Lors de sa visite au Portugal, Emmanuel Macron a parlé d’une Europe trois vitesses. La première concernerait la participation des pays étant à l’heure actuelle euro-septiques. Ils devraient s’engager à reconnaître les règles suivantes : « Union de valeurs, de principes démocratiques et de libertés économiques », « quelque chose entre l’UE et le Conseil de l’Europe actuels ». Ce serait la reconnaissance des valeurs fondamentales, rien de plus, rien de moins. Si je comprends bien cela inclurait la libre circulation des hommes et des marchandises. Le second cercle consisterait en un « marché unique fort », « quelque part entre l’UE et la zone euro actuelles ». Celui-ci devrait être actif avant-tout dans les domaines « militaires, commerciaux ou numériques » et garantirait « une vraie liberté de circulation en son sein ». C’est à dire légiférer dans le but d’améliorer l’ordinaire de ceux qui habitent ailleurs. Le troisième cercle serait celui des pays étant d’accord d’aller encore plus loin, ils seraient « le cœur du réacteur », « avec un marché du travail beaucoup plus intégré », une « convergence sociale » voire une assurance chômage commune. Le « cœur d’une Europe des peuples plus intégrée, qui est allée au bout de la logique de la zone euro » La France et l’Allemagne en feraient parties. Même si je souscris à ce schéma, je me dis que cela pourrait causer bien du désordre. Il y aurait des pays, malgré leur réticences, qui seraient vexés de ne pas appartenir au cercle supérieur, Que faire s’ils se décident d’entrer plus ou moins de force dans groupe, afin de torpiller tous les progrès ? Est-ce aux autres membres à décider qui serait apte ou non à prendre des responsabilités ? Weiterlesen

Cette année je n’ai pas de peine à supporter la chaleur. Pourvu que cela dure. Je la préfère au froid, mais je sais aussi quels méfaits elle peut entraîner avec les feux de forêts. À deux reprises j’ai été pris par les flammes. La première fois c’était dans la région de Grasse, où nous étions en vacances ma femme et moi. Je ne sais pas ce qui m’a pris, mais je me sentais attiré par le feu. Au lieu de rester loin de l’incendie, je me suis décidé de me rendre en voiture près du drame. Sur la petite route de campagne, je fus tout à coup pris au piège. De toute part l’enfer. Si je n’avais pas réagi, je ne serais pas en mesure des décennies plus tard d’écrire cet article. Je mis les gaz et traversai à toute vitesse le rempart de feu qui se dressait devant nous. C’est lorsque je me retrouvai dans une zone non boisée que je me rendis compte à quel point cela avait été de la folie. Le deuxième incendie que je vécus directement, a été dans un village de Corse lors d’un tournage. Le village, où je me trouvais était comme pris dans un étau. Inutile de vouloir le quitter. Nous profitions pour tourner ce qui s’y passait. Les pins calcinés en quelque seconde, la fumée qui se propageait dans les rues. Les regards angoissés des habitants, la lutte presque vaine des pompiers pour sauver ce qu’il y avait encore à sauver. Quelle désolation. Je dois penser à la Grèce, où il y a eu jusqu’à présent 82 victimes. Je suis malheureusement sûr que ce nombre augmentera. Une fois de plus ce drame a été causé par la faute des hommes. Un grand nombre de villas, de cabanons ont été construits au noir, dans des zones non compatibles, sans infrastructure. Souvent des rues en terre battue qui aboutissent dans des culs-de-sac. Des pièges mortels pour tous ceux qui veulent s’échapper. Un phénomène malheureusement courant autour de la Méditerranée. Weiterlesen

Jean-Claude Juncker et Donald Trump sont arrivés à un cessez-le-feu. Il n’y aura pour l’instant pas de taxes douanières de 25 % pour les automobiles. Le but sera d’arriver à un taux zéro pour tous les produits industriels. Ce résultat était totalement imprévu. Le monde économique s’attendait à la poursuite, sinon à une recrudescence de la guerre commerciale. Cela aurait été au détriment de l’économie mondiale dans son ensemble. L’industrie américaine a œuvré afin que le président ne continue pas à pousser aux nues l’isolationnisme, qui n’est pas une fin en soi. La raison semble l’avoir emporté. Les deux rivaux n’ont pas perdu la face. Cet accord, qui nous accorde une trêve, devrait nous amener à réfléchir sur les méfaits de la mondialisation. À côté de ses avantages, elle n’est souvent pas la panacée pour les plus faibles. Il est clair qu’un grand nombre d’emplois sont menacés, si ses lois sont appliquées à la lettre. Pour essayer de réguler ce déséquilibre, il sera nécessaire aussi à l’avenir de subventionner des projets, qui devraient freiner tout au moins l’hémorragie, sinon mettre un terme à certaines injustices. Ce système aux vases-communicants ne peut pas rester livré à lui-même. Si le libéralisme du monde économique apporte de la disette, il y a quelque chose de bancal dans ce système. Dans les écrits qu’on lit, il est question que la mondialisation puisse un jour combattre efficacement la misère, permettre aux plus démunis d’avoir plus d’espoir en l’avenir. Je salue cette intention, mais pour qu’elle puisse se réaliser il s’agira de se pourvoir des moyens pour voir se réaliser ce rêve. L’accord de Washington démontre aussi qu’il est impossible de faire marche-arrière. Weiterlesen

