Der Untergang der Titanic jährte sich im April 2012 zum 100. Mal.

Die Titanic war 269 Meter lang und damit länger als das Woolworth Building, das zur damaligen Zeit in New York gebaut wurde und nach seiner Fertigstellung im Jahr 1913 der höchste Wolkenkratzer der Welt sein sollte.

Die Titanic war baugleich mit ihrem etwas älterem Schwesterschiff Olympic, hatte aber ein etwas höheres Raummaß und galt daher trotz gleicher Länge mit der Olympic als größtes Schiff der Welt. Der Bau der original Titanic kostete zehn Millionen Dollar. Das entspricht heute einer Kaufkraft von rund 160 Millionen Euro.

Die Titanic kollidierte am 14. April 2012 mit einem Eisberg. Das Unglück ereignete sich gegen 23.40 Uhr Schiffszeit. Von der Kollision mit dem Eisberg bis zum Untergang der Titanic dauerte es nur wenige Stunden. Bereits um 2:20 Uhr, 2 Stunden und 40 Minuten danach, war die Katastrophe vollendet, die Titanic versank am 15. April 1912 in den eisigen Fluten des Nordatlantiks.

Schnell bildeten sich Verschwörungstheorien um den Untergang: Nicht die Titanic sei untergegangen, sondern die Olympic. Die Reederei habe den Plan gefasst, die Olympic nach ihrer schweren Beschädigung nur notdürftig zu reparieren und unter den Namen Titanic auf Reise gehen zu lassen. Auf dieser Reise sollte es dann ein Unglück geben, um die hohe Versicherungssumme für das beschädigte Schiff zu kassieren. Diese Verschwörungstheorie gilt als widerlegt. Inzwischen wurde das Wrack der Titanic gefunden, auf allen Wrackteilen wurde die Baunummer 401 gefunden, die Baunummer der Titanic. Die Olympic, das etwas ältere Schwesterschiff hatte die Baunummer 400.

Immerhin führte das Unglück zu zahlreichen Veränderungen bei den Sicherheitsbestimmungen auf See. So ist es heute Pflicht, genügend Rettungsboote für alle Passagiere und Besatzungsmitglieder mitzuführen, vor der Katastrophe war dies nicht der Fall. Und es gab bereits ein Jahr nach der Katastrophe eine internationale Konferenz zum Schutz des menschlichen Lebens auf See (SOLAS). Hier wurde ein Vertrag erarbeitet, mit dem erstmals internationale Mindeststandards auf Handelsschiffen geschaffen werden sollte.

Nicht erst seit dem berühmten Hollywood-Streifen mit Leonardo DiCaprio und Kate Winslet ist das 1912 gesunkene Kreuzfahrtschiff eine Legende. Doch dieser Film ist vermutlich dafür verantwortlich, dass das Schiff besonders in China einen regelrechten Kultstatus erreicht hat. Es dürfte daher nicht verwundern, dass im Reich der Mitte ein geplanter Nachbau des Kolosses für Begeisterung sorgt.

Die Kiellegung des historischen Nachbaus wurde mit einer großen Zeremonie im Südwesten der chinesischen Provinz Sichuan, im beschaulichen Kreis Daying, gefeiert. Für ihr Großprojekt haben sich die Chinesen internationale Investoren und Berater mit ins Boot geholt, berichtet die „China Daily“. Grundlage für den Neubau sind die Baupläne der „Olympic“, des Schwesterschiffs der „Titanic“.

Mit dem originalgetreuen Nachbau des Katastrophenschiffes will der Kreis Daying den Tourismus beleben. Die Montagearbeiten des Stahlriesen werden an den Ufern des kleinen Flusses Qijiang vorgenommen – mehr als 1.200 Kilometer entfernt vom Südchinesischen Meer. Ein erneuter Untergang des Schiffes droht indes nicht: Fest vertäut soll der Ozeanriese seinen Produktionsort niemals verlassen. In das Projekt sind umgerechnet mehr als 136 Millionen Euro investiert worden.

Einer der wichtigen Geldgeber, das Unternehmen Qixing Energy Investment, musste sich mit heftigen Kritiken auseinandersetzen. Man wolle aus dem Leid von Hunderten Opfern der Schiffskatastrophe Profit schlagen, zitiert der britische „Guardian“ Gegner des Projekts. Peter Mandelson, früherer Kommunikationschef des britischen Ex-Premierministers Tony Blair, lobte hingegen die Schlüsselfiguren der Initiative und bescheinigte ihnen einen „bemerkenswerten Job“.

