La cour suprême du Royaume Uni rendra son jugement au début de l’année 2017. Il n’est pas dit que le recours en cassation du gouvernement soit accepté. Il s’agit de la marche-à-suivre en ce qui concerne les négociations des conditions de départ en ce qui concerne le Brexit. Theresa May aimerait qu’à partir du 31 mars les pourparlers au sujet de l’article 50 du traité de Lisbonne puisse commencer à partir de cette date. Mais si le tribunal juge que les parlementaires aient le dernier mot quant à cette procédure, cela pourrait mettre la locataire de la Downing Street 10 en difficulté. Elle devrait exposer ses intentions exactes, ce qu’elle veut éviter, sachant qu’une majorité de la chambre est pro UE. À mon avis il ne peut s’agir que des modalités de divorce, remettre en question le référendum serait une autre paire de manche. Quel député oserait braver une volonté populaire, aussi néfaste soit-elle ? Ne serait-ce pas bafouer le principe même de la démocratie ? Il faut malheureusement partir du principe que les tripes des électeurs passent souvent avant la matière grise. Souvent le bas-peuple scie la branche sur laquelle il est assis. Le Brexit est un exemple catastrophique d’un tel comportement. Il ne fait aucun doute que la Grande Bretagne cherchera à avoir le beurre et l’argent du beurre au cours des négociations de Bruxelles. Il est indispensable que l’UE lui adresse une fin de non recevoir. Sans une libre circulation des personnes, il ne pourra pas avoir des conditions spéciales pour les marchandises. Weiterlesen