Même si j’avais d’autres chats à fouetter, je serais un mauvais chroniqueur si je laissais complètement de côté l’affaire Benalla. Hier le Président de la République s’est exprimé pour la première fois au sujet de cette affaire devant un « tapecul » des députés de « la République en marche » pour fêter la clôture de la session parlementaire à la Maison de l’Amérique Latine à Paris. Je le cite :  Ce qui s’est passé le 1er mai est grave, sérieux. Et ça a été pour moi une déception, une trahison. Personne, personne auprès de moi ou dans mon cabinet n’a jamais été protégé ou soustrait aux règles, aux lois de la république, au droit de tous les citoyens. S’ils cherchent un responsable, le seul responsable, c’est moi et moi seul. C’est moi qui ai fait confiance à Alexandre Benalla. C’est moi qui ai confirmé la sanction. Ça n’est pas la république des fusibles, la république de la haine. On ne peut pas être chef par beau temps. S’ils veulent un responsable, il est devant vous. Qu’ils viennent le chercher. Je réponds au peuple français. » Il a en outre dit d’une manière ironique qu’Alexandre Benalla n’était pas son amant. Ce qui s’est passé-là fait partie de l’apprentissage de sa fonction. Un chef d’État n’est à l’abri de rien. Il est évident que les coups de poing du 1er mai sont du pain blanc pour ses détracteurs. L’opinion publique a voulu l’entendre. Elle a été servie ! Il est évident que tous politiciens ayant de grandes responsabilités portent toujours la responsabilité politique d’actes qu’ils n’ont pas commis expressément. Il a bien fait de l’avoir dit. Ce qu’on lui reproche, c’est de ne pas l’avoir fait au début mai, c’est à dire peu de jours après cet incident malheureux. Weiterlesen

Sklaven sind noch Teil unseres Alltags, man glaubt es kaum! Es dürfte in der Öffentlichkeit kaum bekannt sein, wie aktuell das Thema in Europa ist, lässt doch das Stichwort Sklaverei in der kollektiven Erinnerung der westlichen Welt in der Regel an Arbeitskräfte aus Afrika auf Plantagen in den amerikanischen Südstaaten denken.

Es sei daran erinnert, dass es Verschleppungen und Zwangsarbeit nicht nur schon gab, als die Menschen gerade erst sesshaft geworden waren, sondern auch, dass es sie so gut wie überall gab.

Die Geschichte der Sklaverei ist eine Reise durch deren gesamte Historie in allen Regionen der Welt. Bislang einer größeren Öffentlichkeit eher unbekannte Stationen auf diesem Weg dürften chinesische Kindersklaven, osmanische Elitesklaven oder die „Hofmohren“ in preußischen Residenzstädten sein.

Von da aus spannt man den Bogen bis in die Gegenwart, in der Menschen auch weiterhin wie Waren behandelt und gehandelt werden – von Zwangsprostituierten bis Kindersoldaten.

Woher kommt diese Stringenz? Warum gibt es Sklaverei, den Besitz von Menschen, obwohl offiziell weltweit abgeschafft und verboten, in vielen Teilen der Welt immer noch? Wie kam und kommt es zu diesem globalen Phänomen – heute genauso wie durch die gesamte Weltgeschichte hindurch?

Bei der Suche nach Antworten auf diese Fragen hilft zunächst die Definition von Sklaverei, da sie zugleich die Bereiche und Märkte beschreibt, in denen Sklaverei bis heute eine Rolle spielt: Es geht hier um Gewalt von Menschen über den Körper anderer Menschen, es geht in den allermeisten Fällen um körperlichen Zwang zu schwersten und schmutzigsten Arbeiten oder zu Dienstleistungen.