Das Bauvorhaben ist nicht der erste Versuch, mit einer Kopie der „Titanic“ in China für Aufmerksamkeit zu sorgen. Bereits der australische Milliardär Clive Palmer hatte im Jahr 2013 eine ähnliche Idee, doch die Konstruktionsarbeiten sollen ins Stocken geraten sein.

Wie CNN unter Berufung auf australische Medien berichtet, habe das ausführende Unternehmen die Montage eingestellt.

 

La cour suprême du Royaume Uni rendra son jugement au début de l’année 2017. Il n’est pas dit que le recours en cassation du gouvernement soit accepté. Il s’agit de la marche-à-suivre en ce qui concerne les négociations des conditions de départ en ce qui concerne le Brexit. Theresa May aimerait qu’à partir du 31 mars les pourparlers au sujet de l’article 50 du traité de Lisbonne puisse commencer à partir de cette date. Mais si le tribunal juge que les parlementaires aient le dernier mot quant à cette procédure, cela pourrait mettre la locataire de la Downing Street 10 en difficulté. Elle devrait exposer ses intentions exactes, ce qu’elle veut éviter, sachant qu’une majorité de la chambre est pro UE. À mon avis il ne peut s’agir que des modalités de divorce, remettre en question le référendum serait une autre paire de manche. Quel député oserait braver une volonté populaire, aussi néfaste soit-elle ? Ne serait-ce pas bafouer le principe même de la démocratie ? Il faut malheureusement partir du principe que les tripes des électeurs passent souvent avant la matière grise. Souvent le bas-peuple scie la branche sur laquelle il est assis. Le Brexit est un exemple catastrophique d’un tel comportement. Il ne fait aucun doute que la Grande Bretagne cherchera à avoir le beurre et l’argent du beurre au cours des négociations de Bruxelles. Il est indispensable que l’UE lui adresse une fin de non recevoir. Sans une libre circulation des personnes, il ne pourra pas avoir des conditions spéciales pour les marchandises. Weiterlesen

Ce ne sera pas une partie de plaisir pour Manuel Valls de convaincre une majorité de militants de gauche de le soutenir pour la primaire. Une des composantes des socialistes est de rejeter toutes figures de poupe, de remettre en question tout et rien. Cela fait partie de leur identité. La lutte fratricide peut paraître un peu comme l’expression d’un certain désordre, mais elle permet aussi de se forger de nouvelles options en ce qui concerne la société. De tels débats ont jalonné l’histoire des mouvements de gauche et leur ont donné une certaine vitalité. Mais que se passe-t-il lorsqu’il y a une situation d’urgence telle que nous la connaissons ? Toutes personnes sensées se poseraient la question de savoir si un tel réflexe n’est pas destructeur ? Il s’agit maintenant de la survie d’un parti qui a marqué l’histoire de la France et qui a contribué à son avancement. Psychologiquement il est évident que la peur règne. Beaucoup d’élus doivent craindre se retrouver ce printemps sans mandat, de voir leur situation personnelle se détériorer considérablement. Cela provoque de la nervosité et c’est la dernière des choses qui pourrait être bénéfique pour renverser un peu la vapeur. Il serait bon de montrer un peu de quiétude, mais allez demander cela à une femme ou un homme qui se noie. Le rôle de Manuel Valls sera de calmer les esprits, de rassembler tous ceux qui courent sans but précis dans le poulailler parce que le renard attend la meilleure opportunité de les dévorer. Il devra démontrer au plus vite qu’il a les qualités d’un capitaine, que son mouvement ne sombrera pas comme le Titanic. Mais cela sera très ardu pour lui, car la plupart des socialistes sont allergiques à tout ce qui peut être pris pour de l’autorité. Weiterlesen

Das Oberste Gericht Großbritanniens befasst sich von heute an mit der Berufung der Regierung gegen ein Brexit-Gerichtsurteil, wonach das Parlament der Einleitung des EU-Austrittsprozesses zustimmen muss. Die Anhörungen sollen bis Donnerstag dauern. Das Urteil der elf Richter soll nach Angaben des Supreme Court voraussichtlich zu Beginn des neuen Jahres bekannt gegeben werden. Anfang November hatte bereits der High Court in London entschieden, dass die britische Regierung die Brexit-Verhandlungen nur nach Zustimmung der Abgeordneten starten darf.