Hinzu kommen sämtliche Formen und Folgen von Statusdegradierungen, wie besonders der entwürdigende Kauf und Verkauf von Menschen. Dabei existieren einzelne dieser Dimensionen – auch in Kombinationen – weiterhin. Heute werden sie in der Regel nicht mehr begründet mit der falschen Theorie von eingefrorener äußerer Statusdegradierung im Sinne von Rassismus, sondern eher durch andere soziale oder ethnische Rangzuschreibungen.

Sexuelle Verfügung ist sogar noch immer verbunden mit einem der Hauptmerkmale formeller Sklaverei – dem Kauf und Verkauf sowie der des Zur-Ware-Werdens menschlicher Körper, oft im Rahmen irgendeiner Art illegaler Verschleppung oder Entführung. Jedoch bedeutet Sklaverei in Zeuskes Definition nicht nur sexualisierte Gewalt.

Auch die schlicht durch exzessive Gewalt erzwungene Arbeit für die jeweiligen Halter mache die Opfer zu Sklaven. Dies ist heute meist keinen Medienbericht mehr wert. Allerdings erscheint diese Kritik nicht vollends berechtigt angesichts der regelmäßigen Berichterstattung zumindest westlicher Medien über menschenunwürdige Arbeitsbedingungen irgendwo auf der Welt.

Was in der Tat nicht mehr existiert, ist die Legitimierung und Institutionalisierung von Sklaverei durch formale Rechtssysteme sowie der Anspruch, ein einmal erworbenes Eigentum über das Mutterrecht – „Sklavenbauch gebiert Sklaven“ – sozusagen legal zu verewigen. Selbst dies gilt aber nur bedingt, womit man zum fundamentalen Problem vordringt: Sklaverei und Sklavenstatus scheinen ein nicht-evolutionäres Phänomen der Welt- und Globalgeschichte zu sein.

Sklaverei ist zwar in bestimmten Gesellschaften stärker in vorherrschende Wirtschaftssektoren wie Hauswirtschaft, Bergbau oder Plantagen eingebunden und wurde entsprechend geregelt, in der Antike etwa oder auf den Südstaatenplantagen. Nicht institutionalisiert hat sie jedoch in allen Gesellschaften bis heute existiert und tut dies auch weiterhin.

Sklavereien und unfreie Arbeit trieben wie ein Motor aus menschlichen Körpern die Dynamiken von Wirtschaft und Reichtum an. Demnach gibt es keine Epoche der Sklavereigesellschaft, die ein für allemal überwunden ist, sondern nur Gesellschaften mit mehr oder weniger ausgeprägten, mehr oder weniger institutionalisierten Sklavereien. Grund genug, Alarm zu schlagen, nicht nur für den Europarat.

Menschenhandel zum Zwecke der Ausbeutung der Arbeitskraft nimmt in Europa zu. In einigen europäischen Ländern hat er die sexuelle Ausbeutung als häufigste Form von Menschenhandel abgelöst. Die offiziellen Zahlen unterschätzen das wahre Ausmaß des Problems, während die Strafverfolgungen nur begrenzte Ergebnisse nach sich ziehen und einschlägige Verurteilungen selten sind (www.coe.int).

Il y a des événements bien plus graves que l’affaire Benalla. Ce qui passe inaperçue à cause d’un pugilat entre un proche collaborateur d’Emmanuel Macron et deux manifestants du 1er Mai à Paris, est la crise à l’échelle mondiale en ce qui concerne l’Iran. Il y a un risque réel que Téhéran prenne la décision de bloquer le Golf Persique. Cela déclencherait une crise pétrolière à l’échelle mondiale. Une partie non négligeable du pétrole de la péninsule arabique ne pourrait plus être acheminée vers l’Europe ou ailleurs. Sans parler de la production iranienne qui n’est pas négligeable. Je pense que le président Trump ne se laissera pas intimider par de telles menaces. Il se laisserait plutôt entraîner dans un conflit qui pourrait être le début d’une troisième guerre mondiale. Je comprends parfaitement la hargne de l’Iran après la rupture par les USA de l’accord pour l’arrêt des efforts faits par ce pays, en ce qui concerne les armes atomiques. Mais je pense qu’aussi Hassan Rohani, le chef d’État iranien, ferait bien d’être plus diplomatique envers le guignol de la Maison Blanche. Ce n’est pas dans son intérêt qu’une guerre soit déclenchée, d’où il sortira en fin de compte perdant. Et ceci même s’il a le soutien des Russes. Ce serait au Président de la République d’intervenir au plus vite auprès de ses collègues européens afin qu’ils essaient d’inciter les belligérants à tempérer leur agressivité. Mais comme Alexandre Benalla le handicape comme un boulet de plomb au pied, je crains qu’il ait la tête ailleurs. « Il y a urgence, Monsieur le Président ! » Indépendamment d’une crise financière sans précédent, c’est la guerre qui nous pend au nez. Il faudrait au plus vite tenter de mettre les belligérants autour d’une table, afin de trouver des solutions acceptables. Weiterlesen