Mehrere Briten hatten geklagt, weil die Regierung ihrer Ansicht nach einen Austrittsantrag nach Artikel 50 der EU-Verfassung nicht aktivieren könne, ohne dass das Parlament in London zuvor darüber debattiert und abgestimmt hat. Premierministerin Theresa May will den Startschuss für den Ausstieg bis spätestens Ende März geben. Die Briten hatten im Juni in einem Volksentscheid mit knapper Mehrheit für den Austritt aus der Europäischen Union gestimmt. Sobald Artikel 50 aktiviert ist, hat Großbritannien zwei Jahre Zeit, mit der EU die Trennungsmodalitäten auszuhandeln.

Der Vorsitzende Richter des Supreme Court, David Neuberger, betonte zu Beginn, es gehe in diesem emotional aufgeladenen Verfahren nur um das Recht, nicht um politische Fragen.

Ein Londoner Gericht (High Court) hat Anfang November beschlossen, dass Premierministerin Theresa May nicht entscheiden darf, ohne das Parlament zu fragen und damit offenbar ihre Brexit-Pläne durcheinander gebracht. Die Regierung hat das Urteil angefochten. Generalstaatsanwalt Jeremy Wright sagte, in dem Fall gehe es um „das Herzstück der Verfassungsordnung“.

Vor dem Gerichtsgebäude demonstrierten EU-Anhänger in einem roten Doppeldecker-Bus in traditionellen britischen Richterroben und Perücken für ihr Anliegen. Zudem hielt eine Gruppe von Brexit-Befürwortern Schilder mit der Aufschrift hoch: „Ein abgekartetes Spiel des Establishments.“

Einige Abgeordnete aus Mays Konservativer Partei hatten den Rücktritt des Richters Neuberger gefordert, da dessen Ehefrau Anti-Brexit-Botschaften getwittert hatte. Laut dem Gericht wurde jedoch kein Befangenheitsantrag gestellt.

Jetzt geht es um Antworten auf die wichtigsten Fragen des Prozesses:

Offiziell fürchten die Brexit-Befürworter um die Demokratie. Ihr Argument: Das Parlament habe entschieden, das Volk über den EU-Austritt abstimmen zu lassen. Es sei klar gewesen, dass ein „No“ zur EU den Ausstieg bedeute. Aber es gibt noch einen anderen Grund: Die Abgeordneten des Unterhauses, die mehrheitlich keinen Brexit wollten, könnten Einfluss auf die Verhandlungen gewinnen – und einen „weichen“ Austritt erzwingen, der die Briten nahe an die EU bindet und den Zugang zum Binnenmarkt über die Kontrolle der Grenzen stellt.

Das gilt als unwahrscheinlich. Aber der rechtliche Hickhack könnte die Verhandlungen verzögern. Unter anderem dürfen auch die Regierungen von Schottland und Wales in dem Berufungsverfahren mitreden. Die britische Regierung plant dennoch weiter, spätestens Ende März mit den Austrittsverhandlungen nach Artikel 50 des EU-Vertrages zu beginnen.

Nach Auffassung britischer Rechtsexperten könnte und dürfte das höchste britische Gericht das erste Urteil bestätigen – also die Zustimmungspflicht durch das Parlament. Fraglich ist, ob in diesem Fall eine einfache Abstimmung ausreicht oder ob die Regierung ein zeitaufwendiges Gesetzgebungsverfahren einleiten muss. Letzteres könnte den Brexit-Fahrplan stark beeinflussen. Noch ein weiteres Szenario ist denkbar: Weil es um die Auslegung von Artikel 50 des EU-Vertrags geht, könnte das britische Gericht das Problem sogar dem Europäischen Gerichtshof in Luxemburg vorlegen.

Conclusio: Das Parlament ist der Vertreter des Volkes. Das Volk als Souverän gibt die Macht in die Hände der Abgeordneten. So vermeidet man, mit Plebisziten über alles und jenes entscheiden zu müssen. Ist das Parlament also per Verfassung eingesetzt, den Volkswillen zu vertreten, kann grundsätzlich ein Volksentscheid keine Rechtswirkung entfalten.

Das Problem ist allerdings, dass das britische Parlament entschieden hat, das Volk über den EU-Austritt abstimmen zu lassen. Wurde in diesem Fall Souveränität an das Volk zurückgegeben? Dann sieht das Ganze etwas anders aus. Hierüber muss der Supreme Court entscheiden. Gegebenenfalls gegen den High Court.

Sollte der Parlamentsvorbehalt dennoch bestätigt werden (Großbritannien ist nicht nur England!): Was wird dann mit den Parlamenten in Nordirland, Schottland und Wales? Sind diese auch zu beteiligen? Oder genügt eine eventuelle Zustimmung aus London?

Die Briten sind noch lange nicht raus …

 

 

 

Évry hier soir 18h30. Manuel Valls déclare, comme il était à prévoir, sa candidature à la primaire de la gauche. Il démissionnera demain. Il sera en proie aux attaques de l’aile gauche du PS. Il fait partie de la droite du parti et cherchera à trouver des compromis avec le patronat. Dans l’état actuel des choses, il devra compter sur Emmanuel Macron, qui n’est pas si éloigné de ses idées, mais qui ne sera pas dépendant des socialistes voulant rester libre de ses décisions. Indépendamment des joutes au sein de sa formation, Manuel Valls aura la tâche difficile, car il est étroitement lié aux affres du quinquennat. Il sera dans l’impossibilité de se départir de François Hollande, ce qu’il ne fera pas comme il l’a déclaré. L’ancien conseiller de l’Élysée et ministre de l’économie aura moins de mal à se départir de ses responsabilités antérieures. En plus il est pour bien des Français moins usé que l’actuel premier ministre, qui n’incarne pas pour beaucoup les valeurs traditionnelles de la gauche. Macron s’en est départi comme on le fait avec un manteau qu’on laisse au vestiaire. Comme il n’a jamais eu de carte au PS, l’ancien banquier ne pourra pas passer pour celui qui a trahi certains idéaux. On a parlé dans la presse de l’expérience que le Palais Matignon confère à ses locataires. C’est à première vue exacte, mais est-ce vraiment ce que recherchent les citoyens ? J’en doute. À l’instar de François Fillon les gens se demanderont pourquoi ils n’ont pas agi autrement lorsqu’ils étaient en fonction. Tout repousser sur le président ne me paraît pas possible dans les deux cas. C’est la raison pour laquelle je crois qu’un candidat moins compromis aura plus de considération auprès des citoyens. Weiterlesen

Italiens Ministerpräsident Renzi ist ein überzeugter Europäer. Wenn er sich aus seinem Arbeitszimmer über Fernsehkameras ans Volk wandte, standen bisher zwei Fahnen im Hintergrund: Die grün-weiß-rote Flagge Italiens und der Kranz aus zwölf goldenen Sternen auf blauem Grund, das Symbol Europas.

Renzi will die Sterne jetzt nicht mehr im Hintergrund haben. Er schimpft beinahe täglich lautstark über „die in Brüssel“. Nicht weil er zum EU-Gegner geworden wäre. Sondern weil er ein italienisches Problem hat und Europa ein Teil davon ist.

Es geht nicht um Europa, sondern um das kranke Italien. Dort sind nicht nur die Postwege und die Telefonnetze, die Justiz und die Verwaltung – vorsichtig gesagt – wenig zufriedenstellend. Die ganze Politik ist eine Plage. Es dauere „bis zu 866 Tage“, bis ein Gesetz verabschiedet werde, so Premier Renzi. Die politische „Kaste“, wie man in Italien sagt, lebe gut von unendlichen Diskussionen und politischen Winkelzügen. Nur das Land selbst nicht …

Renzi will jetzt die politischen Prozeduren verschlanken, unter anderem den Senat – die zweite Kammer – drastisch verkleinern, will heißen: faktisch entmachten. Seinem Volk hat er das aber nicht erklären können. Deshalb sind, laut jüngsten Umfragen, die meisten dagegen. Die Zahl derer, die bei dem Referendum am heutigen 4. Dezember mit „Nein“ gegen Renzis Reform votieren wollen, ist in den vergangenen Wochen laut Meinungsumfragen stets gewachsen.

Für Renzi wird es die wichtigste Abstimmung seiner zweijährigen Amtszeit. Denn, das hat er oft angekündigt, gelegentlich zurückgenommen und aufs Neue erklärt: Verliert er, wird er wohl zurücktreten. Man bleibe nur an der Macht, wenn man etwas ändern könne. „Ich lasse mich nicht grillen!“, sagt er, was heißen soll: Ohne Mehrheit wird er zum Spielball seiner politischen Gegner, ganz weit rechts und ganz weit links. Gewinnt das „Nein“, steht ernsthaft zu befürchten, rutscht Italien zunächst in eine politische Krise und hiernach in eine ökonomische. Das könnte für Europa desaströse Folgen haben.