Il s’agit de Mesut Özil, le footballeur de la sélection allemande. Il a déclaré qu’il ne jouerait plus pour la « Mannschaft », car il considérait que la fédération avait fait des remarques racistes en son encontre. Les faits : Avec son collègue Ilkay Gündogan il s’est fait photographier avec Tayyip Erdogan en lui remettant un maillot au cours d’une tournée électorale avant la présidentielle en Turquie. Özil prétend aujourd’hui que ce geste n’avait aucun arrière-plan politique, qu’il ne voulait que marquer son attachement à la terre de ses ancêtres. « Comme beaucoup de gens, mes racines ancestrales recouvrent plus qu’un seul pays. J’ai certes grandi en Allemagne, mais mon histoire familiale a ses racines solidement basées en Turquie. J’ai deux cœurs, un allemand et un turc » Je veux bien, mais ce n’est pas cela que beaucoup de gens lui reprochent, c’est plutôt le soutien qu’il a apporté à un chef d’État qui a mis plus de 50.000 de ses compatriotes en prison, 140.000 personnes ont perdu leur emploi. Mesut Özil n’a pas perdu un mot à ce sujet. Reinhard Grindel, le président du DFB, a essayé de lui faire comprendre, qu’il ne s’agissait en aucune manière d’attaquer la communauté turque pour son patriotisme, mais que ses motifs étaient d’ordre politique. Je lui donne tout à fait raison. Özil démontre ainsi de la mauvaise foi. Il est facile d’accuser ses détracteurs, dont je fais partie, de racistes. Il aurait dû avoir assez de sensibilité de prendre en compte la position du gouvernement fédéral envers Tayyip Erdogan, non de la Turquie. Lorsque des ressortissants allemands d’origine turque, sont sous les verrous sans une raison évidente, on ne peut pas attendre de la part du gouvernement et de l’opposition qu’ils se mettent à plat-ventre devant un autocrate comme le président turque. Weiterlesen

Xi Jimping, le président chinois, est arrivé hier au Sénégal. La première étape d’un voyage qui le mènera au Rwanda et en Afrique du Sud. La Chine est le deuxième partenaire commercial, derrière la France. Le volume des échanges est de 2 milliards de dollars d’importation en 2016, incluant des projets d’infrastructure, contre 115 millions d’euros d’exportation en 2017. Ce sont les minerais comme le zircon et le titane et les arachides qui sont à la une, pas des produits manufacturés. Ces chiffres démontrent un très fort déséquilibre, ce qui dans la situation, où se trouve l’Afrique, n’est pas surprenant. Mais c’est aussi la volonté de la part de l’Empire du milieu, de s’assurer une assise sur le continent noir. Les Chinois sont de trop fins hommes et femmes d’affaires, pour agir à pertes. Ce sont des investissements à longs termes, qui rendent évidemment les Africains de plus en plus dépendants de Pékin. Il est évident que ces sommes devront être un jour remboursées de quelle manière qu’il soit. Je suppose que la Chine gardera des parts importantes de l’économie d’un pays comme le Sénégal, qui deviendrait, si la France ne fait pas un effort supplémentaire, un dominion de la Chine. Je pense que la créativité qui caractérise les Africains est un atout de taille. Le calcul de Xi Jimping est tout à fait erroné. L’Afrique prendra un essor considérable, si on l’aide à y arriver. Le continent a besoin de ses forces vives, de personnes ayant une formation et ayant fait des études. Mais il est évident que cette période de transition est des plus pénibles à supporter. Elle est caractérisée par le chômage et la disette. Une des raisons de la migration de ressortissants de l’Afrique noire. Les malheureux voulant gagner au péril de leur vie l’Europe ne le font pas de gaîté de cœur. Mais ils ne peuvent pas vivre d’amour et d’eau fraîche. Je suis persuadé qu’ils resteraient volontiers dans leurs pays d’origines, s’ils pouvaient survivre. En réfléchissant un peu à ce qui se passe actuellement en Afrique, je pense que les investisseurs veulent avant tout faire du profit qu’ils veulent rentabiliser séance-tenante. Weiterlesen