Deshalb haben beim EU-Außenministertreffen in Brüssel viele besorgte Kollegen den römischen Chefdiplomaten gefragt, was denn bei ihm daheim los sei.

Europa ist bereits genug gebeutelt:

  • der Kampf gegen den Terrorismus
  • der Brexit
  • die Wahl des Europa-Feindes Donald Trump zum US-Präsidenten
  • der Zoff mit der Türkei
  • das Migrantenproblem
  • der Rechtsruck in diversen EU-Staaten, wie Frankreich, Polen und Ungarn

Ein „Italien-Problem“ kann man da nicht auch noch gebrauchen.

Genau das – so Analysten – zeichnet sich jedoch bei Börsen und Banken ab. Der „Spread“, der Zins-Aufschlag, den der italienische Fiskus zahlen muss, damit die Anleger seine Anleihen kaufen, steigt: Von 138 Punkten am 14. Oktober auf 160 am 4. November und auf 176 diese Woche am 29 November. Die Geldverleiher werden nervös, nicht ganz zu Unrecht!

Denn wenn Renzi sein Referendum verliert, bricht die Zeit der Populisten an. Der ganz rechten, etwa von der Lega Nord, gerade dabei, den altersschwachen Silvio Berlusconi zu enterben. Und der linkslastigen „Fünf-Sterne-Bewegung“ des Ex-Kabarettisten Beppe Grillo. Er und seine Anhänger sind gegen alles, vor allem gegen die Europäische Union.

Fällt Renzi, kommt nach dem Referendum eine Volksabstimmung gegen den Euro. Das wird ungemütlich für Europa. Die einst europabegeisterten Italiener sind mittlerweile sauer: Die Preise sind gestiegen, die Kaufkraft ist gesunken, die Verschuldung des Landes ist ebenso dramatisch gewachsen wie die Zahl der Arbeitslosen, vor allem der Jugend. Eine ganze Generation hat fast zur Hälfte keinen Job. Schuld ist, das glauben ganz viele, die Globalisierung und die EU.

Der Ausfall der Römer aus dem „Europäischen Reich“ graut am Horizont, der „Itexit“ oder wie auch immer …

Laut Ökonomen von Morgan-Stanley liegt die Wahrscheinlichkeit, dass Renzi das Referendum gewinnt, gerade noch bei 35 Prozent. Nicht zuletzt besteht die Gefahr, dass politische Instabilität und ein mögliches Euro-Referendum eine Kapitalflucht auslösen. Dies würde die drittgrößte Volkswirtschaft der Eurozone in eine nicht auszudenkende Abwärtsspirale bringen.

Le peuple en Italie a rejeté les vœux de changement constitutionnel émis par Matteo Renzi. Le premier ministre a vu trop gros. Il voulait avoir plus de pouvoir en allégeant les procédures démocratiques en Italie. Le mouvement populiste « Cinq étoiles » a été un des moteurs de la victoire du non, qui a réuni près de 60% de l’électorat. La réaction à ce désastre pour le gouvernement est la démission du jeune leader de la gauche démocratique. En début d’après-midi elle sera présentée au président de la république italienne, plongeant à nouveau le pays dans une période d’incertitude. Je ne sais pas ce qui a pu amener Matteo Renzi à jouer le tout ou rien ? Y-a-il eu un peu de mégalomanie dans cette démarche? Il aurait dû avoir plus de doigté et analyser ce qui est possible ou non. Le peuple à d’autres chats à fouetter que de se casser la tête avec des problèmes institutionnels. Il lui en va tout d’abord des graves problèmes économiques et de trésorerie. L’impression pour bon nombre de citoyens de se trouver à deux pas du gouffre, les paralyse. Mais sont-ils prêts à vouloir soutenir des mesures d’austérités ? C’est-là que le bât blesse. Ce sont toujours aux autres à se serrer la ceinture. Il est effectivement impossible de maintenir d’une part un haut niveau de la couverture sociale et de donner de l’autre à l’industrie les moyens de générer de nouveaux profits. C’est dans cette disparité que réside l’arme la plus menaçante du populisme qui promet monts et merveilles. À l’entendre il aurait la recette de réaliser la quadrature du cercle. Ce phénomène incohérent s’est étendu comme une traînée de poudre partout dans le monde. Le tout repose sur un tel mensonge. La preuve que le peuple n’est pas capable de réfléchir au-delà du bout de son nez. Weiterlesen